Mmmh, le bon gâteau au chocolat fondant. Tellement fondant qu'on n'en prend qu'une seule part. Alors que s'il avait été tout sec, on se serait peut-être bien resservi. La texture de nos aliments, selon une étude publiée récemment dans le Journal of Consumer Research, influence les estimations que l'on se fait des calories dans un produit.
On aurait notamment tendance à penser que la nourriture lisse, moelleuse, a plus de calories que la nourriture sèche et dure. Evidemment, bien d'autres choses entrent en compte lorsque l'on est face à son assiette. Petit tour d'horizon des facteurs qui pèsent sur nos décisions (et peut-être aussi sur la balance).
1. La texture des aliments
La texture des aliments influencerait notre capacité à estimer le nombre de calories d'un produit, selon cette récente étude publiée dans le Journal of Consumer Research.
Selon la texture des aliments, on estime le nombre de calories qu'ils contiennent. Et, par suite, en quelle quantité on peut en manger.
Les chercheurs, de l'université de Floride du Sud, Michigan et Columbia, ont mené cinq expériences. Dans l'une d'entre elles, les participants regardaient la télé en mangeant des morceaux de brownie. La moitié des participants devait estimer combien de calories contenait un brownie. Cette moitié était divisée en deux groupes, l'un étant face à du brownie bien moelleux, et l'autre, assez sec.
Parmi ceux qui devaient estimer les calories, c'est le sous-groupe au brownie dur qui a le plus mangé. Alors que c'est l'inverse dans l'autre groupe: ne devant pas penser aux calories, c'est le sous-groupe au brownie moelleux qui a mangé plus que l'autre.
En d'autres termes, on pense que les aliments fondants, moelleux, lisses, sont plus caloriques que les aliments secs, et on en mange moins.
2. La couleur des couverts
Il n'y a pas que les papilles dans la vie. Les couleurs aussi, ont leur petit effet sur notre alimentation. Selon une étude de 2013, le poids, la forme et même la couleur de nos couverts jouent dans notre perception de la nourriture.
Les chercheurs ont demandé à des participants de juger ce qu'ils mangeaient: des yaourts identiques. Mais les couverts, des cuillères, avaient des couleurs différentes.
Résultats, les participants ne voyaient pas les yaourts de la même manière en fonction de la couleur de leur cuillère. Par exemple, avec une cuillère blanche, le yaourt blanc était onctueux ; avec une cuillère bleue, le yaourt rose avait un petit goût salé...
3. Les rituels
Et oui, si vous vous installez d'une certaine façon, prenez soin de plier une serviette sur vos genoux, et buvez deux gorgées d'eau avant d'entamer votre entrée tous les jours, il y a de fortes chances que sans tous ces gestes, vous ne l'apprécieriez pas autant.
D'après une étude publiée dans Psychological Science, nos petits rituels ont un rôle sur la façon dont on mange, le goût qu'on trouve aux aliments.
Dans l'une des expériences menées à l'université du Minnesota à Minneapolis et à l'université d'Harvard, 105 étudiants ont dû manger des mini carottes en effectuant un rituel bien précis...: taper deux fois sur la table avant de manger une carotte, taper deux autres fois, prendre une bonne inspiration, et manger une autre carotte. D'autres étudiants ont eux aussi mangé les mini carottes, mais sans rituel systématiques; à chaque fois, les gestes qu'ils devaient effectuer variaient.
Entre la deuxième et la troisième carotte, les participants des deux groupes devaient attendre. Mais c'est dans le groupe au rituel bien défini que l'attente de la carotte était la plus forte.
Ainsi, de simples rituels, définis comme "une série de comportements qui n'ont de toute évidence e aucun rapport avec l'acte qui suit", sont capables de nous donner la sensation de meilleurs aliments, même lorsqu'il s'agit de produits aussi simples que des mini carottes.
4. Les emballages
Ce n'est pas une surprise... Les emballages influencent nos comportements, et notamment, nos achats impulsifs. Ceux-ci, selon les études, sont responsables d'entre 20 et 60% de nos achats de nourriture. C'est-à-dire, beaucoup.
Et ces emballages ont aussi une influence sur la quantité qu'on consomme. Dans cette étude, il est intéressant de retenir que si le label "bio" est inscrit sur un paquet de chips, les gens vont en manger bien plus que si ce n'était pas indiqué, car ils croient que le produit est bien plus sain.
Ainsi, en mettant en avant certaines caractéristiques par rapport à d'autres, les emballages influencent notre consommation.
5. Le regard des autres
Vous n'osez pas prendre une énorme assiette de frites avec un hamburger si tous vos amis commandent une salade? C'est normal. Une étude intitulée "I'll Have What He's Having" (Je vais prendre la même chose), démontre que la consommation des autres joue un rôle sur notre propre commande, au restaurant.
La scientifique, Brenna Ellison, a observé pendant 19 semaines les additions de différents groupes dans un restaurant.
Les serveurs ont confirmé à Ellison que les clients faisaient très attention au code couleur calorique des aliments. Et les résultats sont plutôt amusants: les plus grandes tables, avec le code couleur, sont celles qui ont en moyenne mangé les menus les moins caloriques.
Il y aurait donc une certaine pression sociale nous commandant de faire attention à ce que l'on mange en présence d'autres personnes.
On aurait notamment tendance à penser que la nourriture lisse, moelleuse, a plus de calories que la nourriture sèche et dure. Evidemment, bien d'autres choses entrent en compte lorsque l'on est face à son assiette. Petit tour d'horizon des facteurs qui pèsent sur nos décisions (et peut-être aussi sur la balance).
LIRE AUSSI:
1. La texture des aliments
La texture des aliments influencerait notre capacité à estimer le nombre de calories d'un produit, selon cette récente étude publiée dans le Journal of Consumer Research.
