Un groupe jihadiste a publié dans la nuit de dimanche à lundi une vidéo d'un employé de l'ambassade de Tunisie en Libye enlevé le 21 mars à Tripoli, Mohamed Ben Cheikh, dans laquelle il supplie le président tunisien de négocier avec ses ravisseurs.
À la fin de cette vidéo, ce groupe méconnu appelé "Chabab Al-Tawhid" réclame au gouvernement tunisien la libération de Libyens détenus en Tunisie.
La vidéo ne fait pas mention d'un autre employé de l'ambassade, le diplomate Al-Aroussi Kontassi, enlevé jeudi par la même organisation, selon Tunis.
La soeur de Mohamed Ben Cheikh, interviewée par la radio tunisienne privée Mosaïque FM, a confirmé qu'il s'agissait de son frère, appelant l'Etat à agir. "Nous n'allons plus pouvoir attendre davantage", a-t-elle dit, en disant craindre pour la vie de son frère.
"Quand je les appelle, on me dit 'ton frère va bien (...), nous négocions'", a-t-elle ajouté en évoquant ses contacts avec les autorités tunisiennes.
Une réunion du Conseil national tunisien de la sécurité s'est tenue lundi en présence notamment du président Moncef Marzouki, du Premier ministre Mehdi Jomâa et du ministre de la Défense Ghazi Jribi, pour examiner "la situation sécuritaire en Libye et l'évolution de l'affaire des diplomates enlevés", selon un communiqué de la présidence.
La réunion a passé en revue le "travail de la cellule de crise établie au sein du ministère des Affaires étrangères (...) et les (efforts) déployés pour trouver une solution à leur situation", d'après le texte.
Selon Tunis, les ravisseurs exigent la libération de "terroristes libyens" condamnés à de la prison pour leur implication dans l'"opération terroriste" de Rouhia, près de Jendouba.
À la fin de cette vidéo, ce groupe méconnu appelé "Chabab Al-Tawhid" réclame au gouvernement tunisien la libération de Libyens détenus en Tunisie.
La vidéo ne fait pas mention d'un autre employé de l'ambassade, le diplomate Al-Aroussi Kontassi, enlevé jeudi par la même organisation, selon Tunis.
La soeur de Mohamed Ben Cheikh, interviewée par la radio tunisienne privée Mosaïque FM, a confirmé qu'il s'agissait de son frère, appelant l'Etat à agir. "Nous n'allons plus pouvoir attendre davantage", a-t-elle dit, en disant craindre pour la vie de son frère.
"Quand je les appelle, on me dit 'ton frère va bien (...), nous négocions'", a-t-elle ajouté en évoquant ses contacts avec les autorités tunisiennes.
Une réunion du Conseil national tunisien de la sécurité s'est tenue lundi en présence notamment du président Moncef Marzouki, du Premier ministre Mehdi Jomâa et du ministre de la Défense Ghazi Jribi, pour examiner "la situation sécuritaire en Libye et l'évolution de l'affaire des diplomates enlevés", selon un communiqué de la présidence.
La réunion a passé en revue le "travail de la cellule de crise établie au sein du ministère des Affaires étrangères (...) et les (efforts) déployés pour trouver une solution à leur situation", d'après le texte.
Selon Tunis, les ravisseurs exigent la libération de "terroristes libyens" condamnés à de la prison pour leur implication dans l'"opération terroriste" de Rouhia, près de Jendouba.
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