En visite à Bruxelles, en Belgique, le Président tunisien Moncef Marzouki a prononcé un discours devant les députés et sénateurs belges, un discours axé sur la "solidarité entre les peuples". Une occasion pour le Président de se faire "l'agent publicitaire" de la Tunisie, de demander la reconversion de la dette tunisienne et d'appeler les Belges à visiter la Tunisie.
"La Tunisie traverse aujourd’hui la période la plus délicate de son histoire depuis l’indépendance. Elle a donc un besoin urgent de solidarité de la part de tous les peuples démocratiques et du peuple belge en particulier", a-t-il déclaré.
"Nous attendons de l'Europe et de la Belgique plus que des promesses"
"Nous avons maîtrisé la crise politique et la crise sécuritaire mais nous faisons face à une crise économique qui pourrait menacer tous (nos) acquis fragiles. La révolution qui nous a apporté la liberté a aussi gravement perturbé le tourisme, l’investissement national et étranger. Elle a de ce fait aggravé momentanément le problème du chômage qui a été l’un des facteurs clé du déclenchement de la révolution", a déploré le président de la République tunisienne.
Un tableau noir dressé pour introduire sa demande de "reconsidération de la dette". "Face à cette crise financière et économique, nous attendons de l'Europe et de la Belgique plus que des promesses ou des aides ponctuelles", a-t-il affirmé.
"La solution pour la Tunisie qui a honoré et honorera toujours ses engagements est de transformer sinon la totalité du moins la plus grande partie possible de notre dette extérieure en source de financements de projets de développement dont profiteraient automatiquement les entreprises nationales des pays qui accepteraient cette nouvelle approche", a poursuivi Moncef Marzouki, ajoutant que la "dette nous coûte annuellement l’équivalent du budget que nous allouons au développement régional".
"Transformer la dette en projets économiques signifie tout simplement que nous pouvons construire deux fois plus de routes, d’hôpitaux, d’écoles et sortir des centaines de milliers de nos jeunes du cauchemar du chômage et d’une vie gâchée", a-t-il assuré.
"Laissez-moi sans fausse honte faire l’agent publicitaire pour mon pays"
Réitérant son appel à la solidarité de la Belgique, Moncef Marzouki a demandé aux investisseurs belges "de venir en masse en Tunisie" et a évoqué un "tourisme politiquement responsable". "Laissez moi sans fausse honte faire l'agent publicitaire pour mon pays", a-t-il lancé, vantant les attraits de la diversité tunisienne, en plus des "belles plages" et de "magnifiques déserts": "La Tunisie de toutes les rencontres et de toutes les promesses".
"La Tunisie traverse aujourd’hui la période la plus délicate de son histoire depuis l’indépendance. Elle a donc un besoin urgent de solidarité de la part de tous les peuples démocratiques et du peuple belge en particulier", a-t-il déclaré.
"Nous attendons de l'Europe et de la Belgique plus que des promesses"
"Nous avons maîtrisé la crise politique et la crise sécuritaire mais nous faisons face à une crise économique qui pourrait menacer tous (nos) acquis fragiles. La révolution qui nous a apporté la liberté a aussi gravement perturbé le tourisme, l’investissement national et étranger. Elle a de ce fait aggravé momentanément le problème du chômage qui a été l’un des facteurs clé du déclenchement de la révolution", a déploré le président de la République tunisienne.
Un tableau noir dressé pour introduire sa demande de "reconsidération de la dette". "Face à cette crise financière et économique, nous attendons de l'Europe et de la Belgique plus que des promesses ou des aides ponctuelles", a-t-il affirmé.
"La solution pour la Tunisie qui a honoré et honorera toujours ses engagements est de transformer sinon la totalité du moins la plus grande partie possible de notre dette extérieure en source de financements de projets de développement dont profiteraient automatiquement les entreprises nationales des pays qui accepteraient cette nouvelle approche", a poursuivi Moncef Marzouki, ajoutant que la "dette nous coûte annuellement l’équivalent du budget que nous allouons au développement régional".
"Transformer la dette en projets économiques signifie tout simplement que nous pouvons construire deux fois plus de routes, d’hôpitaux, d’écoles et sortir des centaines de milliers de nos jeunes du cauchemar du chômage et d’une vie gâchée", a-t-il assuré.
"Laissez-moi sans fausse honte faire l’agent publicitaire pour mon pays"
Réitérant son appel à la solidarité de la Belgique, Moncef Marzouki a demandé aux investisseurs belges "de venir en masse en Tunisie" et a évoqué un "tourisme politiquement responsable". "Laissez moi sans fausse honte faire l'agent publicitaire pour mon pays", a-t-il lancé, vantant les attraits de la diversité tunisienne, en plus des "belles plages" et de "magnifiques déserts": "La Tunisie de toutes les rencontres et de toutes les promesses".
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