La crise diplomatique entre le Qatar et l'Arabie saoudite n'a pas encore été résolue. En plus d'avoir retiré son ambassadeur de Doha (avec les Emirats arabes unis et le Bahrein) , en accusant le Qatar d'"ingérence dans les affaires des pays voisins", le royaume "exige la fermeture de la chaîne Al Jazeera", selon une source anonyme proche des participants à la dernière réunion des monarchies du Golfe, citée par l'AFP.
La chaîne d'information qatarie Al Jazeera a souvent été accusée de soutenir les Frères musulmans, classés début mars comme "organisation terroriste" par l'Arabie saoudite. En Égypte, 20 de ses journalistes (2 Britanniques, un Australien, un Néerlandais et 16 Égyptiens) ont été arrêtés. Les 4 journalistes étrangers sont accusés par le ministère public d'avoir diffusé "de fausses nouvelles". Leurs 16 confrères égyptiens sont eux accusés d'appartenance à une "organisation terroriste" et d'avoir "porté atteinte à l'unité nationale et à la paix sociale". Leur procès est encore en cours.
Contrairement au Qatar qui soutenait la confrérie en Égypte (destituée par l'armée au mois de juillet 2013) l'Arabie saoudite est désormais un grand allié du nouveau pouvoir égyptien mené par les militaires.
Selon la même source citée par l'AFP, l'Arabie saoudite a également demandé la fermeture des centres de recherches qu'abrite Doha, dont le Brookings Doha Center et le Centre arabe de Recherches et d'Études politiques dirigé par l'ancien député arabe israélien Azmi Béchara.
"L'indépendance de la politique étrangère du Qatar n'est pas négociable", a déclaré le 10 mars à Paris le ministre des Affaires étrangères Khalid Bin Mohamed al Attiyah.
"Le Qatar n'imite personne et cela peut nous causer parfois des maux de tête. Notre politique est basée sur l'ouverture en direction de tous, et nous ne voulons exclure personne", a-t-il indiqué dans des propos rapportés par la chaîne Al-Jazeera.
Le Qatar avait indiqué dans un communiqué du Conseil des ministres qu'il "regrette et s'étonne" de la décision prise par ses voisins, affirmant qu'il "ne va pas retirer ses ambassadeurs dans ces pays".
Lire: Tensions diplomatiques dans les pays du Golfe: Le Qatar paye le prix de son soutien aux Frères musulmans
La chaîne d'information qatarie Al Jazeera a souvent été accusée de soutenir les Frères musulmans, classés début mars comme "organisation terroriste" par l'Arabie saoudite. En Égypte, 20 de ses journalistes (2 Britanniques, un Australien, un Néerlandais et 16 Égyptiens) ont été arrêtés. Les 4 journalistes étrangers sont accusés par le ministère public d'avoir diffusé "de fausses nouvelles". Leurs 16 confrères égyptiens sont eux accusés d'appartenance à une "organisation terroriste" et d'avoir "porté atteinte à l'unité nationale et à la paix sociale". Leur procès est encore en cours.
Lire: Al Jazeera en difficultés dans les pays du printemps arabe
Contrairement au Qatar qui soutenait la confrérie en Égypte (destituée par l'armée au mois de juillet 2013) l'Arabie saoudite est désormais un grand allié du nouveau pouvoir égyptien mené par les militaires.
Selon la même source citée par l'AFP, l'Arabie saoudite a également demandé la fermeture des centres de recherches qu'abrite Doha, dont le Brookings Doha Center et le Centre arabe de Recherches et d'Études politiques dirigé par l'ancien député arabe israélien Azmi Béchara.
"L'indépendance de la politique étrangère du Qatar n'est pas négociable", a déclaré le 10 mars à Paris le ministre des Affaires étrangères Khalid Bin Mohamed al Attiyah.
"Le Qatar n'imite personne et cela peut nous causer parfois des maux de tête. Notre politique est basée sur l'ouverture en direction de tous, et nous ne voulons exclure personne", a-t-il indiqué dans des propos rapportés par la chaîne Al-Jazeera.
Le Qatar avait indiqué dans un communiqué du Conseil des ministres qu'il "regrette et s'étonne" de la décision prise par ses voisins, affirmant qu'il "ne va pas retirer ses ambassadeurs dans ces pays".
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