Reporters sans frontières (RSF) et le Comité de soutien au journaliste marocain Ali Anouzla en France ont demandé vendredi "l’abandon des charges qui pèsent à son encontre ainsi que la levée du blocage des versions arabophone et francophone du site Lakome".
Ali Anouzla doit être entendu lundi 23 décembre par un juge d’instruction chargé des affaires de terrorisme. Il est poursuivi pour "assistance matérielle", "apologie" du terrorisme et "incitation à l'exécution d'actes terroristes" pour avoir publié, sur son site Lakome, un lien vers un article du quotidien espagnol El Pais, renvoyant lui-même vers une vidéo d’AQMI fustigeant le Maroc et le roi Mohamed VI.
Incarcéré le 17 septembre, il a passé plus de cinq semaines en détention préventive avant d'être placé en liberté provisoire le 25 octobre.
“Toute poursuite engagée en vertu de l’application de la loi anti-terroriste, ou même du Code de la presse, démontrerait l’acharnement des autorités contre ce journaliste connu pour sa liberté de ton”, ont estimé RSF et le comité de soutien, en demandant la clôture de l’instruction.
Le journaliste encourt de 10 à 30 ans de réclusion criminelle, selon RSF. Les versions arabophone et francophone du site Lakome sont toujours bloquées depuis le 17 octobre.
Ali Anouzla doit être entendu lundi 23 décembre par un juge d’instruction chargé des affaires de terrorisme. Il est poursuivi pour "assistance matérielle", "apologie" du terrorisme et "incitation à l'exécution d'actes terroristes" pour avoir publié, sur son site Lakome, un lien vers un article du quotidien espagnol El Pais, renvoyant lui-même vers une vidéo d’AQMI fustigeant le Maroc et le roi Mohamed VI.
Incarcéré le 17 septembre, il a passé plus de cinq semaines en détention préventive avant d'être placé en liberté provisoire le 25 octobre.
“Toute poursuite engagée en vertu de l’application de la loi anti-terroriste, ou même du Code de la presse, démontrerait l’acharnement des autorités contre ce journaliste connu pour sa liberté de ton”, ont estimé RSF et le comité de soutien, en demandant la clôture de l’instruction.
Le journaliste encourt de 10 à 30 ans de réclusion criminelle, selon RSF. Les versions arabophone et francophone du site Lakome sont toujours bloquées depuis le 17 octobre.
LIRE: Maroc: Le journaliste Ali Anouzla devant la justice, le site Lakome censuré
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.