"Le message que nous faisons passer est que le mouvement Ennahdha est un parti démocratique", s'est félicité Rached Ghannouchi, leader du parti islamiste.
En ce troisième et dernier jour du référendum organisé par son parti, en vue du maintien ou du report du congrès exceptionnel prévu cet été, les dirigeants d'Ennahdha ne cachent pas leur satisfaction. C'est une leçon de démocratie interne, ont-ils répété à chacune de leur déclaration.
"Il s'est avéré qu'Ennahdha devait gérer deux échéances. Une échéance interne, celle de la tenue du congrès exceptionnel, et une externe, celle de la bataille des élections", a déclaré Rached Ghannouchi, justifiant la question du report du congrès.
"La décision de tenir un congrès exceptionnel a été prise lors du dernier congrès, la plus haute institution du mouvement. Cette décision ne pouvait être annulée ni par le bureau exécutif, ni par le conseil de la Choura. Il était alors nécessaire de consulter les membres du parti qui forment le pouvoir constituant", a-t-il précisé.
"Pour instituer une démocratie en Tunisie, il faut d'abord l'instituer au sein des partis. Il faut également l'instituer dans la famille, dans l'école ou dans l'administration. Nous sommes face à une opération éducative qu'est l'exercice de la démocratie", a encore affirmé le président d'Ennahdha.
"Donner l'exemple"
Sur la page Facebook du parti, les publications se multiplient. Medenine, Sfax, Tunis, Sousse... les photos et les vidéos des adhérents d'Ennahdha qui affluent pour participer au référendum sont légion. Le parti Ennahdha transforme l'opération de vote en opération de communication, "une leçon donnée au monde" selon laquelle l'islamisme et la démocratie seraient loin d'être incompatibles.
"Aujourd'hui le mouvement Ennahdha a pris un rendez-vous avec l'Histoire", a lancé Farida Labidi, députée du parti. "C'est la cinquième fois que nous organisons un référendum, mais la première fois que cela se fait publiquement", les activités d'Ennahdha se déroulant dans le secret sous la dictature de Ben Ali, a-t-elle déclaré.
"Nous avons donné une leçon de démocratie, car celui qui ne la vit pas au sein de son parti, ne saurait l'exercer en politique. Nous espérons avoir donné un exemple concret de ce qu'est la démocratie interne et que cela serve pour la démocratie en Tunisie", a ajouté la députée.
"Nous sommes un mouvement révolutionnaire"
"Le référendum est un concept islamique, il ne vient pas d'ailleurs", a affirmé un militant d'Ennahdha à Nefza. "Nous appelons l'ensemble des partis et des organisations à adopter cette notion, car pour qu'ils aient une assise populaire, il faut qu'ils reviennent à la base", a-t-il encore déclaré.
"Nous sommes un mouvement révolutionnaire!", a renchéri un autre militant.
Si les raisons avancées pour le report du congrès exceptionnel d'Ennahdha sont principalement d'ordre organisationnel, le parti connait quelques dissensions en son sein et certains militants (responsables et députés) ont décidé de présenter leur démission du parti. Hamadi Jebali a quant à lui décidé de démissionner de son poste de Secrétaire général du parti, annonçant dans la foulée que s'il se présentait à l'élection présidentielle, il le ferait en tant qu'indépendant.
Le maintien du congrès exceptionnel à la date prévue pourrait révéler au grand jour ces dissensions, à quelques mois de l'élection. "C'est un argument qui a effectivement été avancé, chacun ayant ses raisons", avait commenté Zied Ladhari.
Les résultats du référendum seront annoncés jeudi, a indiqué le parti. Sauf surprise, ils devraient se traduire par le report du congrès.
En ce troisième et dernier jour du référendum organisé par son parti, en vue du maintien ou du report du congrès exceptionnel prévu cet été, les dirigeants d'Ennahdha ne cachent pas leur satisfaction. C'est une leçon de démocratie interne, ont-ils répété à chacune de leur déclaration.
"Il s'est avéré qu'Ennahdha devait gérer deux échéances. Une échéance interne, celle de la tenue du congrès exceptionnel, et une externe, celle de la bataille des élections", a déclaré Rached Ghannouchi, justifiant la question du report du congrès.
"La décision de tenir un congrès exceptionnel a été prise lors du dernier congrès, la plus haute institution du mouvement. Cette décision ne pouvait être annulée ni par le bureau exécutif, ni par le conseil de la Choura. Il était alors nécessaire de consulter les membres du parti qui forment le pouvoir constituant", a-t-il précisé.
LIRE AUSSI: Les raisons du référendum d'Ennahdha
"Pour instituer une démocratie en Tunisie, il faut d'abord l'instituer au sein des partis. Il faut également l'instituer dans la famille, dans l'école ou dans l'administration. Nous sommes face à une opération éducative qu'est l'exercice de la démocratie", a encore affirmé le président d'Ennahdha.
"Donner l'exemple"
Sur la page Facebook du parti, les publications se multiplient. Medenine, Sfax, Tunis, Sousse... les photos et les vidéos des adhérents d'Ennahdha qui affluent pour participer au référendum sont légion. Le parti Ennahdha transforme l'opération de vote en opération de communication, "une leçon donnée au monde" selon laquelle l'islamisme et la démocratie seraient loin d'être incompatibles.
"Aujourd'hui le mouvement Ennahdha a pris un rendez-vous avec l'Histoire", a lancé Farida Labidi, députée du parti. "C'est la cinquième fois que nous organisons un référendum, mais la première fois que cela se fait publiquement", les activités d'Ennahdha se déroulant dans le secret sous la dictature de Ben Ali, a-t-elle déclaré.
"Nous avons donné une leçon de démocratie, car celui qui ne la vit pas au sein de son parti, ne saurait l'exercer en politique. Nous espérons avoir donné un exemple concret de ce qu'est la démocratie interne et que cela serve pour la démocratie en Tunisie", a ajouté la députée.
"Nous sommes un mouvement révolutionnaire"
"Le référendum est un concept islamique, il ne vient pas d'ailleurs", a affirmé un militant d'Ennahdha à Nefza. "Nous appelons l'ensemble des partis et des organisations à adopter cette notion, car pour qu'ils aient une assise populaire, il faut qu'ils reviennent à la base", a-t-il encore déclaré.
"Nous sommes un mouvement révolutionnaire!", a renchéri un autre militant.
Post by حركة النهضة بنفزة.
Si les raisons avancées pour le report du congrès exceptionnel d'Ennahdha sont principalement d'ordre organisationnel, le parti connait quelques dissensions en son sein et certains militants (responsables et députés) ont décidé de présenter leur démission du parti. Hamadi Jebali a quant à lui décidé de démissionner de son poste de Secrétaire général du parti, annonçant dans la foulée que s'il se présentait à l'élection présidentielle, il le ferait en tant qu'indépendant.
Le maintien du congrès exceptionnel à la date prévue pourrait révéler au grand jour ces dissensions, à quelques mois de l'élection. "C'est un argument qui a effectivement été avancé, chacun ayant ses raisons", avait commenté Zied Ladhari.
Les résultats du référendum seront annoncés jeudi, a indiqué le parti. Sauf surprise, ils devraient se traduire par le report du congrès.
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