Quand on se lance dans la création d'entreprise, il n'est pas toujours évident que l'entrepreneur possède un capital initial égal au cout de l'investissement initial. C'est plutôt l'absence de fond qui prédomine surtout que même les investisseurs préfèrent travailler avec l'argent de la banque que de risquer leurs propres fonds.
Pourtant le porteur de projet est une opportunité pour le banquier, on a davantage l'impression que celui qui demande quelque chose et qui n'a pas encore fait ses preuves est dans la position d'infériorité. Et pour éviter que la main basse soit humiliée par la main haute, on conseille à ces entrepreneurs d'appliquer la théorie des trois C: les cousins, les copains ou les cinglés. Qu'ils n'aient recours aux banques qu'après avoir chercher à assurer le maximum de fond propres. Logiquement si le marché a un taux de rendement supérieur au taux d'intérêt, la banque investira son argent dans des projets au lieu de les prêter à des entrepreneurs. Toutefois le porteur de projet est contraint de passer par la banque bien que le taux de rendement des PME soit souvent inferieur au taux d'intérêt appliqué.
Rencontrer un banquier et lui présenter son projet est une bataille. L'entrepreneur, n'ayant aucune idée sur les critères de décision du banquier, fait de son mieux pour "deviner" si son plan d'affaire est pertinent ou pas. On a tendance à croire que le porteur de projet cherche à faire main basse sur l'argent de la banque. Par conséquent, le bailleur de fond ne communique pas sur ces critères de décision de peur qu'on lui maquille les études et les chiffres. Cette méfiance connue - mais taboue - est visible quand on voit les banquiers prétendre vouloir aider les entrepreneurs à décoller et quand on entend l'entrepreneur se plaindre des harcèlements des banquiers avant et après l'octroi du crédit. Il n'est guère logique qu'un entrepreneur sabote son étude de projet sauf s'il compte arnaquer la banque. Par ailleurs, il est contre-productif que la banque cache des informations à son client juste pour éviter les ennuis.
Une banque tunisienne, par exemple, soumet tous les dossiers à la même procédure même si elle sait d'avance qu'elle n'est pas intéressée par le secteur d'activité du potentiel emprunteur. La motivation, ingrédient de succès de l'entreprise, se dégrade suite à chaque refus d'une banque surtout que l'entrepreneur estime que le problème réside dans son étude non pas dans le service bancaire. La transparence, du moins celle des études sectorielles, facilite la transaction et la prise de décision des deux parties. Chaque banque a intérêt à définir les critères "d'un bon projet" par rapport à sa structure et ses objectifs ainsi qu'un entrepreneur à intérêt à remplir tous les critères pour réussir son projet. Informer le porteur d'idée que son projet ne rentre pas dans le domaine d'intervention de sa banque, fait gagner cette dernière des coûts administratifs et épargne au promoteur des attentes et des couts supplémentaires.
En absence de cet échange éthique et bénéfique pour les deux parties, l'hypocrisie devient un vice à la mode. Le banquier, de son côté, fait de son mieux pour "sanctionner" le porteur de projet. Ce dernier redouble d'efforts pour arnaquer le premier. Une bataille entre un supposé "mercenaire" et un guerrier qui protège son royaume.
De façon générale, l'entrepreneur, présumé coupable jusqu'à preuve du contraire, doit montrer qu'il maîtrise parfaitement son entreprise et faire preuve d'une forte motivation et de bonnes capacités organisationnelles et managériales en répondant à toutes les éventuelles questions du banquier. Le processus entrepreneurial n'est pas stable, c'est le cheminement d'un navire dans une mer méditerranéenne, tantôt à Venise, tantôt en Atlantique.
Pourtant le porteur de projet est une opportunité pour le banquier, on a davantage l'impression que celui qui demande quelque chose et qui n'a pas encore fait ses preuves est dans la position d'infériorité. Et pour éviter que la main basse soit humiliée par la main haute, on conseille à ces entrepreneurs d'appliquer la théorie des trois C: les cousins, les copains ou les cinglés. Qu'ils n'aient recours aux banques qu'après avoir chercher à assurer le maximum de fond propres. Logiquement si le marché a un taux de rendement supérieur au taux d'intérêt, la banque investira son argent dans des projets au lieu de les prêter à des entrepreneurs. Toutefois le porteur de projet est contraint de passer par la banque bien que le taux de rendement des PME soit souvent inferieur au taux d'intérêt appliqué.
Rencontrer un banquier et lui présenter son projet est une bataille. L'entrepreneur, n'ayant aucune idée sur les critères de décision du banquier, fait de son mieux pour "deviner" si son plan d'affaire est pertinent ou pas. On a tendance à croire que le porteur de projet cherche à faire main basse sur l'argent de la banque. Par conséquent, le bailleur de fond ne communique pas sur ces critères de décision de peur qu'on lui maquille les études et les chiffres. Cette méfiance connue - mais taboue - est visible quand on voit les banquiers prétendre vouloir aider les entrepreneurs à décoller et quand on entend l'entrepreneur se plaindre des harcèlements des banquiers avant et après l'octroi du crédit. Il n'est guère logique qu'un entrepreneur sabote son étude de projet sauf s'il compte arnaquer la banque. Par ailleurs, il est contre-productif que la banque cache des informations à son client juste pour éviter les ennuis.
Une banque tunisienne, par exemple, soumet tous les dossiers à la même procédure même si elle sait d'avance qu'elle n'est pas intéressée par le secteur d'activité du potentiel emprunteur. La motivation, ingrédient de succès de l'entreprise, se dégrade suite à chaque refus d'une banque surtout que l'entrepreneur estime que le problème réside dans son étude non pas dans le service bancaire. La transparence, du moins celle des études sectorielles, facilite la transaction et la prise de décision des deux parties. Chaque banque a intérêt à définir les critères "d'un bon projet" par rapport à sa structure et ses objectifs ainsi qu'un entrepreneur à intérêt à remplir tous les critères pour réussir son projet. Informer le porteur d'idée que son projet ne rentre pas dans le domaine d'intervention de sa banque, fait gagner cette dernière des coûts administratifs et épargne au promoteur des attentes et des couts supplémentaires.
En absence de cet échange éthique et bénéfique pour les deux parties, l'hypocrisie devient un vice à la mode. Le banquier, de son côté, fait de son mieux pour "sanctionner" le porteur de projet. Ce dernier redouble d'efforts pour arnaquer le premier. Une bataille entre un supposé "mercenaire" et un guerrier qui protège son royaume.
De façon générale, l'entrepreneur, présumé coupable jusqu'à preuve du contraire, doit montrer qu'il maîtrise parfaitement son entreprise et faire preuve d'une forte motivation et de bonnes capacités organisationnelles et managériales en répondant à toutes les éventuelles questions du banquier. Le processus entrepreneurial n'est pas stable, c'est le cheminement d'un navire dans une mer méditerranéenne, tantôt à Venise, tantôt en Atlantique.
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