Le président sortant Abdelaziz Bouteflika, 77 ans a affirmé samedi 22 mars, dans une lettre aux Algériens, diffusée par l'agence officielle APS, que ses ennuis de santé ne le disqualifient par pour un 4e mandat lors de l'élection du 17 avril.
Il a aussi promis des réformes constitutionnelles en cas de sa réélection à la suite de la contestation de sa candidature pour un nouveau quinquennat.
Depuis l'annonce de sa candidature le 22 février, les manifestations de rue se sont multipliées dans le pays, les problèmes de santé du président alimentant les doutes sur sa capacité à continuer à diriger le pays.
Au pouvoir depuis 15 ans, et âgé de 77 ans, le chef de l'Etat apparaît considérablement amoindri des suites d'un AVC en avril 2013 qui avait nécessité son hospitalisation à Paris pendant 4 mois. Son dernier discours au peuple date de mai 2012.
Vous tenez à ce que je voue mes dernières forces au parachèvement de la réalisation du programme pour lequel vous m'avez, chaque fois, donné mandat, ajoute-t-il.
Il dit que c'est avec un lourd sentiment de responsabilité qu'il a reçu les appels l'exhortant se porter candidat à la présidentielle. "Je suis en devoir de répondre positivement, car je ne suis jamais, ma vie durant, dérobé à aucun devoir au service de ma patrie."
Le chef de l'Etat sortant s'engage par ailleurs dans cette lettre à réviser la Constitution au cours de cette année s'il est réélu.
M. Bouteflika avait mis en oeuvre dans la foulée du Printemps arabe en 2011 des réformes politiques incluant une révision de la Constitution qui devrait proposer une limitation du nombre de mandats présidentiels.
Cette limitation avait été supprimée par une révision partielle de la Constitution en 2008, ce qui avait permis à M. Bouteflika de briguer un 3e quinquennat en avril 2009.
Il affirme aussi qu'il se propose de consacrer le nouveau mandat à préserver l'Algérie des effets des hostilités internes et externes avérées et potentielles (...) et à apaiser notre société (...) loin des rivalités stériles et des déchirements ravageurs.
Il faisait référence notamment aux violences inter-communautaires qui secouent la région de Ghardaïa, à 600 km au sud d'Alger, qui ont fait au moins sept morts et des centaines de blessés depuis décembre.
Il a aussi promis des réformes constitutionnelles en cas de sa réélection à la suite de la contestation de sa candidature pour un nouveau quinquennat.
"Les difficultés liées à ma santé physique actuelle ne semblent pas me disqualifier à vos yeux ou plaider en faveur de ma décharge des lourdes responsabilités qui ont eu raison d'une bonne partie de mes capacités", y affirme-t-il.
Depuis l'annonce de sa candidature le 22 février, les manifestations de rue se sont multipliées dans le pays, les problèmes de santé du président alimentant les doutes sur sa capacité à continuer à diriger le pays.
Lire: Bouteflika candidat à l'élection présidentielle: Un quatrième mandat qui dérange en Algérie
Au pouvoir depuis 15 ans, et âgé de 77 ans, le chef de l'Etat apparaît considérablement amoindri des suites d'un AVC en avril 2013 qui avait nécessité son hospitalisation à Paris pendant 4 mois. Son dernier discours au peuple date de mai 2012.
Vous tenez à ce que je voue mes dernières forces au parachèvement de la réalisation du programme pour lequel vous m'avez, chaque fois, donné mandat, ajoute-t-il.
Il dit que c'est avec un lourd sentiment de responsabilité qu'il a reçu les appels l'exhortant se porter candidat à la présidentielle. "Je suis en devoir de répondre positivement, car je ne suis jamais, ma vie durant, dérobé à aucun devoir au service de ma patrie."
"Il me coûterait de rester sourd à vos appels. Aussi, ai-je décidé pour ne point vous décevoir, de me porter candidat l'élection présidentielle du 17 avril 2014 et de mettre toute mon énergie au service de la concrétisation de vos voeux", poursuit-il.
Le chef de l'Etat sortant s'engage par ailleurs dans cette lettre à réviser la Constitution au cours de cette année s'il est réélu.
M. Bouteflika avait mis en oeuvre dans la foulée du Printemps arabe en 2011 des réformes politiques incluant une révision de la Constitution qui devrait proposer une limitation du nombre de mandats présidentiels.
Cette limitation avait été supprimée par une révision partielle de la Constitution en 2008, ce qui avait permis à M. Bouteflika de briguer un 3e quinquennat en avril 2009.
Il affirme aussi qu'il se propose de consacrer le nouveau mandat à préserver l'Algérie des effets des hostilités internes et externes avérées et potentielles (...) et à apaiser notre société (...) loin des rivalités stériles et des déchirements ravageurs.
Il faisait référence notamment aux violences inter-communautaires qui secouent la région de Ghardaïa, à 600 km au sud d'Alger, qui ont fait au moins sept morts et des centaines de blessés depuis décembre.
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