Les antidépresseurs peuvent passer et la dépression, elle, peut rester. Non pas qu'ils soient inefficaces, mais parfois, il est difficile de trouver pour un individu qui souffre de dépression l'antidépresseur qui va permettre sa guérison. Avec la découverte d'une molécule qui serait impliquée dans la maladie, cela va peut-être changer.
Dans une étude publiée le 8 juin dans la revue Nature Medicine, une équipe de chercheurs menée par le psychiatre Gustavo Turecki de l'Institut Douglas, a découvert que la présence dans le corps d'une toute petite molécule pourrait être l'indice de la dépression. Elle pourrait également permettre de détecter les patients qui sont les plus susceptibles de réagir positivement aux antidépresseurs.
Anxiolytiques, antidépresseurs, méthodes naturelles... Pas toujours facile de savoir pour quelle méthode opter pour se sortir de la dépression.
Selon l'OMS, aux antidépresseurs ou à une psychothérapie doit être associé un "soutien psychosocial de base". Ces traitements sociaux devraient même "être prescrits en première intention pour soigner la dépression légère". Les antidépresseurs, quant à eux, "peuvent être appropriés pour traiter une dépression modérée ou sévère, mais ne s’imposent pas comme le traitement de première intention pour les cas de dépression légère".
Mais il existe de nombreux antidépresseurs qui peuvent avoir des effets indésirables sur un individu si le choix n'est pas adapté. C'est pourquoi il n'est pas rare que des personnes changent de nombreuses fois de traitement.
Les chercheurs voulaient trouver une manière certaine de prédire le succès des antidépresseurs sur une personne dépressive avant même de les avoir administrés.
C'est ainsi qu'ils ont mis le doigt sur la molécule miR-1202, un micro-ARN (court acide ribonucléique). La fonction de l'ARN est de réguler tout le matériel biochimique qui est le produit de l'expression d'un gène. Car parfois, cette régulation a besoin d'un petit coup de pouce. Comme le souligne le site Motherboard, trop d'activité dans les oncogènes par exemple, est une cause de cancer.
Dans le cas de la dépression, cette molécule régule les récepteurs pour le glutamate (ou acide glutamique, l'un des 20 acides-α-aminés naturels constituant les protéines).
Ce que les chercheurs ont trouvé, c'est que le niveau de cette molécule fluctue chez les patients qui souffrent de dépression. Par ailleurs, lorsqu'un traitement était efficace, elle revenait à un taux normal.
Qui plus est, on ne trouve cette molécule que chez les humains et les primates, ce qui va dans le sens de son impact sur la dépression.
"Bien que les antidépresseurs soient clairement effectifs, la façon dont les individus répondent à ces traitements varie", indique le chercheur. "Nous avons trouvé que le miR-1202 était différent chez les individus déprimés et particulièrement chez ceux qui vont éventuellement répondre à un traitement par antidépresseur."
Cette petite molécule pourrait donc bien être la cible de futurs traitements, plus efficaces.
Dans une étude publiée le 8 juin dans la revue Nature Medicine, une équipe de chercheurs menée par le psychiatre Gustavo Turecki de l'Institut Douglas, a découvert que la présence dans le corps d'une toute petite molécule pourrait être l'indice de la dépression. Elle pourrait également permettre de détecter les patients qui sont les plus susceptibles de réagir positivement aux antidépresseurs.
Anxiolytiques, antidépresseurs, méthodes naturelles... Pas toujours facile de savoir pour quelle méthode opter pour se sortir de la dépression.
Selon l'OMS, aux antidépresseurs ou à une psychothérapie doit être associé un "soutien psychosocial de base". Ces traitements sociaux devraient même "être prescrits en première intention pour soigner la dépression légère". Les antidépresseurs, quant à eux, "peuvent être appropriés pour traiter une dépression modérée ou sévère, mais ne s’imposent pas comme le traitement de première intention pour les cas de dépression légère".
Mais il existe de nombreux antidépresseurs qui peuvent avoir des effets indésirables sur un individu si le choix n'est pas adapté. C'est pourquoi il n'est pas rare que des personnes changent de nombreuses fois de traitement.
Les chercheurs voulaient trouver une manière certaine de prédire le succès des antidépresseurs sur une personne dépressive avant même de les avoir administrés.
"En utilisant des échantillons qui venaient de l'Institut universitaire en santé mentale Douglas, nous avons examiné le tissu cérébral d'individus qui étaient déprimés et les avons comparés à certains tissus d'individus en bonne santé psychologique", a expliqué Gustavo Turecki.
C'est ainsi qu'ils ont mis le doigt sur la molécule miR-1202, un micro-ARN (court acide ribonucléique). La fonction de l'ARN est de réguler tout le matériel biochimique qui est le produit de l'expression d'un gène. Car parfois, cette régulation a besoin d'un petit coup de pouce. Comme le souligne le site Motherboard, trop d'activité dans les oncogènes par exemple, est une cause de cancer.
Dans le cas de la dépression, cette molécule régule les récepteurs pour le glutamate (ou acide glutamique, l'un des 20 acides-α-aminés naturels constituant les protéines).
Ce que les chercheurs ont trouvé, c'est que le niveau de cette molécule fluctue chez les patients qui souffrent de dépression. Par ailleurs, lorsqu'un traitement était efficace, elle revenait à un taux normal.
Qui plus est, on ne trouve cette molécule que chez les humains et les primates, ce qui va dans le sens de son impact sur la dépression.
"Bien que les antidépresseurs soient clairement effectifs, la façon dont les individus répondent à ces traitements varie", indique le chercheur. "Nous avons trouvé que le miR-1202 était différent chez les individus déprimés et particulièrement chez ceux qui vont éventuellement répondre à un traitement par antidépresseur."
Cette petite molécule pourrait donc bien être la cible de futurs traitements, plus efficaces.
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