Selon la texture des aliments, on estime le nombre de calories qu'ils contiennent. Et, par suite, en quelle quantité on peut en manger.
Les chercheurs, de l'université de Floride du Sud, Michigan et Columbia, ont mené cinq expériences. Dans l'une d'entre elles, les participants regardaient la télé en mangeant des morceaux de brownie. La moitié des participants devait estimer combien de calories contenait un brownie. Cette moitié était divisée en deux groupes, l'un étant face à du brownie bien moelleux, et l'autre, assez sec.
Parmi ceux qui devaient estimer les calories, c'est le sous-groupe au brownie dur qui a le plus mangé. Alors que c'est l'inverse dans l'autre groupe: ne devant pas penser aux calories, c'est le sous-groupe au brownie moelleux qui a mangé plus que l'autre.
En d'autres termes, on pense que les aliments fondants, moelleux, lisses, sont plus caloriques que les aliments secs, et on en mange moins.
"Comprendre comment la texture de la nourriture peut influencer la perception des calories, les choix alimentaires et la consommation peut encourager les consommateurs à faire des choix plus sains", concluent les auteurs.
2. La couleur des couverts
Il n'y a pas que les papilles dans la vie. Les couleurs aussi, ont leur petit effet sur notre alimentation. Selon une étude de 2013, le poids, la forme et même la couleur de nos couverts jouent dans notre perception de la nourriture.
Les chercheurs ont demandé à des participants de juger ce qu'ils mangeaient: des yaourts identiques. Mais les couverts, des cuillères, avaient des couleurs différentes.
Résultats, les participants ne voyaient pas les yaourts de la même manière en fonction de la couleur de leur cuillère. Par exemple, avec une cuillère blanche, le yaourt blanc était onctueux ; avec une cuillère bleue, le yaourt rose avait un petit goût salé...
"La façon dont nous ressentons la nourriture est une expérience mutli sensorielle impliquant le goût, la sensation de la nourriture dans notre bouche, les arômes et l'importance des yeux.", analyse Vanessa Harrar, de l'université d'Oxford.
3. Les rituels
Et oui, si vous vous installez d'une certaine façon, prenez soin de plier une serviette sur vos genoux, et buvez deux gorgées d'eau avant d'entamer votre entrée tous les jours, il y a de fortes chances que sans tous ces gestes, vous ne l'apprécieriez pas autant.
D'après une étude publiée dans Psychological Science, nos petits rituels ont un rôle sur la façon dont on mange, le goût qu'on trouve aux aliments.
Dans l'une des expériences menées à l'université du Minnesota à Minneapolis et à l'université d'Harvard, 105 étudiants ont dû manger des mini carottes en effectuant un rituel bien précis...: taper deux fois sur la table avant de manger une carotte, taper deux autres fois, prendre une bonne inspiration, et manger une autre carotte. D'autres étudiants ont eux aussi mangé les mini carottes, mais sans rituel systématiques; à chaque fois, les gestes qu'ils devaient effectuer variaient.
Entre la deuxième et la troisième carotte, les participants des deux groupes devaient attendre. Mais c'est dans le groupe au rituel bien défini que l'attente de la carotte était la plus forte.
"Par rapport à des gestes au hasard, la réalisation de mouvements systématiques les a mis dans un état d'esprit particulier de performance de rituel, et ça a mené les participants à apprécier les carottes plus que d'autres", explique Kathleen Vohs, auteure principale de l'article.
Ainsi, de simples rituels, définis comme "une série de comportements qui n'ont de toute évidence e aucun rapport avec l'acte qui suit", sont capables de nous donner la sensation de meilleurs aliments, même lorsqu'il s'agit de produits aussi simples que des mini carottes.
4. Les emballages
Ce n'est pas une surprise... Les emballages influencent nos comportements, et notamment, nos achats impulsifs. Ceux-ci, selon les études, sont responsables d'entre 20 et 60% de nos achats de nourriture. C'est-à-dire, beaucoup.
Et ces emballages ont aussi une influence sur la quantité qu'on consomme. Dans cette étude, il est intéressant de retenir que si le label "bio" est inscrit sur un paquet de chips, les gens vont en manger bien plus que si ce n'était pas indiqué, car ils croient que le produit est bien plus sain.
Ainsi, en mettant en avant certaines caractéristiques par rapport à d'autres, les emballages influencent notre consommation.
5. Le regard des autres
Vous n'osez pas prendre une énorme assiette de frites avec un hamburger si tous vos amis commandent une salade? C'est normal. Une étude intitulée "I'll Have What He's Having" (Je vais prendre la même chose), démontre que la consommation des autres joue un rôle sur notre propre commande, au restaurant.
La scientifique, Brenna Ellison, a observé pendant 19 semaines les additions de différents groupes dans un restaurant.
- un groupe contrôle avec qui reçoivent leur menu, et le prix
- un groupe pour lequel les calories sont comptées pour chaque entrée
- un groupe pour lequel les calories sont comptées, et un code couleur indique certaines tranches de calories
Les serveurs ont confirmé à Ellison que les clients faisaient très attention au code couleur calorique des aliments. Et les résultats sont plutôt amusants: les plus grandes tables, avec le code couleur, sont celles qui ont en moyenne mangé les menus les moins caloriques.
Il y aurait donc une certaine pression sociale nous commandant de faire attention à ce que l'on mange en présence d'autres personnes.
LIRE AUSSI:
- La Chakchouka, nouveau plat tendance de l'année 2014 (PHOTOS)
- Comment découper un oignon comme un pro en 5 gifs (PHOTOS)
- Ces 5 aliments à risque pour les diabétiques vont vous surprendre
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.