Le local du puissant syndicat tunisien UGTT a été saccagé mercredi dans la ville de Ben Guerdane par des manifestants reprochant à l'organisation de ne pas soutenir une grève pour obtenir la réouverture d'un poste frontière avec la Libye.
Des dizaines de jeunes ont envahi les bureaux du syndicat et jeté documents et meubles dans la rue avant d'y mettre le feu. A l'intérieur du bâtiment, des équipements ont aussi été brûlés, selon un photographe de l'AFP.
Des témoins, interrogés par l'AFP, ont indiqué que les assaillants avaient pris la fuite lorsque la police est arrivée sur les lieux.
L'UGTT n'a pas soutenu l'appel à une grève indéfinie lancée par une partie de la population de Ben Guerdane, qui réclame la réouverture du poste frontière de Ras Jedir, fermé depuis début mars.
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, la Centrale syndicale a affirmé avoir prévenu le ministère de l'Intérieur des risques encourus et demandé aux autorités de protéger son local à Ben Guerdane.
"Nous faisons porter la responsabilité aux autorités locales et régionales pour n'avoir pas pris les mesures nécessaires, malgré les avertissements", a fustigé l'UGTT, demandant l'ouverture d'une enquête à ce sujet.
L'UGTT a également mis en garde contre ces "actes criminels" et les dangers de tels agissement sur la "situation sécuritaire et sociale".
Le post frontière de Ras Jedir, haut lieu du commerce informel (carburant, produits alimentaires et manufacturés) entre la Tunisie et la Libye est crucial pour l'économie régionale.
Lundi, une grève générale avait paralysé toute la ville et mercredi, nombre de magasins et d'écoles n'avaient pas ouvert leurs portes.
En janvier 2013, Ben Guerdane avait déjà connu une semaine de heurts entre policiers et manifestants à la suite d'une précédente fermeture de Ras Jedir.
Le gouvernement tunisien s'est engagé à "éliminer le fléau de la contrebande et du commerce parallèle qui causent d'énormes pertes à l'économie".
Le ministère de la Défense a de son côté averti dans un communiqué mardi que des mesures seraient prises contre ceux qui contourneraient la fermeture du poste frontière en passant par la zone tampon frontalière, dans le cadre de la lutte "contre la contrebande, le terrorisme et le crime organisé".
Des dizaines de jeunes ont envahi les bureaux du syndicat et jeté documents et meubles dans la rue avant d'y mettre le feu. A l'intérieur du bâtiment, des équipements ont aussi été brûlés, selon un photographe de l'AFP.
Des témoins, interrogés par l'AFP, ont indiqué que les assaillants avaient pris la fuite lorsque la police est arrivée sur les lieux.
L'UGTT n'a pas soutenu l'appel à une grève indéfinie lancée par une partie de la population de Ben Guerdane, qui réclame la réouverture du poste frontière de Ras Jedir, fermé depuis début mars.
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, la Centrale syndicale a affirmé avoir prévenu le ministère de l'Intérieur des risques encourus et demandé aux autorités de protéger son local à Ben Guerdane.
"Nous faisons porter la responsabilité aux autorités locales et régionales pour n'avoir pas pris les mesures nécessaires, malgré les avertissements", a fustigé l'UGTT, demandant l'ouverture d'une enquête à ce sujet.
L'UGTT a également mis en garde contre ces "actes criminels" et les dangers de tels agissement sur la "situation sécuritaire et sociale".
Le post frontière de Ras Jedir, haut lieu du commerce informel (carburant, produits alimentaires et manufacturés) entre la Tunisie et la Libye est crucial pour l'économie régionale.
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Lundi, une grève générale avait paralysé toute la ville et mercredi, nombre de magasins et d'écoles n'avaient pas ouvert leurs portes.
En janvier 2013, Ben Guerdane avait déjà connu une semaine de heurts entre policiers et manifestants à la suite d'une précédente fermeture de Ras Jedir.
Le gouvernement tunisien s'est engagé à "éliminer le fléau de la contrebande et du commerce parallèle qui causent d'énormes pertes à l'économie".
Le ministère de la Défense a de son côté averti dans un communiqué mardi que des mesures seraient prises contre ceux qui contourneraient la fermeture du poste frontière en passant par la zone tampon frontalière, dans le cadre de la lutte "contre la contrebande, le terrorisme et le crime organisé".
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