Le ministre koweitien de la Justice et des Affaires islamiques, Nayef Al Ajmi, a affirmé au journal Al Rai avoir présenté sa démission, à peine 3 mois après sa nomination.
Al Ajmi est soupçonné par les États-Unis de financer un groupe jihadiste en Syrie. Des accusations que réfute le ministre ainsi que le gouvernement koweïtien. Il a affirme au journal avoir présenté sa démission pour des "raisons de santé" et "avant les accusations américaines".
"Le gouvernement a pris note avec mécontentement des accusations d'un responsable américain portant préjudice au ministre de la Justice et des Affaires islamiques", avait indiqué le cabinet koweïtien dans un communiqué cité par l'AFP.
Le communiqué faisait référence à une déclaration du sous-secrétaire américain au Trésor chargé des affaires liées au terrorisme et au renseignement financier, David Cohen, explique l'agence.
"Ajmi a un passé de promoteur du jihad en Syrie (...) Son portrait a orné des posters de collecte de fonds d'un important financier du Front al-Nosra", formé de jihadistes liés à Al-Qaïda, a-t-il déclaré dans une conférence publique.
Un reportage du journal français Le Monde publié jeudi 3 avril, rapporte que "les fonds pour le jihad en Syrie s'épuisent au Koweït".
"Selon un rapport du Brookings Doha Center, des centaines de millions de dollars, au moins, sont ainsi partis ces trois dernières années du Koweït vers les groupes armés syriens, profitant de la relative liberté d'expression qui règne dans l'émirat ainsi que du laxisme de la législation bancaire locale", rappelle le journal. "Le montant de cette aide privée reste nettement inférieur aux versements étatiques, provenant du Qatar et de l'Arabie saoudite, les deux principaux pourvoyeurs en armes de la rébellion."
Al Ajmi est soupçonné par les États-Unis de financer un groupe jihadiste en Syrie. Des accusations que réfute le ministre ainsi que le gouvernement koweïtien. Il a affirme au journal avoir présenté sa démission pour des "raisons de santé" et "avant les accusations américaines".
"Le gouvernement a pris note avec mécontentement des accusations d'un responsable américain portant préjudice au ministre de la Justice et des Affaires islamiques", avait indiqué le cabinet koweïtien dans un communiqué cité par l'AFP.
Le communiqué faisait référence à une déclaration du sous-secrétaire américain au Trésor chargé des affaires liées au terrorisme et au renseignement financier, David Cohen, explique l'agence.
"Ajmi a un passé de promoteur du jihad en Syrie (...) Son portrait a orné des posters de collecte de fonds d'un important financier du Front al-Nosra", formé de jihadistes liés à Al-Qaïda, a-t-il déclaré dans une conférence publique.
Un reportage du journal français Le Monde publié jeudi 3 avril, rapporte que "les fonds pour le jihad en Syrie s'épuisent au Koweït".
"Selon un rapport du Brookings Doha Center, des centaines de millions de dollars, au moins, sont ainsi partis ces trois dernières années du Koweït vers les groupes armés syriens, profitant de la relative liberté d'expression qui règne dans l'émirat ainsi que du laxisme de la législation bancaire locale", rappelle le journal. "Le montant de cette aide privée reste nettement inférieur aux versements étatiques, provenant du Qatar et de l'Arabie saoudite, les deux principaux pourvoyeurs en armes de la rébellion."
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