La Cour suprême de Turquie a estimé, mercredi 2 avril, que le blocage des messages sur la plateforme de microblogging Twitter violait le droit, a annoncé la chaîne de télévision privée NTV.
La Cour a ordonné la levée du blocage de la plateforme, et adressé une double injonction à l'autorité turque des télécommunications (TIB) et au gouvernement demandant de "faire le nécessaire", selon la NTV.
Le blocage du réseau Twitter est effectif depuis le 20 mars, sur instructions du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, décidé à en finir avec la diffusion quotidienne sur internet, depuis des semaines, d'accusations de corruption.
Un tribunal administratif d'Ankara avait ordonné mercredi dernier la levée de la décision du gouvernement turc, très controversée en Turquie et à l'étranger, de bloquer l'accès au réseau Twitter dans le pays.
L'opposition parlementaire et plusieurs organisations non-gouvernementales avaient saisi la justice après la décision des autorités.
Même si le blocage de Twitter a été largement contourné par les internautes turcs, il a provoqué une avalanche de critiques, qui ont dénoncé une mesure de "censure" et la dérive autoritaire du pouvoir islamo-conservateur turc, au pouvoir depuis 2002.
Une semaine après le réseau Twitter, le gouvernement turc avait également bloqué jeudi dernier l'accès à YouTube, après la diffusion sur internet de l'enregistrement d'une réunion confidentielle évoquant une intervention militaire turque en Syrie.
A trois jours d'élections municipales cruciales pour le gouvernement, cette fuite, dernière d'une longue série, avait provoqué la fureur de M. Erdogan, qui avait dénoncé un "acte ignoble, lâche, immoral" et promis à ses auteurs de les poursuivre "jusque dans leurs caves".
M. Erdogan est affaibli depuis la mi-décembre par une vaste affaire politico-financière, dont il accuse ses ex-alliés de l'organisation du prédicateur musulman Fethullah Gülen, qui vit aux Etats-Unis, d'être les instigateurs.
Malgré ce scandale, le Parti de la justice et du développement (AKP) de M. Erdogan a largement remporté les élections municipales, mais l'opposition affirme que le scrutin a été marqué par des fraudes.
La Cour a ordonné la levée du blocage de la plateforme, et adressé une double injonction à l'autorité turque des télécommunications (TIB) et au gouvernement demandant de "faire le nécessaire", selon la NTV.
Le blocage du réseau Twitter est effectif depuis le 20 mars, sur instructions du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, décidé à en finir avec la diffusion quotidienne sur internet, depuis des semaines, d'accusations de corruption.
Un tribunal administratif d'Ankara avait ordonné mercredi dernier la levée de la décision du gouvernement turc, très controversée en Turquie et à l'étranger, de bloquer l'accès au réseau Twitter dans le pays.
L'opposition parlementaire et plusieurs organisations non-gouvernementales avaient saisi la justice après la décision des autorités.
Même si le blocage de Twitter a été largement contourné par les internautes turcs, il a provoqué une avalanche de critiques, qui ont dénoncé une mesure de "censure" et la dérive autoritaire du pouvoir islamo-conservateur turc, au pouvoir depuis 2002.
Une semaine après le réseau Twitter, le gouvernement turc avait également bloqué jeudi dernier l'accès à YouTube, après la diffusion sur internet de l'enregistrement d'une réunion confidentielle évoquant une intervention militaire turque en Syrie.
A trois jours d'élections municipales cruciales pour le gouvernement, cette fuite, dernière d'une longue série, avait provoqué la fureur de M. Erdogan, qui avait dénoncé un "acte ignoble, lâche, immoral" et promis à ses auteurs de les poursuivre "jusque dans leurs caves".
M. Erdogan est affaibli depuis la mi-décembre par une vaste affaire politico-financière, dont il accuse ses ex-alliés de l'organisation du prédicateur musulman Fethullah Gülen, qui vit aux Etats-Unis, d'être les instigateurs.
Malgré ce scandale, le Parti de la justice et du développement (AKP) de M. Erdogan a largement remporté les élections municipales, mais l'opposition affirme que le scrutin a été marqué par des fraudes.
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