Le président turc Abdullah Gül a déclaré, dimanche 23 mars, que le blocage de Twitter, qui a suscité des critiques en Turquie et sur le plan international, serait prochainement levé.
"Il n'est pas légalement possible de fermer Internet et de tels sites" comme Twitter, a dit M. Gül aux journalistes à Ankara, avant son départ pour les Pays-Bas où se tient à partir de lundi une conférence internationale sur la sécurité nucléaire.
"Je pense que le problème sera réglé bientôt", a-t-il assuré.
"C'est évidemment une situation déplaisante pour un pays développé comme la Turquie qui est un acteur régional de poids, et en négociations avec l'Union européenne. Pour cette raison, ce problème sera surmonté rapidement", a-t-il ajouté.
Le président a également confirmé que le site de microblogging Twitter avait engagé un avocat en Turquie pour négocier avec les autorités.
"Twitter n'avait pas de représentants en Turquie. Il devrait y avoir de bons circuits de communication avec de pareils .... géants. Ils ont à présent un avocat qui travaille pour eux ici", a-t-il encore déclaré.
M. Abdullah Gül, qui est un utilisateur régulier des réseaux sociaux, a dénoncé, vendredi 21 mars, sur son compte Twitter le blocage la veille de ce réseau social par le gouvernement islamo-conservateur du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, éclaboussé par un scandale de corruption.
Le président turc est le plus haut responsable à s'être insurgé contre cette mesure.
La menace, jeudi soir, de M. Erdogan d'"éradiquer Twitter" lui a attiré l'ire de la communauté internationale.
Réputé plus modéré, M. Gül a multiplié les prises de distance publiques avec les positions intransigeantes de M. Erdogan, l'un de ses compagnons de route politique.
Le gouvernement Erdogan a indiqué avoir décidé ce blocage après que le réseau social basé aux Etats-Unis eut refusé de se conformer à des "centaines de décisions de justice" depuis janvier dernier, sur le retrait des enregistrements de conversations téléphoniques piratées.
La décision d'Ankara a été très largement perçue comme une tentative du gouvernement de faire taire les accusations de corruption mettant en cause le Premier ministre et son proche entourage, avant les élections municipales du 30 mars, aux allures de référendum pour ou contre le chef du gouvernement, au pouvoir depuis 2003.
"Il n'est pas légalement possible de fermer Internet et de tels sites" comme Twitter, a dit M. Gül aux journalistes à Ankara, avant son départ pour les Pays-Bas où se tient à partir de lundi une conférence internationale sur la sécurité nucléaire.
"Je pense que le problème sera réglé bientôt", a-t-il assuré.
"C'est évidemment une situation déplaisante pour un pays développé comme la Turquie qui est un acteur régional de poids, et en négociations avec l'Union européenne. Pour cette raison, ce problème sera surmonté rapidement", a-t-il ajouté.
Le président a également confirmé que le site de microblogging Twitter avait engagé un avocat en Turquie pour négocier avec les autorités.
"Twitter n'avait pas de représentants en Turquie. Il devrait y avoir de bons circuits de communication avec de pareils .... géants. Ils ont à présent un avocat qui travaille pour eux ici", a-t-il encore déclaré.
M. Abdullah Gül, qui est un utilisateur régulier des réseaux sociaux, a dénoncé, vendredi 21 mars, sur son compte Twitter le blocage la veille de ce réseau social par le gouvernement islamo-conservateur du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, éclaboussé par un scandale de corruption.
Le président turc est le plus haut responsable à s'être insurgé contre cette mesure.
La menace, jeudi soir, de M. Erdogan d'"éradiquer Twitter" lui a attiré l'ire de la communauté internationale.
Réputé plus modéré, M. Gül a multiplié les prises de distance publiques avec les positions intransigeantes de M. Erdogan, l'un de ses compagnons de route politique.
Le gouvernement Erdogan a indiqué avoir décidé ce blocage après que le réseau social basé aux Etats-Unis eut refusé de se conformer à des "centaines de décisions de justice" depuis janvier dernier, sur le retrait des enregistrements de conversations téléphoniques piratées.
La décision d'Ankara a été très largement perçue comme une tentative du gouvernement de faire taire les accusations de corruption mettant en cause le Premier ministre et son proche entourage, avant les élections municipales du 30 mars, aux allures de référendum pour ou contre le chef du gouvernement, au pouvoir depuis 2003.
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