Le Parti justice et développement (PJD) à la tête du gouvernement marocain, a signé une charte avec ses alliés afin d'accélérer les réformes et renforcer la solidarité au sein de la coalition.
Cette Charte de la majorité, conclue jeudi soir, a pour but de favoriser une accélération du rythme des réformes, selon les quatre partis de la coalition. Elle prône notamment la mise en oeuvre des dispositions de la Constitution adoptée à l'été 2011 sur initiative royale, un texte pour lequel de nombreuses lois organiques doivent encore voir le jour.
Cette charte repose sur quatre principes fondamentaux: L’action commune, l’efficacité dans l’exécution, la transparence dans la gestion et la solidarité dans la responsabilité. Autant de principes qui n’ont pas été observés au cours de ces deux dernières années d’exercice, révèle l'économiste.
La charte constituait également un message aux parlementaires, qui élisaient vendredi un nouveau président de la Chambre, à l'ouverture de la session de printemps.
Le candidat de la majorité, Rachid Talbi Alami, affrontait le président sortant, Karim Ghellab, dont le parti Istiqlal (conservateur) avait claqué la porte de la coalition l'an dernier, contraignant le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, à un délicat remaniement.
Les dirigeants de la majorité craignaient un camouflet avec une réélection surprise de M. Ghellab, mais c'est M. Talbi Alami qui l'a finalement emporté, avec 225 voix contre 147, selon l'agence officielle MAP.
Vainqueurs historiques des législatives de fin 2011, dans le contexte du Printemps arabe, les islamistes du PJD avaient été contraints de composer une coalition hétéroclite, en l'absence de majorité absolue.
Puis, à la suite du départ de l'Istiqlal, ils ont dû sceller une nouvelle alliance et accepter de devenir minoritaires au sein même du gouvernement.
Benkirane délaissé par les femmes
Les partis de la majorité travaillent en parfaite cohésion, a toutefois assuré jeudi Abdelilah Benkirane, cité par l'agence officielle MAP.
A mi-mandat, M. Benkirane demeure relativement populaire dans l'électorat, selon un sondage publié jeudi. Mais le niveau de satisfaction à son égard a été quasiment divisé par deux en deux ans (de 88% à 45%). Contrairement à 2012 les femmes sont devenues plus hésitantes et les hommes sont plus nombreux à soutenir Benkirane et son deuxième gouvernement.
Dans L'économiste, Benkirane avait annoncé sûr de lui: "Les gens comprennent bien que je dois prendre des mesures difficiles (…) ils voteront encore pour nous la prochaine fois".
Cette Charte de la majorité, conclue jeudi soir, a pour but de favoriser une accélération du rythme des réformes, selon les quatre partis de la coalition. Elle prône notamment la mise en oeuvre des dispositions de la Constitution adoptée à l'été 2011 sur initiative royale, un texte pour lequel de nombreuses lois organiques doivent encore voir le jour.
Cette charte repose sur quatre principes fondamentaux: L’action commune, l’efficacité dans l’exécution, la transparence dans la gestion et la solidarité dans la responsabilité. Autant de principes qui n’ont pas été observés au cours de ces deux dernières années d’exercice, révèle l'économiste.
La charte constituait également un message aux parlementaires, qui élisaient vendredi un nouveau président de la Chambre, à l'ouverture de la session de printemps.
Le candidat de la majorité, Rachid Talbi Alami, affrontait le président sortant, Karim Ghellab, dont le parti Istiqlal (conservateur) avait claqué la porte de la coalition l'an dernier, contraignant le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, à un délicat remaniement.
Les dirigeants de la majorité craignaient un camouflet avec une réélection surprise de M. Ghellab, mais c'est M. Talbi Alami qui l'a finalement emporté, avec 225 voix contre 147, selon l'agence officielle MAP.
Vainqueurs historiques des législatives de fin 2011, dans le contexte du Printemps arabe, les islamistes du PJD avaient été contraints de composer une coalition hétéroclite, en l'absence de majorité absolue.
Puis, à la suite du départ de l'Istiqlal, ils ont dû sceller une nouvelle alliance et accepter de devenir minoritaires au sein même du gouvernement.
Benkirane délaissé par les femmes
Les partis de la majorité travaillent en parfaite cohésion, a toutefois assuré jeudi Abdelilah Benkirane, cité par l'agence officielle MAP.
A mi-mandat, M. Benkirane demeure relativement populaire dans l'électorat, selon un sondage publié jeudi. Mais le niveau de satisfaction à son égard a été quasiment divisé par deux en deux ans (de 88% à 45%). Contrairement à 2012 les femmes sont devenues plus hésitantes et les hommes sont plus nombreux à soutenir Benkirane et son deuxième gouvernement.
Dans L'économiste, Benkirane avait annoncé sûr de lui: "Les gens comprennent bien que je dois prendre des mesures difficiles (…) ils voteront encore pour nous la prochaine fois".
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