Le président Barack Obama reçoit ce vendredi le Premier ministre tunisien Mehdi Jomâa pour signifier le soutien des Etats-Unis à la "transition historique" démocratique en Tunisie, selon la Maison Blanche.
MM. Obama et Jomâa vont se retrouver dans le Bureau ovale à partir de 14H10 (19H10 heure de Tunis), selon le programme quotidien de la présidence américaine. Des déclarations à la presse sont prévues.
De même source, "le président a l'intention de discuter de l'engagement des dirigeants tunisiens aux progrès de la démocratie et de la façon dont les Etats-Unis peuvent davantage soutenir la transition (politique) historique en Tunisie".
Les discussions porteront sur "l'aide économique, politique et en matière de sécurité des Etats-Unis pour soutenir le programme de réformes du Premier ministre, ainsi que la stabilité de la Tunisie", a souligné l'exécutif américain.
La visite à la Maison Blanche sera le point d'orgue du séjour à Washington de M. Jomâa, qui mercredi devant le groupe de réflexion CSIS a plaidé pour que son pays bénéficie d'une "relation économique avec les Etats-Unis comparable à (celle que la Tunisie) a avec l'Europe".
Lors de son passage dans la capitale fédérale américaine, M. Jomaâ devait aussi rencontrer le numéro deux du département d'Etat William Burns, et être reçu au Congrès, au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale.
Le secrétaire d'Etat John Kerry s'était rendu quelques heures mi-février à Tunis pour assurer le pays précurseur des "Printemps arabes" du soutien des Etats-Unis dans sa "transition vers la démocratie", trois ans après la révolution qui a chassé du pouvoir le régime autoritaire de Zine El Abidine Ben Ali. Washington a fourni une assistance de près de 400 millions de dollars à la Tunisie depuis 2011.
Les Américains ont toutefois été la cible en septembre 2012 d'une attaque contre leur ambassade à Tunis, attribuée à la mouvance salafiste jihadiste Ansar Asharia, désignée comme organisation "terroriste" par les deux gouvernements.
M. Jomâa, à la tête d'un gouvernement apolitique formé en janvier après le départ du pouvoir d'une coalition menée par le parti islamiste Ennahdha, tente de remédier à la situation économique dans son pays, anémique depuis le soulèvement populaire de 2011.
La Tunisie, confrontée à un essor de la mouvance islamiste jihadiste, a connu une année 2013 mouvementée et marquée notamment par les assassinats de deux opposants politiques, attribués à des extrémistes religieux.
MM. Obama et Jomâa vont se retrouver dans le Bureau ovale à partir de 14H10 (19H10 heure de Tunis), selon le programme quotidien de la présidence américaine. Des déclarations à la presse sont prévues.
De même source, "le président a l'intention de discuter de l'engagement des dirigeants tunisiens aux progrès de la démocratie et de la façon dont les Etats-Unis peuvent davantage soutenir la transition (politique) historique en Tunisie".
Les discussions porteront sur "l'aide économique, politique et en matière de sécurité des Etats-Unis pour soutenir le programme de réformes du Premier ministre, ainsi que la stabilité de la Tunisie", a souligné l'exécutif américain.
La visite à la Maison Blanche sera le point d'orgue du séjour à Washington de M. Jomâa, qui mercredi devant le groupe de réflexion CSIS a plaidé pour que son pays bénéficie d'une "relation économique avec les Etats-Unis comparable à (celle que la Tunisie) a avec l'Europe".
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Les Américains ont toutefois été la cible en septembre 2012 d'une attaque contre leur ambassade à Tunis, attribuée à la mouvance salafiste jihadiste Ansar Asharia, désignée comme organisation "terroriste" par les deux gouvernements.
M. Jomâa, à la tête d'un gouvernement apolitique formé en janvier après le départ du pouvoir d'une coalition menée par le parti islamiste Ennahdha, tente de remédier à la situation économique dans son pays, anémique depuis le soulèvement populaire de 2011.
La Tunisie, confrontée à un essor de la mouvance islamiste jihadiste, a connu une année 2013 mouvementée et marquée notamment par les assassinats de deux opposants politiques, attribués à des extrémistes religieux.
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