Onze militants ont été arrêtés le 6 avril 2014 lors d’une importante "marche nationale" à Casablanca, organisée par trois des principaux syndicats du Royaume pour dénoncer la politique du chef du gouvernement Abdelilah Benkirane.
Poursuivis pour “organisation d'une manifestation non autorisée” et “violences envers des fonctionnaires de police”, deux d’entre eux ont rapidement obtenu la liberté provisoire et neuf attendent encore un verdict en prison.
Parmi eux, le jeune Ayoub Boudad (19 ans), surnommé Bart Simpson par ses proches.
C’est donc ce personnage que leur comité de soutien a mis en avant pour appeler à leur libération, organisant des sit-in et des flashmobs sous les hashtags #FreeSimpson et #FreeKoulchi .
Comme un clin d’œil au mouvement Anonymous, des T-shirts et des masques de Bart sont utilisés comme symboles de solidarité avec Ayoub Boudad, "les détenus du 6 avril", mais aussi tous les autres détenus politiques au Maroc.
Plusieurs audiences ont eu lieu fin avril et début mai, et une autre doit se tenir aujourd’hui, 13 mai, au tribunal Aïn Sbaâ rappelle le site Global Voices.
Suite à leur arrestation, quelques-uns des activistes ont entamé une grève de la faim pour dénoncer leur détention arbitraire, la violence policière et le refus de leur accorder une liberté provisoire.
Poursuivis pour “organisation d'une manifestation non autorisée” et “violences envers des fonctionnaires de police”, deux d’entre eux ont rapidement obtenu la liberté provisoire et neuf attendent encore un verdict en prison.
Parmi eux, le jeune Ayoub Boudad (19 ans), surnommé Bart Simpson par ses proches.
C’est donc ce personnage que leur comité de soutien a mis en avant pour appeler à leur libération, organisant des sit-in et des flashmobs sous les hashtags #FreeSimpson et #FreeKoulchi .
Comme un clin d’œil au mouvement Anonymous, des T-shirts et des masques de Bart sont utilisés comme symboles de solidarité avec Ayoub Boudad, "les détenus du 6 avril", mais aussi tous les autres détenus politiques au Maroc.
Plusieurs audiences ont eu lieu fin avril et début mai, et une autre doit se tenir aujourd’hui, 13 mai, au tribunal Aïn Sbaâ rappelle le site Global Voices.
Suite à leur arrestation, quelques-uns des activistes ont entamé une grève de la faim pour dénoncer leur détention arbitraire, la violence policière et le refus de leur accorder une liberté provisoire.
Rejoignez la campagne #FREEKOULCHI contre la détention politique au Maroc!
— Nabil Belkabir (@nabelkabir) May 6, 2014
Pétition: Libérez les détenus politiques #Maroc #FreeKoulchi Signez & RT #20F arrêtés à une manif syndicale autorisée http://t.co/ZoIbTolFJh
— wiame idrissi alami (@wi2aame) April 12, 2014
LIRE AUSSI:
- Maroc: Le phénomène "Tcharmil" sur les réseaux sociaux inquiète le Royaume
- Tunisie: Azyz Amami et Sabri Ben Mlouka risquent 1 à 5 ans de prison pour consommation de cannabis
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.