Les grévistes du métro de Sao Paulo ont menacé samedi de perturber le Mondial qui débute jeudi, au troisième jour de leur mouvement qui a semé le chaos dans la mégapole brésilienne.
"Tant qu'il aura de la force, la mouvement va continuer et il est possible qu'il aille jusqu'à la Coupe du monde", a déclaré samedi à l'AFP le porte-parole du syndicat des employés du métro de Sao Paulo, Rogerio Malaquias.
Ce mouvement s'inscrit dans une vague de mouvements sociaux sectoriels qui ont pris ces dernières semaines le relais de la fronde sociale des Brésiliens massivement descendus dans les rues en juin 2013 pour dénoncer la facture du Mondial et exiger de meilleurs services publics.
La présidente Dilma Rousseff, candidate à un second mandat aux élections du 5 octobre prochain, a dénoncé une "campagne de dénigrement systématique" du gouvernement et de la Coupe du monde à des fins partisanes.
Une nouvelle assemblée générale des grévistes est prévue samedi à 17H00 locales, tandis que la justice se prononcera dimanche sur la légalité de cette grève.
Les grévistes exigent un réajustement salarial d'au moins 12,2% et n'ont pas accepté vendredi la contre-offre de 9,5% faite par le gouvernement de l'Etat de Sao Paulo.
Le métro est le moyen de transport le plus pratique pour se rendre à l'Arena Corinthians, le stade où se jouera le match d'ouverture du Mondial, Brésil-Croatie, le 12 juin.
Trois des cinq lignes du métro de cette mégapole de 20 millions d'habitants n'opéraient toujours que partiellement samedi à la mi-journée.
Une branche de la police brésilienne, des chauffeurs d'autobus de Rio, des agents de sécurité des banques ont également profité de l'approche du Mondial ces dernières semaines pour débrayer et exiger des ajustements salariaux, en compensation de la vie chère.
Et ce alors que le gouvernement était déjà la cible de critiques sur l'organisation coûteuse et chaotique du Mondial, marquée par d'innombrables retards et l'abandon de nombreux projets d'infrastructures censés améliorer le quotidien des Brésiliens.
"Campagne systématique contre la Coupe du monde"
"Il y a aujourd'hui une campagne systématique contre la Coupe du monde", a déploré vendredi soir la présidente Dilma Rousseff.
"De fait, elle n'est pas dirigée contre la Coupe. Il s'agit beaucoup plus d'une campagne systématique contre nous", a-t-elle affirmé lors d'une réunion à Porto Alegre (sud) avec des militants de son camp du Parti des travailleurs (PT).
"La situation politique est bouillante et j'aurais aimé que l'on parle de football. Mais c'est actuellement impossible avec toutes les batailles politiques", a commenté l'ex-capitaine de la sélection brésilienne Cafu, interrogé samedi par l'agence SID, filiale allemande de l'AFP.
"Nous traversons en ce moment des temps difficiles en tant que pays. Voilà pourquoi il n'y a pas de grande joie avant le début du tournoi", a poursuivi le Brésilien. "Mais une fois que ce sera lancé, vous verrez un pays totalement différent", a-t-il promis.
De fait, à Rio de Janeiro ou Sao Paulo, on commence petit à petit à voir un peu partout les rues, les bars et les balcons se parer de drapeaux brésiliens et de fanions jaune et vert.
Cela fera sûrement plaisir à Michel Platini, le président de l'UEFA, qui a récemment invité les Brésiliens à "se calmer" pendant le Mondial et à arrêter de manifester.
Après plusieurs semaines d'affrontements par journaux interposés Platini est arrivé samedi dans la frondeuse Sao Paulo, pour participer au Comité exécutif de la Fifa avec son président Joseph Blatter.
Blatter devrait profiter du Congrès de la Fifa mercredi prochain à Sao Paulo pour annoncer officiellement sa candidature à un cinquième mandat, tandis que Platini attendra août pour dévoiler ses intentions.
"Tant qu'il aura de la force, la mouvement va continuer et il est possible qu'il aille jusqu'à la Coupe du monde", a déclaré samedi à l'AFP le porte-parole du syndicat des employés du métro de Sao Paulo, Rogerio Malaquias.
Ce mouvement s'inscrit dans une vague de mouvements sociaux sectoriels qui ont pris ces dernières semaines le relais de la fronde sociale des Brésiliens massivement descendus dans les rues en juin 2013 pour dénoncer la facture du Mondial et exiger de meilleurs services publics.
La présidente Dilma Rousseff, candidate à un second mandat aux élections du 5 octobre prochain, a dénoncé une "campagne de dénigrement systématique" du gouvernement et de la Coupe du monde à des fins partisanes.
Une nouvelle assemblée générale des grévistes est prévue samedi à 17H00 locales, tandis que la justice se prononcera dimanche sur la légalité de cette grève.
Les grévistes exigent un réajustement salarial d'au moins 12,2% et n'ont pas accepté vendredi la contre-offre de 9,5% faite par le gouvernement de l'Etat de Sao Paulo.
Le métro est le moyen de transport le plus pratique pour se rendre à l'Arena Corinthians, le stade où se jouera le match d'ouverture du Mondial, Brésil-Croatie, le 12 juin.
Trois des cinq lignes du métro de cette mégapole de 20 millions d'habitants n'opéraient toujours que partiellement samedi à la mi-journée.
Une branche de la police brésilienne, des chauffeurs d'autobus de Rio, des agents de sécurité des banques ont également profité de l'approche du Mondial ces dernières semaines pour débrayer et exiger des ajustements salariaux, en compensation de la vie chère.
Et ce alors que le gouvernement était déjà la cible de critiques sur l'organisation coûteuse et chaotique du Mondial, marquée par d'innombrables retards et l'abandon de nombreux projets d'infrastructures censés améliorer le quotidien des Brésiliens.
"Campagne systématique contre la Coupe du monde"
"Il y a aujourd'hui une campagne systématique contre la Coupe du monde", a déploré vendredi soir la présidente Dilma Rousseff.
"De fait, elle n'est pas dirigée contre la Coupe. Il s'agit beaucoup plus d'une campagne systématique contre nous", a-t-elle affirmé lors d'une réunion à Porto Alegre (sud) avec des militants de son camp du Parti des travailleurs (PT).
"La situation politique est bouillante et j'aurais aimé que l'on parle de football. Mais c'est actuellement impossible avec toutes les batailles politiques", a commenté l'ex-capitaine de la sélection brésilienne Cafu, interrogé samedi par l'agence SID, filiale allemande de l'AFP.
"Nous traversons en ce moment des temps difficiles en tant que pays. Voilà pourquoi il n'y a pas de grande joie avant le début du tournoi", a poursuivi le Brésilien. "Mais une fois que ce sera lancé, vous verrez un pays totalement différent", a-t-il promis.
De fait, à Rio de Janeiro ou Sao Paulo, on commence petit à petit à voir un peu partout les rues, les bars et les balcons se parer de drapeaux brésiliens et de fanions jaune et vert.
Cela fera sûrement plaisir à Michel Platini, le président de l'UEFA, qui a récemment invité les Brésiliens à "se calmer" pendant le Mondial et à arrêter de manifester.
Après plusieurs semaines d'affrontements par journaux interposés Platini est arrivé samedi dans la frondeuse Sao Paulo, pour participer au Comité exécutif de la Fifa avec son président Joseph Blatter.
Blatter devrait profiter du Congrès de la Fifa mercredi prochain à Sao Paulo pour annoncer officiellement sa candidature à un cinquième mandat, tandis que Platini attendra août pour dévoiler ses intentions.
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