"Nous poursuivrons notre lutte en tant que société civile contre la déclaration générale émise par la Tunisie [sur la CEDAW] selon laquelle le gouvernement tunisien n'adoptera aucune décision administrative ou législative contraire aux dispositions du chapitre premier de la Constitution tunisienne", a déclaré Hafidha Chékir, juriste et membre de l'association Femmes démocrate, à l'agence TAP.
La levée des réserves (hors déclaration générale) de la Tunisie sur la Convention avait été décidée par le gouvernement transitoire de Béji Caïd Essebsi, dans un décret-loi daté du 16 août 2011. Cependant, la notification de la levée des réserves n’avait toujours pas été faite au Secrétaire Général des Nations Unies.
Ces réserves avaient permis à la Tunisie de ne pas souscrire à certaines dispositions, notamment sur les droits des femmes au sein de la famille, même si le pays avait ratifié la Convention.
"C'est avec une immense joie et un grand soulagement que le réseau euro-méditerranéen pour les droits de l'Homme a officiellement appris la levée de toutes les réserves concernant la convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW). Il ne reste donc plus que la déclaration générale", relève t-on dans un communiqué publié le 28 avril 2014 par le réseau euro-méditerranéen des droits de l'homme (Euro-mediterranean Human Rights network) sur son site web.
Selon la députée Nadia Chaabane, la levée des réserves à la CEDAW par la Tunisie est un processus normal et attendu d'un Etat de droit, venant consolider les acquis de la femme tunisienne.
L'article 21 de la Constitution assure aux "citoyens et citoyennes" l'égalité en droits et en devoirs et l'égalité devant la loi "sans discrimination".
Cette disposition est renforcée par l'article 46 sur la protection des "droits acquis des femmes", l'inscription du principe de parité, l'égalité des chances quant à l'accès aux responsabilités et l'élimination des violences faites aux femmes.
La polémique sur la CEDAW revient fréquemment en Tunisie. La Convention est notamment fortement critiquée par les partis conservateurs, dont Ennahdha.
Dans une vidéo diffusée par Zitouna TV en mai 2013, plusieurs députés avaient fustigé les dispositions de la Convention.
La levée des réserves (hors déclaration générale) de la Tunisie sur la Convention avait été décidée par le gouvernement transitoire de Béji Caïd Essebsi, dans un décret-loi daté du 16 août 2011. Cependant, la notification de la levée des réserves n’avait toujours pas été faite au Secrétaire Général des Nations Unies.
Ces réserves avaient permis à la Tunisie de ne pas souscrire à certaines dispositions, notamment sur les droits des femmes au sein de la famille, même si le pays avait ratifié la Convention.
"C'est avec une immense joie et un grand soulagement que le réseau euro-méditerranéen pour les droits de l'Homme a officiellement appris la levée de toutes les réserves concernant la convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW). Il ne reste donc plus que la déclaration générale", relève t-on dans un communiqué publié le 28 avril 2014 par le réseau euro-méditerranéen des droits de l'homme (Euro-mediterranean Human Rights network) sur son site web.
Selon la députée Nadia Chaabane, la levée des réserves à la CEDAW par la Tunisie est un processus normal et attendu d'un Etat de droit, venant consolider les acquis de la femme tunisienne.
L'article 21 de la Constitution assure aux "citoyens et citoyennes" l'égalité en droits et en devoirs et l'égalité devant la loi "sans discrimination".
Cette disposition est renforcée par l'article 46 sur la protection des "droits acquis des femmes", l'inscription du principe de parité, l'égalité des chances quant à l'accès aux responsabilités et l'élimination des violences faites aux femmes.
La polémique sur la CEDAW revient fréquemment en Tunisie. La Convention est notamment fortement critiquée par les partis conservateurs, dont Ennahdha.
Dans une vidéo diffusée par Zitouna TV en mai 2013, plusieurs députés avaient fustigé les dispositions de la Convention.
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