Le parquet général tunisien a annoncé, lundi 7 avril, avoir fait appel du verdict de sept ans de prison prononcé à l'encontre des deux policiers violeurs et réclame qu'ils soient rejugés en vertu d'un article prévoyant la peine de mort.
"Le parquet tient à la qualification des faits comme étant des rapports sexuels sous la contrainte avec menace d'usage de violence, aux termes de l'article 227 alinéa 1 du Code pénal", qui prévoit la peine capitale, a déclaré lundi à l'AFP Sofiène Sliti, son porte-parole.
Un moratoire de fait sur les exécutions existe toutefois depuis le début des années 1990 en Tunisie.
Les deux policiers ont été reconnus coupables le 31 mars d'avoir violé une jeune femme à tour de rôle en septembre 2012. Un troisième, poursuivi pour avoir extorqué de l'argent au petit ami de la victime, doit purger une peine de deux ans de détention.
M. Sliti a expliqué que le tribunal avait requalifié en première instance les faits en ne retenant pas l'usage de la violence, et que les policiers avaient aussi bénéficié de circonstances atténuantes aux termes de l'article 53 du Code pénal mais celles-ci n'ont pas été explicitées.
Les avocats de la jeune femme et plusieurs organisations de défense des droits humains et des femmes ont dénoncé une sentence "trop clémente".
Cette affaire a provoqué un vaste scandale en Tunisie et à l'étranger peu après l'arrestation des policiers, le Parquet ayant un temps voulu poursuivre la victime et son fiancé pour atteinte à la pudeur. Les agents avaient en effet affirmé avoir surpris le couple en train d'avoir des relations sexuelles dans une voiture.
La jeune femme, âgée de 27 ans au moment des faits, a publié en France un livre racontant son histoire sous le titre "Coupable d'avoir été violée", sous le pseudonyme de Meriem Ben Mohamed.
"Le parquet tient à la qualification des faits comme étant des rapports sexuels sous la contrainte avec menace d'usage de violence, aux termes de l'article 227 alinéa 1 du Code pénal", qui prévoit la peine capitale, a déclaré lundi à l'AFP Sofiène Sliti, son porte-parole.
Un moratoire de fait sur les exécutions existe toutefois depuis le début des années 1990 en Tunisie.
Les deux policiers ont été reconnus coupables le 31 mars d'avoir violé une jeune femme à tour de rôle en septembre 2012. Un troisième, poursuivi pour avoir extorqué de l'argent au petit ami de la victime, doit purger une peine de deux ans de détention.
M. Sliti a expliqué que le tribunal avait requalifié en première instance les faits en ne retenant pas l'usage de la violence, et que les policiers avaient aussi bénéficié de circonstances atténuantes aux termes de l'article 53 du Code pénal mais celles-ci n'ont pas été explicitées.
Les avocats de la jeune femme et plusieurs organisations de défense des droits humains et des femmes ont dénoncé une sentence "trop clémente".
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Cette affaire a provoqué un vaste scandale en Tunisie et à l'étranger peu après l'arrestation des policiers, le Parquet ayant un temps voulu poursuivre la victime et son fiancé pour atteinte à la pudeur. Les agents avaient en effet affirmé avoir surpris le couple en train d'avoir des relations sexuelles dans une voiture.
La jeune femme, âgée de 27 ans au moment des faits, a publié en France un livre racontant son histoire sous le titre "Coupable d'avoir été violée", sous le pseudonyme de Meriem Ben Mohamed.
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