L'enquête de la Fédération internationale de football (Fifa) sur l'attribution controversée des Mondiaux 2018 à la Russie et 2022 au Qatar devrait être terminée d'ici le 9 juin, ont annoncé les responsables de l'enquête sur le site de la Fifa.
"Nous envisageons de terminer cette phase de notre investigation avant le 9 juin 2014, et de soumettre un rapport à la chambre de jugement (de la Fifa) environ six semaines plus tard", soit après la finale du Mondial brésilien qui débute le 12 juin, ont déclaré Michael J. Garcia et Cornel Borbely (respectivement président et président délégué de la chambre d'investigation de la commission d'éthique de la Fifa, chargée de l'enquête).
Michael Garcia, ancien procureur américain à la tête de la commission, souligne que la remise du rapport survient "après des mois consacrés à des entretiens avec des témoins et à la recherche de matériel".
Cette annonce arrive moins de 48h après les nouvelles accusations du Sunday Times qui assure être en possession de milliers de courriels et d'autres documents attestant de présumés versements d'argent effectués par le Qatarien Mohamed Bin Hammam pour soutenir la candidature qatarienne pour 2022.
"Ce rapport prendra en compte toutes les preuves potentiellement liées à la procédure d'attribution, y compris les preuves recueillies lors des investigations précédentes", a conclu M. Garcia.
Pour le Mondial-2018, outre la Russie, l'Angleterre, ainsi que les candidatures conjointes Espagne-Portugal et Pays-Bas-Belgique étaient en lice.
Pour le Mondial-2022, outre le Qatar, les Etats-Unis, l'Australie, la Corée du Sud et le Japon avaient présenté leurs candidatures.
A huit ans du coup d'envoi de la Coupe du monde dans le richissime émirat du Golfe, la polémique n'en finit pas de rebondir sur la façon dont ce minuscule Etat a obtenu l'organisation de son Mondial, par le comité exécutif de la Fifa, le 2 décembre 2010 à Zurich.
Photo: AFP/Archives Marwan Naamani
Des "Affirmations ridicules"
"Nous nions avec véhémence toutes les allégations de mauvaise conduite", a plaidé dimanche soir le Comité de candidature du Qatar, ajoutant que "toutes les mesures nécessaires pour défendre l'intégrité de la candidature du Qatar" seraient prises.
Le Président de la Confédération africaine de football (CAF), et vice-président de la Fifa, Issa Hayatou, a "réfuté catégoriquement et formellement les accusations" le concernant.
La Confédération asiatique de football (AFC) a quant à elle affirmé "se tenir aux côtés de l'Etat du Qatar quand il défend son droit d'organiser la Coupe du monde de 2022".
L'AFC s'est élevée d'autre part contre ce qu'elle estime être une campagne de presse contre le Qatar.
"L'insistance de certains médias sur l'attribution de la Coupe du monde de 2022 au Qatar fait partie d'une campagne" contre l'émirat, critiqué tantôt pour "les conditions de travail des migrants sur les chantiers du Qatar", tantôt pour "l'opportunité d'organiser cette compétition en été", a souligné cheik Salman bin Ebrahim Al-Khalifa, un Bahreïni qui a remplacé à la tête de l'AFC Mohamed Bin Hammam.
Manoeuvre britannique?
"Cela nous amène à nous interroger sur les véritables raisons de cette campagne et à se demander si certains ne cherchent pas à empêcher que la Coupe du monde soit organisée par un pays asiatique", a-t-il conclu.
La Russie également voit dans ces accusations une manoeuvre britannique.
Du côté de la Fédération australienne, dont la candidature pour le Mondial-2022 avait été écartée, on étudie la possibilité d'être à nouveau en lice, dans l'hypothèse d'un nouveau vote.
"Nous observons avec intérêt comment les choses évoluent", a déclaré David Gallop, le directeur exécutif de la FFA, à une radio de Melbourne.
Les propos étaient plus durs en Europe, et notamment chez l'ancien président de l'UEFA Lennart Johansson: "Je ne suis pas surpris, a réagi celui-ci lundi, dans les colonnes du quotidien suédois Expressen, mais il faut aussi que Blatter porte le chapeau".
Pour Greg Dyke, le président de la Fédération anglaise (FA), dont le dossier avait été battu par la candidature russe pour le Mondial-2018, la possibilité d'un nouveau vote sur le Mondial-2022 n'est pas à écarter: "Si il est démontré qu'il y a eu corruption, alors bien entendu un nouveau vote doit avoir lieu".
