Un tribunal administratif d'Ankara a ordonné mercredi la levée de la décision très controversée du gouvernement turc de bloquer l'accès au réseau Twitter dans le pays, ont rapporté les médias turcs.
L'autorité turque des télécommunications (TIB) a bloqué, jeudi soir, le réseau de microblogging, accusé par le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan de propager les accusations de corruption qui visent son régime à la veille des élections municipales du 30 mars.
Cette mesure est "contraire aux principes de l'Etat de droit", a estimé le tribunal de la capitale dans son jugement, cité par la chaîne d'information CNN-Türk.
L'opposition parlementaire et plusieurs organisations non-gouvernementales avaient saisi la justice après la décision des autorités.
La TIB peut désormais faire appel de la décision du tribunal mais est contrainte de lever le blocage en attendant que la juridiction d'appel statue sur sa requête.
Le blocage de Twitter a été largement contourné par les internautes turques mais il a provoqué une avalanche de critiques, qui ont dénoncé une mesure de "censure" et la dérive autoritaire du régime islamo-conservateur turc, au pouvoir depuis 2002.
M. Erdogan est affaibli depuis la mi-décembre par une vaste affaire politico-financière, dont il accuse ses ex-alliés de l'organisation du prédicateur musulman Fethullah Gülen, qui vit aux Etats-Unis, d'être les instigateurs.
Suite à son blocage, le réseau social n'avait jamais été aussi utilisé en Turquie par les internautes, qui n'ont eu aucun mal à contourner cette interdiction.
L'autorité turque des télécommunications (TIB) a bloqué, jeudi soir, le réseau de microblogging, accusé par le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan de propager les accusations de corruption qui visent son régime à la veille des élections municipales du 30 mars.
Cette mesure est "contraire aux principes de l'Etat de droit", a estimé le tribunal de la capitale dans son jugement, cité par la chaîne d'information CNN-Türk.
L'opposition parlementaire et plusieurs organisations non-gouvernementales avaient saisi la justice après la décision des autorités.
La TIB peut désormais faire appel de la décision du tribunal mais est contrainte de lever le blocage en attendant que la juridiction d'appel statue sur sa requête.
Le blocage de Twitter a été largement contourné par les internautes turques mais il a provoqué une avalanche de critiques, qui ont dénoncé une mesure de "censure" et la dérive autoritaire du régime islamo-conservateur turc, au pouvoir depuis 2002.
M. Erdogan est affaibli depuis la mi-décembre par une vaste affaire politico-financière, dont il accuse ses ex-alliés de l'organisation du prédicateur musulman Fethullah Gülen, qui vit aux Etats-Unis, d'être les instigateurs.
#Turquie : la justice ordonne la levée du #blocage du réseau #Twitter pic.twitter.com/Ckip7roCZx
— Afef Elgharbi (@AfGharbi) 26 Mars 2014
Suite à son blocage, le réseau social n'avait jamais été aussi utilisé en Turquie par les internautes, qui n'ont eu aucun mal à contourner cette interdiction.
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