Le blogueur et activiste Azyz Amami et le photographe Sabri Ben Mlouka ont été arrêtés par la police dans la nuit du lundi 12 au mardi 13 mai pour consommation de cannabis et transférés à la prison de Bouchoucha, a indiqué au Huffpost Maghreb un responsable de la police judiciaire de Sidi Bou Saïd.
L'information a rapidement circulé sur les réseaux sociaux, où les internautes ont commencé à se mobiliser pour sa libération et contre la "loi 52" relative aux stupéfiants.
Contacté par le HuffPost Maghreb, leur avocat Ramzi Jebabli a indiqué que Azyz Amami et Sabri Ben Mlouka devront subir des analyses à l'hôpital Charles Nicolle, avant d'être de nouveau auditionnés par la police judiciaire. Ils devraient comparaître devant le juge vendredi.
La loi tunisienne n'autorise pas le prévenu à voir ses avocats ou quelque visiteur que ce soit pendant sa garde à vue, laquelle peut durer 6 jours.
La loi 52/1992 relative à la consommation de stupéfiants prévoit une peine d'emprisonnement d'1 à 5 ans et une amende de 1000 à 3000 dinars pour "tout consommateur ou détenteur à usage de consommation personnelle de plantes ou de matières stupéfiantes".
Cette loi, connue pour être particulièrement répressive à l'égard des consommateurs, énonce également l'impossibilité pour le juge de statuer sur des circonstances atténuantes pour abaisser la peine en-dessous du minimum légal.
Une campagne a été menée récemment pour demander la modification de la loi.
“Nous ne demandons pas la légalisation du cannabis mais la modification de cette loi répressive, comme une condamnation à du sursis pour les non-récidivistes ou des travaux d’intérêt général, plus de surveillance des dealers, etc.”, avait alors déclaré l'avocat Ghazi Mrabet au HuffPost Maghreb.
Connu pour son activisme, notamment lors de la révolution de 2011, Azyz Amami avait souvent mis en garde contre les arrestations arbitraires d'artistes et d'autres activistes. Il plaidait également pour la dépénalisation du cannabis.
L'information a rapidement circulé sur les réseaux sociaux, où les internautes ont commencé à se mobiliser pour sa libération et contre la "loi 52" relative aux stupéfiants.
Contacté par le HuffPost Maghreb, leur avocat Ramzi Jebabli a indiqué que Azyz Amami et Sabri Ben Mlouka devront subir des analyses à l'hôpital Charles Nicolle, avant d'être de nouveau auditionnés par la police judiciaire. Ils devraient comparaître devant le juge vendredi.
La loi tunisienne n'autorise pas le prévenu à voir ses avocats ou quelque visiteur que ce soit pendant sa garde à vue, laquelle peut durer 6 jours.
La loi 52/1992 relative à la consommation de stupéfiants prévoit une peine d'emprisonnement d'1 à 5 ans et une amende de 1000 à 3000 dinars pour "tout consommateur ou détenteur à usage de consommation personnelle de plantes ou de matières stupéfiantes".
Cette loi, connue pour être particulièrement répressive à l'égard des consommateurs, énonce également l'impossibilité pour le juge de statuer sur des circonstances atténuantes pour abaisser la peine en-dessous du minimum légal.
Article 12: Les dispositions de l’article 53 du code pénal ne s’appliquent pas aux infractions prévues par la présente loi.
Une campagne a été menée récemment pour demander la modification de la loi.
“Nous ne demandons pas la légalisation du cannabis mais la modification de cette loi répressive, comme une condamnation à du sursis pour les non-récidivistes ou des travaux d’intérêt général, plus de surveillance des dealers, etc.”, avait alors déclaré l'avocat Ghazi Mrabet au HuffPost Maghreb.
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Alerte aux arrestations arbitraires et non à la violence pendant les gardes à vue #azyzamami #police #hrw #activist #freeaziz #azizamami
— sarah benali (@sarah_ba1) May 13, 2014
تم ليلة أمس إيقاف عزيز عمامي بمركز بحلق الوادي و الأغلب على الظن أن التهمة -التقليدية- هي تعاطي مادة الزطلة #FreeAziz pic.twitter.com/Wza1rP0Bab
— Souihli™ (@Souihli) May 13, 2014
Connu pour son activisme, notamment lors de la révolution de 2011, Azyz Amami avait souvent mis en garde contre les arrestations arbitraires d'artistes et d'autres activistes. Il plaidait également pour la dépénalisation du cannabis.
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