Le gouvernement tunisien a annoncé vendredi une série de mesures visant à diminuer les dépenses publiques, dont une réduction de 10% des salaires des ministres.
Le gouvernement propose d'élargir cette mesure aux anciens ministres et secrétaires d'État.
Le Conseil des ministres a également décidé de "remplacer les voitures de fonction dans la fonction publique, les institutions et établissements publics par une prime financière" et de "remplacer les bons d'essence en une prime financière compensatoire avec une réduction de leur valeur de 10%".
Le gouvernement n'a pas précisé le montant des économies qui pourraient être ainsi réalisées ou le nombre de personnes concernées par ces mesures, qui s'inscrivent selon lui "dans le cadre de l'effort national pour maîtriser les dépenses".
Le président Moncef Marzouki avait déjà annoncé en avril qu'il comptait baisser de deux tiers son salaire, qui s'élève à 30.000 dinars (plus de 13.500 euros).
L'économie tunisienne a fortement pâti de l'instabilité qui a suivi la révolution et la fuite du président Zine El Abidine Ben Ali.
Le Premier ministre Mehdi Jomâa a affirmé fin avril à l'AFP que le pays n'était "pas en cessation de paiement mais on a des écarts assez importants qu'il faut réduire".
Evoquant les emplois publics -un tiers environ du budget de l'Etat-, M. Jomâa a estimé que "tout emploi qui n'est pas rempli est un emploi fictif et c'est un emploi potentiellement menacé".
Alors que le pays fait face à de graves difficultés économiques, "les salaires des ministres et secrétaires d'État et de toute personne ayant le rang et les avantages d'un ministre ou d'un secrétaire d'État" seront réduits de 10%, a indiqué à la presse le porte-parole du gouvernement, Nidhal Ouerfelli.
Le gouvernement propose d'élargir cette mesure aux anciens ministres et secrétaires d'État.
Le Conseil des ministres a également décidé de "remplacer les voitures de fonction dans la fonction publique, les institutions et établissements publics par une prime financière" et de "remplacer les bons d'essence en une prime financière compensatoire avec une réduction de leur valeur de 10%".
Le gouvernement n'a pas précisé le montant des économies qui pourraient être ainsi réalisées ou le nombre de personnes concernées par ces mesures, qui s'inscrivent selon lui "dans le cadre de l'effort national pour maîtriser les dépenses".
Le président Moncef Marzouki avait déjà annoncé en avril qu'il comptait baisser de deux tiers son salaire, qui s'élève à 30.000 dinars (plus de 13.500 euros).
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L'économie tunisienne a fortement pâti de l'instabilité qui a suivi la révolution et la fuite du président Zine El Abidine Ben Ali.
Le Premier ministre Mehdi Jomâa a affirmé fin avril à l'AFP que le pays n'était "pas en cessation de paiement mais on a des écarts assez importants qu'il faut réduire".
Evoquant les emplois publics -un tiers environ du budget de l'Etat-, M. Jomâa a estimé que "tout emploi qui n'est pas rempli est un emploi fictif et c'est un emploi potentiellement menacé".
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