Le nouveau président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a reconduit le Premier ministre Ibrahim Mahlab dans ses fonctions, le chargeant de former un nouveau gouvernement quelques heures après la démission de son précédent cabinet.
L'ancien chef de l'armée a prêté serment dimanche, onze mois après avoir destitué début juillet le président islamiste Mohamed Morsi, après que des millions de manifestants ont réclamé le départ du président islamiste élu un an auparavant mais vite devenu impopulaire.
Le gouvernement, installé par M. Sissi, qui dirigeait de facto le pays depuis la destitution de M. Morsi, a démissionné pour permettre au président de "choisir (une équipe) à même de servir la nation", a dit le Premier ministre démissionnaire Ibrahim Mahlab, dans un communiqué.
"Je vous assure que j'ai déployé ainsi que les ministres (...) tous les efforts pour accomplir notre tache dans des circonstances très difficiles", a ajouté M. Mahlab.
Selon les journaux égyptiens, M. Sissi devrait demander à Ibrahim Mahlab de rester à son poste, mais pourrait procéder à un léger remaniement.
Le gouvernement intérimaire mis en place par M. Sissi après la destitution de M. Morsi en juillet dernier a mené une sanglante répression contre ses partisans, notamment sa confrérie des Frères musulmans.
"Il n'y aura pas de laxisme, pas de répit"
Quelques heures après sa prestation de serment, le nouveau président égyptien a promis de poursuivre cette lutte, affirmant qu'il combattrait "sans répit" ceux qui commettent des violences.
Une mise en garde visant clairement les Frères musulmans dont tous leurs leaders, à l'instar de M. Morsi, sont emprisonnés et jugés pour "violences" dans des procès où ils encourent la peine de mort. La confrérie a été interdite et décrétée "organisation terroriste" en décembre.
En onze mois, plus de 1.400 manifestants pro-Morsi ont été tués, plus de 15.000 Frères musulmans emprisonnés et des centaines ont été condamnés à mort en quelques minutes dans des procès de masse.
M. Sissi est le deuxième président d'Egypte depuis que Hosni Moubarak a été chassé du pouvoir par une révolte populaire en 2011. Trois années de chaos politique et économique ont suivi le départ de M. Moubarak.
L'ancien chef de l'armée a prêté serment dimanche, onze mois après avoir destitué début juillet le président islamiste Mohamed Morsi, après que des millions de manifestants ont réclamé le départ du président islamiste élu un an auparavant mais vite devenu impopulaire.
Le gouvernement, installé par M. Sissi, qui dirigeait de facto le pays depuis la destitution de M. Morsi, a démissionné pour permettre au président de "choisir (une équipe) à même de servir la nation", a dit le Premier ministre démissionnaire Ibrahim Mahlab, dans un communiqué.
"Je vous assure que j'ai déployé ainsi que les ministres (...) tous les efforts pour accomplir notre tache dans des circonstances très difficiles", a ajouté M. Mahlab.
Selon les journaux égyptiens, M. Sissi devrait demander à Ibrahim Mahlab de rester à son poste, mais pourrait procéder à un léger remaniement.
Le gouvernement intérimaire mis en place par M. Sissi après la destitution de M. Morsi en juillet dernier a mené une sanglante répression contre ses partisans, notamment sa confrérie des Frères musulmans.
"Il n'y aura pas de laxisme, pas de répit"
Quelques heures après sa prestation de serment, le nouveau président égyptien a promis de poursuivre cette lutte, affirmant qu'il combattrait "sans répit" ceux qui commettent des violences.
Une mise en garde visant clairement les Frères musulmans dont tous leurs leaders, à l'instar de M. Morsi, sont emprisonnés et jugés pour "violences" dans des procès où ils encourent la peine de mort. La confrérie a été interdite et décrétée "organisation terroriste" en décembre.
"Je le dis de manière très claire: il n'y aura pas de laxisme, pas de répit contre ceux qui ont recours à la violence, qui ont du sang sur les mains", a-t-il prévenu.
En onze mois, plus de 1.400 manifestants pro-Morsi ont été tués, plus de 15.000 Frères musulmans emprisonnés et des centaines ont été condamnés à mort en quelques minutes dans des procès de masse.
M. Sissi est le deuxième président d'Egypte depuis que Hosni Moubarak a été chassé du pouvoir par une révolte populaire en 2011. Trois années de chaos politique et économique ont suivi le départ de M. Moubarak.
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