A l'occasion de la deuxième session de formation des formateurs sur le thème de la lutte contre la violence conjugale organisée vendredi 9 mai à Tunis, le ministre de la Santé, Mohamed Salah Ben Ammar, a déclaré que les derniers chiffres de l'Office national de la famille et de la population (ONFP) indiquent que la violence conjugale demeure la première cause d'agressions physiques et de décès des femmes âgées entre 16 et 44 ans.
Le ministre a précisé que la violence qui touche toutes les catégories sociales, constitue une atteinte aux droits de l'homme et une violation des libertés fondamentales de la femme.
Il a mis l'accent sur l'importance de la coopération entre toutes les parties concernées ainsi que sur la sensibilisation à l'ampleur de ce fléau social qui reste un sujet "douloureux et provocateur" malgré tous les acquis réalisés en Tunisie pour promouvoir la condition de la femme.
Le rapport de l'ONFP montre par ailleurs que 57% des femmes victime d'agressions conjugales acceptent cette violence.
De son côté, la secrétaire d'Etat de la femme et de la famille, Neila Chaâbane, a indiqué que les données sur la violence conjugale en Tunisie sont alarmantes, qualifiant la situation de "grave" et appelant à prendre les mesures nécessaires pour limiter ce phénomène et prendre en charge les femmes victimes de violence.
Elle a précisé que le secrétariat d'Etat se penche sur l'élaboration d'un projet de loi cadre relatif à la lutte contre la violence faite aux femmes. Elle a annoncé la création d'un centre d'accueil pour les femmes victimes de violence conjugale et ce en collaboration avec la Croix Rouge.
Chaabane a rappelé que l'article 46 de la Constitution Tunisienne stipule que "L'Etat s'engage à protéger les droits acquis de la femme et prend les mesures nécessaires afin d'éradiquer la violence contre la femme".
Le ministre a précisé que la violence qui touche toutes les catégories sociales, constitue une atteinte aux droits de l'homme et une violation des libertés fondamentales de la femme.
Il a mis l'accent sur l'importance de la coopération entre toutes les parties concernées ainsi que sur la sensibilisation à l'ampleur de ce fléau social qui reste un sujet "douloureux et provocateur" malgré tous les acquis réalisés en Tunisie pour promouvoir la condition de la femme.
Le rapport de l'ONFP montre par ailleurs que 57% des femmes victime d'agressions conjugales acceptent cette violence.
De son côté, la secrétaire d'Etat de la femme et de la famille, Neila Chaâbane, a indiqué que les données sur la violence conjugale en Tunisie sont alarmantes, qualifiant la situation de "grave" et appelant à prendre les mesures nécessaires pour limiter ce phénomène et prendre en charge les femmes victimes de violence.
Elle a précisé que le secrétariat d'Etat se penche sur l'élaboration d'un projet de loi cadre relatif à la lutte contre la violence faite aux femmes. Elle a annoncé la création d'un centre d'accueil pour les femmes victimes de violence conjugale et ce en collaboration avec la Croix Rouge.
Chaabane a rappelé que l'article 46 de la Constitution Tunisienne stipule que "L'Etat s'engage à protéger les droits acquis de la femme et prend les mesures nécessaires afin d'éradiquer la violence contre la femme".
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