Pas encore de déclaration officielle du chef du gouvernement désigné Mehdi Jomâa, choisi samedi 14 décembre au terme de plusieurs semaines de négociations entre les différents partis politiques. Une publication sur une page Facebook en son nom a été reprise par les médias locaux.
“Je me placerai à égale distance de tous les partis politiques et de toutes les franges du peuple tunisien, quelles que soient leurs orientations politiques, religieuses ou intellectuelles", pouvait-on lire, quelques minutes après l'annonce de Houcine Abassi, secrétaire général de l'UGTT et principal médiateur dans les pourparlers, sur cette page dont l'authenticité n'a pas encore pu être vérifiée.
Ministre de l'Industrie dans le gouvernement sortant d'Ali Laârayedh, Mehdi Jomâa sera chargé de former un nouveau gouvernement.
"Le nouveau gouvernement verra le jour dans une semaine et les jeunes auront la part du lion. Je donnerai beaucoup d’importance à la lutte contre (..) la corruption", indique encore cette page Facebook.
Au moment de l'annonce du nom du nouveau chef du gouvernement, Houcine Abassi avait indiqué que les échéances de la formation du nouveau gouvernement seraient connues à l'issue d'une nouvelle réunion du dialogue national mercredi prochain.
La désignation de M. Jomâa a été contestée par une partie de l'opposition. Nida Tounes et Al Joumhouri avaient annoncé leur retrait du dialogue national avant l'annonce de Houcine Abassi.
"On ne peut pas choisir comme chef de gouvernement un membre du gouvernement sortant (...). Le Premier ministre choisi ne sera pas un Premier ministre de consensus", a dénoncé Issam Chebbi, un des dirigeants d'Al Joumhouri.
"Mehdi Jomâa est un ministre indépendant et a l'expérience du pouvoir. Rien dans la feuille de route n'indiquait qu'il ne devait pas être membre de l'actuel gouvernement", a rétorqué Rached Ghannouchi, leader d'Ennahdha. "Nous avons accepté un gouvernement apolitique alors même que le gouvernement d'Ali Lâarayedh a la majorité (à l'Assemblée nationale constituante). Le but est de mener la Tunisie vers la démocratie", a-t-il ajouté.
Ingénieur de formation, Mehdi Jomâa, 51 ans, a poursuivi une carrière dans le privé qui l'a amené au poste de directeur d'une division d'Hutchinson, une filiale du géant français Total spécialisée dans l'aérospatiale. Après la démission du gouvernement de Hamadi Jebali à la suite de l'assassinat de l'opposant Chokri Belaïd en février dernier, il a été appelé par le nouveau Premier ministre Ali Lâarayedh pour succéder à Mohamed Lamine Chakhari à la tête du ministère de l'Industrie.
“Je me placerai à égale distance de tous les partis politiques et de toutes les franges du peuple tunisien, quelles que soient leurs orientations politiques, religieuses ou intellectuelles", pouvait-on lire, quelques minutes après l'annonce de Houcine Abassi, secrétaire général de l'UGTT et principal médiateur dans les pourparlers, sur cette page dont l'authenticité n'a pas encore pu être vérifiée.
Ministre de l'Industrie dans le gouvernement sortant d'Ali Laârayedh, Mehdi Jomâa sera chargé de former un nouveau gouvernement.
"Le nouveau gouvernement verra le jour dans une semaine et les jeunes auront la part du lion. Je donnerai beaucoup d’importance à la lutte contre (..) la corruption", indique encore cette page Facebook.
Post by Mehdi Jomâa - مهدي جمعة.
Au moment de l'annonce du nom du nouveau chef du gouvernement, Houcine Abassi avait indiqué que les échéances de la formation du nouveau gouvernement seraient connues à l'issue d'une nouvelle réunion du dialogue national mercredi prochain.
La désignation de M. Jomâa a été contestée par une partie de l'opposition. Nida Tounes et Al Joumhouri avaient annoncé leur retrait du dialogue national avant l'annonce de Houcine Abassi.
"On ne peut pas choisir comme chef de gouvernement un membre du gouvernement sortant (...). Le Premier ministre choisi ne sera pas un Premier ministre de consensus", a dénoncé Issam Chebbi, un des dirigeants d'Al Joumhouri.
"Mehdi Jomâa est un ministre indépendant et a l'expérience du pouvoir. Rien dans la feuille de route n'indiquait qu'il ne devait pas être membre de l'actuel gouvernement", a rétorqué Rached Ghannouchi, leader d'Ennahdha. "Nous avons accepté un gouvernement apolitique alors même que le gouvernement d'Ali Lâarayedh a la majorité (à l'Assemblée nationale constituante). Le but est de mener la Tunisie vers la démocratie", a-t-il ajouté.
Ingénieur de formation, Mehdi Jomâa, 51 ans, a poursuivi une carrière dans le privé qui l'a amené au poste de directeur d'une division d'Hutchinson, une filiale du géant français Total spécialisée dans l'aérospatiale. Après la démission du gouvernement de Hamadi Jebali à la suite de l'assassinat de l'opposant Chokri Belaïd en février dernier, il a été appelé par le nouveau Premier ministre Ali Lâarayedh pour succéder à Mohamed Lamine Chakhari à la tête du ministère de l'Industrie.
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