Photo: Wikimedia Commons
"Nous envisageons de terminer cette phase de notre investigation avant le 9 juin 2014, et de soumettre un rapport à la chambre de jugement (de la Fifa) environ six semaines plus tard", soit après la finale du Mondial brésilien qui débute le 12 juin, ont déclaré Michael J. Garcia et Cornel Borbely (respectivement président et président délégué de la chambre d'investigation de la commission d'éthique de la Fifa, chargée de l'enquête).
Michael Garcia, ancien procureur américain à la tête de la commission, souligne que la remise du rapport survient "après des mois consacrés à des entretiens avec des témoins et à la recherche de matériel".
Cette annonce arrive moins de 48h après les nouvelles accusations du Sunday Times qui assure être en possession de milliers de courriels et d'autres documents attestant de présumés versements d'argent effectués par le Qatarien Mohamed Bin Hammam pour soutenir la candidature qatarienne pour 2022.
"Ce rapport prendra en compte toutes les preuves potentiellement liées à la procédure d'attribution, y compris les preuves recueillies lors des investigations précédentes", a conclu M. Garcia.
Pour le Mondial-2018, outre la Russie, l'Angleterre, ainsi que les candidatures conjointes Espagne-Portugal et Pays-Bas-Belgique étaient en lice.
Pour le Mondial-2022, outre le Qatar, les Etats-Unis, l'Australie, la Corée du Sud et le Japon avaient présenté leurs candidatures.
A huit ans du coup d'envoi de la Coupe du monde dans le richissime émirat du Golfe, la polémique n'en finit pas de rebondir sur la façon dont ce minuscule Etat a obtenu l'organisation de son Mondial, par le comité exécutif de la Fifa, le 2 décembre 2010 à Zurich.
Des "Affirmations ridicules"
"Nous nions avec véhémence toutes les allégations de mauvaise conduite", a plaidé dimanche soir le Comité de candidature du Qatar, ajoutant que "toutes les mesures nécessaires pour défendre l'intégrité de la candidature du Qatar" seraient prises.
Le Président de la Confédération africaine de football (CAF), et vice-président de la Fifa, Issa Hayatou, a "réfuté catégoriquement et formellement les accusations" le concernant.
"M. Hayatou n’a jamais reçu de M. Mohamed Bin Hammam, de l’Émir du Qatar ou de tout membre de la candidature qatarie de récompenses financières afin de soutenir la candidature Qatar-2022", assure la CAF, parlant "d'allégations fantaisistes" et d'"affirmations ridicules".
La Confédération asiatique de football (AFC) a quant à elle affirmé "se tenir aux côtés de l'Etat du Qatar quand il défend son droit d'organiser la Coupe du monde de 2022".
L'AFC s'est élevée d'autre part contre ce qu'elle estime être une campagne de presse contre le Qatar.
"L'insistance de certains médias sur l'attribution de la Coupe du monde de 2022 au Qatar fait partie d'une campagne" contre l'émirat, critiqué tantôt pour "les conditions de travail des migrants sur les chantiers du Qatar", tantôt pour "l'opportunité d'organiser cette compétition en été", a souligné cheik Salman bin Ebrahim Al-Khalifa, un Bahreïni qui a remplacé à la tête de l'AFC Mohamed Bin Hammam.
Manoeuvre britannique?
"Cela nous amène à nous interroger sur les véritables raisons de cette campagne et à se demander si certains ne cherchent pas à empêcher que la Coupe du monde soit organisée par un pays asiatique", a-t-il conclu.
La Russie également voit dans ces accusations une manoeuvre britannique.
"Il faut bien voir que ce sont les Britanniques qui ont lancé cette nouvelle chasse aux sorcières. Auparavant, ils avaient déjà tenté d'accuser la Russie et d'autres pays. Ils ne peuvent tout simplement pas accepter leur défaite dans la course pour organiser la Coupe du monde", a-t-il dénoncé.
Du côté de la Fédération australienne, dont la candidature pour le Mondial-2022 avait été écartée, on étudie la possibilité d'être à nouveau en lice, dans l'hypothèse d'un nouveau vote.
"Nous observons avec intérêt comment les choses évoluent", a déclaré David Gallop, le directeur exécutif de la FFA, à une radio de Melbourne.
Les propos étaient plus durs en Europe, et notamment chez l'ancien président de l'UEFA Lennart Johansson: "Je ne suis pas surpris, a réagi celui-ci lundi, dans les colonnes du quotidien suédois Expressen, mais il faut aussi que Blatter porte le chapeau".
Pour Greg Dyke, le président de la Fédération anglaise (FA), dont le dossier avait été battu par la candidature russe pour le Mondial-2018, la possibilité d'un nouveau vote sur le Mondial-2022 n'est pas à écarter: "Si il est démontré qu'il y a eu corruption, alors bien entendu un nouveau vote doit avoir lieu".
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