Les 15.000 mosquées du Maroc vont être incitées à réduire sensiblement leur consommation d'électricité, en optant notamment pour le solaire, dans le cadre d'une stratégie nationale visant à réduire la facture énergétique du royaume, selon un accord conclu mardi à Rabat.
Signé côté gouvernement par les ministères des Habous et Affaires islamiques et celui de l'Énergie et de l'Environnement, cet accord ambitionne de diminuer de 40% la consommation d'électricité dans toutes les mosquées, sur la base d'une étude de la Société des investissements énergétiques.
Pour parvenir à cet objectif, il prévoit l'utilisation d'ampoules économiques et surtout le recours à l'énergie solaire, en plein développement au Maroc, avec l'installation de panneaux solaires.
Dans un premier temps, le projet se focalisera sur plus d'un millier de mosquées, où une formation appropriée va être dispensée, avant d'être généralisé à l'ensemble du royaume, a déclaré à la presse le ministre de l'Energie et de l'Environnement, Abdelkader Amara.
La consommation nationale d'énergie va quadrupler d'ici 2030, a-t-il rappelé, notant que ce programme pour les mosquées s'inscrivait ainsi dans une stratégie nationale visant à économiser 30% de la consommation des administrations du pays.
"Les gaspilleurs sont les frères des démons"
La facture d'électricité des mosquées s'élève à 3,5 millions d'euros par an, a pour sa part relevé le ministre des Affaires islamiques, Ahmed Taoufiq. Réduire la consommation dans les mosquées sera un message fort pour tous les Marocains, sachant que notre religion dit que 'les gaspilleurs sont les frères des démons', a-t-il ajouté.
Dépourvu à ce jour d'importantes réserves en hydrocarbures, le Maroc doit importer massivement pour répondre à sa demande intérieure et s'est fixé pour objectif de couvrir 42% de ses besoins grâce aux énergies renouvelables en 2020.
Il compte particulièrement sur des méga-projets comme le parc solaire de Ouarzazate (sud) et celui, éolien, de Tarfaya (sud-ouest), le plus grand d'Afrique, qui permettront d'atteindre une production de 4.000 mégawatts en 2020.
Fin 2013, Abdelkader Amara avait déjà signalé que le Maroc souhaitait économiser 12% de sa consommation à cet horizon, à la faveur d'une stratégie d'efficacité dans les transports, l'industrie ou encore le bâtiment, une démarche susceptible de créer plus de 30.000 emplois, selon lui.
Dans l'Indice Arabe de l'Énergie Future (AFEX) établi en 2013 par le Centre Régional pour les Énergies Renouvelables et l'Efficacité Energétique (RCREEE), le Maroc se place en première place en termes d'énergies renouvelables - sur 13 pays du monde arabe.
Mais selon un deuxième rapport portant sur "l'efficacité énergétique", le Maroc est 2ème, distancé par... la Tunisie. Où la reconversion des mosquées aux énergies durables n'est pas (encore) d'actualité.
Signé côté gouvernement par les ministères des Habous et Affaires islamiques et celui de l'Énergie et de l'Environnement, cet accord ambitionne de diminuer de 40% la consommation d'électricité dans toutes les mosquées, sur la base d'une étude de la Société des investissements énergétiques.
Pour parvenir à cet objectif, il prévoit l'utilisation d'ampoules économiques et surtout le recours à l'énergie solaire, en plein développement au Maroc, avec l'installation de panneaux solaires.
Dans un premier temps, le projet se focalisera sur plus d'un millier de mosquées, où une formation appropriée va être dispensée, avant d'être généralisé à l'ensemble du royaume, a déclaré à la presse le ministre de l'Energie et de l'Environnement, Abdelkader Amara.
La consommation nationale d'énergie va quadrupler d'ici 2030, a-t-il rappelé, notant que ce programme pour les mosquées s'inscrivait ainsi dans une stratégie nationale visant à économiser 30% de la consommation des administrations du pays.
"Les gaspilleurs sont les frères des démons"
La facture d'électricité des mosquées s'élève à 3,5 millions d'euros par an, a pour sa part relevé le ministre des Affaires islamiques, Ahmed Taoufiq. Réduire la consommation dans les mosquées sera un message fort pour tous les Marocains, sachant que notre religion dit que 'les gaspilleurs sont les frères des démons', a-t-il ajouté.
Dépourvu à ce jour d'importantes réserves en hydrocarbures, le Maroc doit importer massivement pour répondre à sa demande intérieure et s'est fixé pour objectif de couvrir 42% de ses besoins grâce aux énergies renouvelables en 2020.
Il compte particulièrement sur des méga-projets comme le parc solaire de Ouarzazate (sud) et celui, éolien, de Tarfaya (sud-ouest), le plus grand d'Afrique, qui permettront d'atteindre une production de 4.000 mégawatts en 2020.
Fin 2013, Abdelkader Amara avait déjà signalé que le Maroc souhaitait économiser 12% de sa consommation à cet horizon, à la faveur d'une stratégie d'efficacité dans les transports, l'industrie ou encore le bâtiment, une démarche susceptible de créer plus de 30.000 emplois, selon lui.
Dans l'Indice Arabe de l'Énergie Future (AFEX) établi en 2013 par le Centre Régional pour les Énergies Renouvelables et l'Efficacité Energétique (RCREEE), le Maroc se place en première place en termes d'énergies renouvelables - sur 13 pays du monde arabe.
Mais selon un deuxième rapport portant sur "l'efficacité énergétique", le Maroc est 2ème, distancé par... la Tunisie. Où la reconversion des mosquées aux énergies durables n'est pas (encore) d'actualité.
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