Il a enfin parlé... très brièvement. "Nous sommes encore dans la phase des consultations". Les critères pour la composition du prochain gouvernement? "Deux mots: la compétence et l'indépendance". Tels ont été les premiers mots en public de Mehdi Jomâa depuis sa désignation, samedi dernier, par une partie des participants au dialogue national pour occuper le poste de chef du gouvernement.
L'actuel ministre de l'Industrie, qui n'est pas connu pour être bavard, s'est déplacé ce matin au Bardo pour rencontrer le président de l'Assemblée nationale constituante (ANC) et leader d'Ettakatol Mustapha Ben Jaâfar.
A l'issue de cet entretien, M. Jomâa a affirmé son intention de respecter les modalités de la feuille de route et indiqué que les "consultations" pour la formation de son gouvernement se poursuivaient.
Rencontre avec les leaders de l'opposition
Dans le cadre de ces consultations, Mehdi Jomâa a déjà rencontré plusieurs leaders de l'opposition. En début de semaine, il s'est entretenu avec Béji Caïd Essebsi, président de Nida Tounes. Cette rencontre était "fructueuse" et a porté sur la nécessité de respecter les délais énoncés par la feuille de route du quartet de médiation, selon un membre de Nida Tounes.
Le bureau exécutif de Nida Tounes doit se réunir ce jeudi afin de décider de sa position sur le dialogue national et la réalisation des trois processus afférents, avant la prochaine séance du dialogue qui devrait se tenir vendredi.
Mehdi Jomâa a également contacté Ahmed Néjib Chebbi lundi et devrait le rencontrer aujourd'hui mercredi 18 décembre, selon Zeineb Turki, membre du bureau politique d'Al Joumhouri. Il rencontrera "probablement" les responsables d'Al Massar prochainement, a déclaré Samir Taïeb au HuffPost Maghreb.
En outre, Yassine Brahim, président du parti Afek Tounes, a indiqué sur les ondes d'Express FM avoir rencontré lundi le candidat désigné à la primature. "Nous sommes rassurés de la désignation de Mehdi Jomâa pour ce qui a trait à l'économie. Maintenant la question spécifique des Finances est problématique et c'est pour cela que nous avons encouragé Jalloul Ayed à trouver un terrain d'entente avec M. Jomâa", a affirmé Yassine Brahim.
"Concernant le ministre de l'Intérieur actuel (Lotfi Ben Jeddou), je ne vois pas pour quelle raison il serait maintenu à son poste alors que l'assassinat de Mohamed Brahmi, les défaillances du ministère et les évènements de Châambi ont eu lieu pendant son exercice", a conclut Yassine Brahim.
Aucune communication sur les réseaux sociaux
Le ministère de l'Industrie et de la Technologie a publié un communiqué ce mercredi dans lequel il a indiqué que de récentes déclarations prêtées à Mehdi Jomâa sur les réseaux sociaux et les médias n'étaient pas celles du ministre.
Le ministère a précisé que les pages Facebook sur lesquelles ces propos ont été publiés n'étaient pas des pages "officielles".
Le très probable futur chef du gouvernement avance ses pions... en silence.
L'actuel ministre de l'Industrie, qui n'est pas connu pour être bavard, s'est déplacé ce matin au Bardo pour rencontrer le président de l'Assemblée nationale constituante (ANC) et leader d'Ettakatol Mustapha Ben Jaâfar.
A l'issue de cet entretien, M. Jomâa a affirmé son intention de respecter les modalités de la feuille de route et indiqué que les "consultations" pour la formation de son gouvernement se poursuivaient.
"Nous avons discuté avec le président de l'Assemblée constituante, Si Mustapha, du calendrier. Les consultations se poursuivent, nous ne sommes pas encore arrivés au stade de formation du gouvernement. Bien sûr, tout cela est le résultat du dialogue national qui se base sur une feuille de route. J'espère que nous respecterons tous cette feuille de route et que toutes les parties s'y engagent", a déclaré M. Jomâa.
Rencontre avec les leaders de l'opposition
Dans le cadre de ces consultations, Mehdi Jomâa a déjà rencontré plusieurs leaders de l'opposition. En début de semaine, il s'est entretenu avec Béji Caïd Essebsi, président de Nida Tounes. Cette rencontre était "fructueuse" et a porté sur la nécessité de respecter les délais énoncés par la feuille de route du quartet de médiation, selon un membre de Nida Tounes.
Le bureau exécutif de Nida Tounes doit se réunir ce jeudi afin de décider de sa position sur le dialogue national et la réalisation des trois processus afférents, avant la prochaine séance du dialogue qui devrait se tenir vendredi.
Mehdi Jomâa a également contacté Ahmed Néjib Chebbi lundi et devrait le rencontrer aujourd'hui mercredi 18 décembre, selon Zeineb Turki, membre du bureau politique d'Al Joumhouri. Il rencontrera "probablement" les responsables d'Al Massar prochainement, a déclaré Samir Taïeb au HuffPost Maghreb.
En outre, Yassine Brahim, président du parti Afek Tounes, a indiqué sur les ondes d'Express FM avoir rencontré lundi le candidat désigné à la primature. "Nous sommes rassurés de la désignation de Mehdi Jomâa pour ce qui a trait à l'économie. Maintenant la question spécifique des Finances est problématique et c'est pour cela que nous avons encouragé Jalloul Ayed à trouver un terrain d'entente avec M. Jomâa", a affirmé Yassine Brahim.
"J'aurais aimé avoir plus de temps pour évoquer les problématiques relatives aux nominations et aux élections. Je lui ai par contre fait part de mes inquiétudes concernant le terrorisme et la violence politique, notamment celle des Ligues de protection de la révolution", a poursuivi le leader d'Afek Tounes.
"Concernant le ministre de l'Intérieur actuel (Lotfi Ben Jeddou), je ne vois pas pour quelle raison il serait maintenu à son poste alors que l'assassinat de Mohamed Brahmi, les défaillances du ministère et les évènements de Châambi ont eu lieu pendant son exercice", a conclut Yassine Brahim.
Aucune communication sur les réseaux sociaux
Le ministère de l'Industrie et de la Technologie a publié un communiqué ce mercredi dans lequel il a indiqué que de récentes déclarations prêtées à Mehdi Jomâa sur les réseaux sociaux et les médias n'étaient pas celles du ministre.
Le ministère a précisé que les pages Facebook sur lesquelles ces propos ont été publiés n'étaient pas des pages "officielles".
Le très probable futur chef du gouvernement avance ses pions... en silence.
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.