Le ministère des Affaires religieuses a pu reprendre en main 98 mosquées qui échappaient à son contrôle et où officiaient des extrémistes depuis le déclenchement de la révolution, a déclaré le chef de cabinet du ministre des Affaires religieuses, Abdessattar Badr.
Intervenant, samedi, lors d'une journée d'étude à Tunis, sur le thème "Où en sommes-nous de la neutralité des mosquées", Abdessattar Badr a expliqué que le ministère entendait rétablir son autorité, d'ici fin juin 2014, sur les mosquées et les tribunes de prêche sous contrôle d'extrémistes, afin d'instaurer un climat favorable en vue des prochaines élections.
"Il y a trois mois, 150 lieux de culte étaient hors contrôle de l'Etat" a-t-il précisé, ajoutant que le ministère a privilégié la voie du dialogue pour les récupérer, avant de mettre en place une stratégie claire fondée sur une approche participative.
"S'inspirer de certains pays islamiques"
Cette stratégie prévoit notamment la création d'une commission régionale dans chaque gouvernorat. Cette commission serait présidée par chaque gouverneur et composée des représentants des autorités sécuritaires et judiciaires ainsi que des prédicateurs.
"Ces commissions régionales sont appelées à actualiser, de façon périodique, le nombre des mosquées échappant au contrôle du ministère et à identifier la menace potentielle" a indiqué Abdessatar Badr. Le chef de cabinet a souligné à ce propos que le remplacement des places vacantes dans les mosquées récupérées demeure un problème. Il existe un "manque de cadres religieux qualifiés" et les imams sont "réticents à assumer cette responsabilité".
"Le ministère veille à s'inspirer des expériences de certains pays islamiques dans la gestion des mosquées et leur préservation des courants extrémistes" a-t-il précisé. Une allusion à la décision du roi du Maroc, actuellement en visite en Tunisie, de prendre en charge à partir de septembre 2014 la formation de 100 prédicateurs religieux tunisiens pendant une année dans un institut marocain de formation des imams.
Intervenant, samedi, lors d'une journée d'étude à Tunis, sur le thème "Où en sommes-nous de la neutralité des mosquées", Abdessattar Badr a expliqué que le ministère entendait rétablir son autorité, d'ici fin juin 2014, sur les mosquées et les tribunes de prêche sous contrôle d'extrémistes, afin d'instaurer un climat favorable en vue des prochaines élections.
LIRE AUSSI: Tunisie: Une carte des mosquées sous contrôle des radicaux, "à récupérer" par l'État
"Il y a trois mois, 150 lieux de culte étaient hors contrôle de l'Etat" a-t-il précisé, ajoutant que le ministère a privilégié la voie du dialogue pour les récupérer, avant de mettre en place une stratégie claire fondée sur une approche participative.
"S'inspirer de certains pays islamiques"
Cette stratégie prévoit notamment la création d'une commission régionale dans chaque gouvernorat. Cette commission serait présidée par chaque gouverneur et composée des représentants des autorités sécuritaires et judiciaires ainsi que des prédicateurs.
"Ces commissions régionales sont appelées à actualiser, de façon périodique, le nombre des mosquées échappant au contrôle du ministère et à identifier la menace potentielle" a indiqué Abdessatar Badr. Le chef de cabinet a souligné à ce propos que le remplacement des places vacantes dans les mosquées récupérées demeure un problème. Il existe un "manque de cadres religieux qualifiés" et les imams sont "réticents à assumer cette responsabilité".
"Le ministère veille à s'inspirer des expériences de certains pays islamiques dans la gestion des mosquées et leur préservation des courants extrémistes" a-t-il précisé. Une allusion à la décision du roi du Maroc, actuellement en visite en Tunisie, de prendre en charge à partir de septembre 2014 la formation de 100 prédicateurs religieux tunisiens pendant une année dans un institut marocain de formation des imams.
LIRE AUSSI:
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.