"Qui sème le vent récolte la tempête".
En annonçant une tempête de sable sur la ville de Lubbock, au Texas, la chaîne d’information locale KCBD ne s’attendait certainement pas à recevoir la foudre d’une poignée de ses habitants, offusqués par l’utilisation du mot arabe "haboob".
La tempête qui fait rage
"C’est une p* de tempête de sable les gars! Ce n’est pas un haboob! On est en Amérique… assumez!", "On appelle ça une tempête de sable… Le Texas n’est pas un pays d’enturbannés", ou encore "Depuis quand doit-on utiliser un mot musulman pour une bonne vieille tempête de poussière AMERICAINE?"…
Des commentaires, dont plusieurs xénophobes, ont été postés sur la page Facebook de la chaîne, tournant ce phénomène climatique en véritable polémique.
Jody James qui travaille pour le service national météo de Lubbock rappelle cependant les météorologues utilisent le terme "haboob" depuis au moins les années 50.
Dérivé de l’arabe "habba" ("le vent qui souffle"), il désigne de "très fortes tempêtes de poussière ou de sable qui traversent les régions chaudes et sèches." Ces tempêtes sont plus fréquentes dans le désert du Sahara, la péninsule arabe ou l’Afrique du Nord.
Mais pourquoi de telles réactions?
"Il s’agit d’un mot d’origine arabe, comme par exemple le mot algèbre. Coton vient aussi de l’arabe, et que nous le sachions ou pas, nous avons beaucoup de mots arabes dans notre lexique", fait remarquer Jody James. On peut aussi citer "lemon" (citron), "candy" (bonbon), "alcohol" (alcool), "sofa" (canapé) ou "spinach" (épinard).
Ces commentaires anti-arabes et anti-musulmans ont au moins eu l’avantage de faire réagir plus positivement d’autres personnes et de relancer le débat sur le racisme.
"Dans un pays de plus de 300 millions d’habitants, il sera difficile d’éradiquer toute forme de racisme et de préjugés dans notre grande nation. Nous devons néanmoins veiller à marginaliser les voix de l’intolérance. Comme le dit si bien Dr. Martin Luther King: ‘Le changement ne se conduit pas avec les roues du fatalisme, mais vient à travers les difficultés et la lutte continue’ ", a commenté Dean Obeidallah dans The Daily Beast.
En annonçant une tempête de sable sur la ville de Lubbock, au Texas, la chaîne d’information locale KCBD ne s’attendait certainement pas à recevoir la foudre d’une poignée de ses habitants, offusqués par l’utilisation du mot arabe "haboob".
La tempête qui fait rage
"C’est une p* de tempête de sable les gars! Ce n’est pas un haboob! On est en Amérique… assumez!", "On appelle ça une tempête de sable… Le Texas n’est pas un pays d’enturbannés", ou encore "Depuis quand doit-on utiliser un mot musulman pour une bonne vieille tempête de poussière AMERICAINE?"…
Des commentaires, dont plusieurs xénophobes, ont été postés sur la page Facebook de la chaîne, tournant ce phénomène climatique en véritable polémique.
Jody James qui travaille pour le service national météo de Lubbock rappelle cependant les météorologues utilisent le terme "haboob" depuis au moins les années 50.
Dérivé de l’arabe "habba" ("le vent qui souffle"), il désigne de "très fortes tempêtes de poussière ou de sable qui traversent les régions chaudes et sèches." Ces tempêtes sont plus fréquentes dans le désert du Sahara, la péninsule arabe ou l’Afrique du Nord.
Mais pourquoi de telles réactions?
"Il s’agit d’un mot d’origine arabe, comme par exemple le mot algèbre. Coton vient aussi de l’arabe, et que nous le sachions ou pas, nous avons beaucoup de mots arabes dans notre lexique", fait remarquer Jody James. On peut aussi citer "lemon" (citron), "candy" (bonbon), "alcohol" (alcool), "sofa" (canapé) ou "spinach" (épinard).
Ces commentaires anti-arabes et anti-musulmans ont au moins eu l’avantage de faire réagir plus positivement d’autres personnes et de relancer le débat sur le racisme.
"Dans un pays de plus de 300 millions d’habitants, il sera difficile d’éradiquer toute forme de racisme et de préjugés dans notre grande nation. Nous devons néanmoins veiller à marginaliser les voix de l’intolérance. Comme le dit si bien Dr. Martin Luther King: ‘Le changement ne se conduit pas avec les roues du fatalisme, mais vient à travers les difficultés et la lutte continue’ ", a commenté Dean Obeidallah dans The Daily Beast.
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