Le Premier ministre britannique David Cameron a ordonné une enquête sur les Frères musulmans en raison d'inquiétudes sur les activités au Royaume-Uni de ce mouvement islamiste, classé organisation terroriste en Egypte après leur destitution du pouvoir par l'armée, a indiqué mardi Downing Street.
"Le Premier ministre a ordonné une évaluation, menée en interne par le gouvernement, sur la philosophie et les activités des Frères musulmans, et sur la politique du gouvernement vis-à-vis de l'organisation", a déclaré mardi un porte-parole du Premier ministre.
Cette enquête est dirigée par l'ambassadeur du Royaume-Uni en Arabie Saoudite John Jenkins. Début mars, Riyad avait classé la confrérie organisation terroriste, affichant publiquement son hostilité au mouvement islamiste et soutenant le pouvoir militaire égyptien.
Selon le journal The Times, les services de renseignement britanniques sont chargés de rassembler les informations sur la confrérie à l'étranger et au Royaume-Uni, notamment le nombre de membres qui y ont trouvé refuge après la destitution en Egypte du président issu de ses rangs, Mohamed Morsi le 3 juillet 2013.
Le quotidien fait état d'informations selon lesquelles des dirigeants du mouvement se sont réunis à Londres fin 2013 pour décider d'une réponse à la situation en Egypte.
Dans ce pays, les autorités installées par l'armée après la destitution de Mohamed Morsi, qui ont classé les Frères musulmans comme "organisation terroriste", se livrent à une répression implacable contre le mouvement. La quasi-totalité des dirigeants ont été arrêtés et, à l'instar du président destitué, ils encourent la peine de mort dans divers procès.
Depuis juillet, des groupes jihadistes multiplient les attaques contre les forces de l'ordre, qui ont fait plus de 200 morts, et un attentat meurtrier a même visé des touristes. Ces violences ont été attribuées par les autorités aux Frères musulmans, mais l'organisation a démenti.
"Le Premier ministre a ordonné une évaluation, menée en interne par le gouvernement, sur la philosophie et les activités des Frères musulmans, et sur la politique du gouvernement vis-à-vis de l'organisation", a déclaré mardi un porte-parole du Premier ministre.
"Etant donné les inquiétudes exprimées sur le groupe et ses liens présumés avec l'extrémisme et la violence, il est légitime et avisé de tenter de mieux comprendre ce que les Frères musulmans représentent, comment ils comptent réaliser leurs buts et ce que cela implique pour la Grande-Bretagne", a ajouté le porte-parole.
Cette enquête est dirigée par l'ambassadeur du Royaume-Uni en Arabie Saoudite John Jenkins. Début mars, Riyad avait classé la confrérie organisation terroriste, affichant publiquement son hostilité au mouvement islamiste et soutenant le pouvoir militaire égyptien.
Lire: Tensions diplomatiques dans les pays du Golfe: Le Qatar paye le prix de son soutien aux Frères musulmans
Selon le journal The Times, les services de renseignement britanniques sont chargés de rassembler les informations sur la confrérie à l'étranger et au Royaume-Uni, notamment le nombre de membres qui y ont trouvé refuge après la destitution en Egypte du président issu de ses rangs, Mohamed Morsi le 3 juillet 2013.
Le quotidien fait état d'informations selon lesquelles des dirigeants du mouvement se sont réunis à Londres fin 2013 pour décider d'une réponse à la situation en Egypte.
Dans ce pays, les autorités installées par l'armée après la destitution de Mohamed Morsi, qui ont classé les Frères musulmans comme "organisation terroriste", se livrent à une répression implacable contre le mouvement. La quasi-totalité des dirigeants ont été arrêtés et, à l'instar du président destitué, ils encourent la peine de mort dans divers procès.
Lire: Un procès unique, une condamnation collective, les dérives judiciaires en Égypte
Depuis juillet, des groupes jihadistes multiplient les attaques contre les forces de l'ordre, qui ont fait plus de 200 morts, et un attentat meurtrier a même visé des touristes. Ces violences ont été attribuées par les autorités aux Frères musulmans, mais l'organisation a démenti.
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