Au-delà de toute raison et de toute logique, les pronostics des supporteurs pour la Coupe du monde 2014 feraient-ils une bonne photographie de leurs préjugés et inimitiés?
Publié mardi 10 juin par le New York Times, un sondage indique les équipes favorites selon les habitants de 19 pays qui participent au tournoi. Et l'étude indique aussi les équipes que chaque pays ne veut surtout pas voir gagner...
À la question "qui va remporter la Coupe du monde?", 16 des 19 pays interrogés estiment que le Brésil va s'imposer. La plupart mettent ensuite leur propre sélection en seconde place (dont les Français, avec 11% d'optimistes pour les hommes de Didier Deschamps, contre 30% pour la sélection brésilienne). Les Anglais, les Costariciens , les Grecques, les Mexicains, et les Sud-Coréens, ne semblent toutefois pas croire dans les chances de leurs équipes respectives, ne les plaçant ni en première ni en seconde place de leurs pronostics.
Notons que les Argentins et les Espagnols donnent leur équipe respective en tête devant le Brésil. Des pronostics réalistes pour les Argentins, qui figurent objectivement parmi les favoris du tournoi; et les Espagnols, champions du monde en titre. Plus surprenant (mais l'est-ce vraiment quand on connaît leur patriotisme débordant et leurs connaissances approximatives de ce sport?): les Américains estiment à 14% que leur sélection va remporter la Coupe du monde, contre 10% pour l'équipe brésilienne.
À la question "quelle équipe ne supporterez-vous pas?", trois équipes se détachent. Des résultats qui semblent mêler sport et géopolitique: les habitants de cinq pays, dont la Russie et le Mexique, ne veulent surtout pas voir les États-Unis remporter la Coupe du monde. Par ailleurs, trois pays ne souhaitent pas voir l'Argentine remporter la victoire finale (le Brésil, la Colombie et le Chili). Et trois pays ne veulent pas d'un succès de l'Iran (l'Allemagne, les Pays-Bas et l'Espagne).
Lire aussi : Où sont nés les 736 joueurs de la Coupe du monde ?
Géopolitique toujours avec les Argentins : ils sont une majorité (relative) à ne surtout pas supporter l'équipe d'Angleterre. On se souvient des nombreux conflirts qui ont opposé les deux pays à travers l'Histoire, dont la celui de la Guerre des Malouines en 1982. On peut aussi rappeler le célèbre quart de finale de la Coupe du monde 1986 durant lequel Maradona a marqué le "but du siècle" et réalisé la "main de Dieu". Et le mach de la Coupe du monde 2002 avant lequel les supporters anglais ont conspué l'hymne argentin.
De leur côté, les Français sont très partagés : ils ne souhaitent majoritairement pas voir gagner l'Algérie et... la France (avec toutefois seulement 7% d'oiseaux de mauvaise augure pour les deux sélections).
Notons que les Japonais et les Sud-Coréens semblent partager leur inimitié et que les Grecs souhaitent tout le malheur du monde à leur principaux créanciers que sont l'Allemagne et les États-Unis. Quant aux Brésiliens, s'ils semblent avoir une dent contre leurs voisins argentins (34%), ils sont aussi 6% à souhaiter la défaite de leur propre sélection...
Cliquez ici pour découvrir l'intégralité du sondage publié par le New York Times.
Publié mardi 10 juin par le New York Times, un sondage indique les équipes favorites selon les habitants de 19 pays qui participent au tournoi. Et l'étude indique aussi les équipes que chaque pays ne veut surtout pas voir gagner...
À la question "qui va remporter la Coupe du monde?", 16 des 19 pays interrogés estiment que le Brésil va s'imposer. La plupart mettent ensuite leur propre sélection en seconde place (dont les Français, avec 11% d'optimistes pour les hommes de Didier Deschamps, contre 30% pour la sélection brésilienne). Les Anglais, les Costariciens , les Grecques, les Mexicains, et les Sud-Coréens, ne semblent toutefois pas croire dans les chances de leurs équipes respectives, ne les plaçant ni en première ni en seconde place de leurs pronostics.
Notons que les Argentins et les Espagnols donnent leur équipe respective en tête devant le Brésil. Des pronostics réalistes pour les Argentins, qui figurent objectivement parmi les favoris du tournoi; et les Espagnols, champions du monde en titre. Plus surprenant (mais l'est-ce vraiment quand on connaît leur patriotisme débordant et leurs connaissances approximatives de ce sport?): les Américains estiment à 14% que leur sélection va remporter la Coupe du monde, contre 10% pour l'équipe brésilienne.
À la question "quelle équipe ne supporterez-vous pas?", trois équipes se détachent. Des résultats qui semblent mêler sport et géopolitique: les habitants de cinq pays, dont la Russie et le Mexique, ne veulent surtout pas voir les États-Unis remporter la Coupe du monde. Par ailleurs, trois pays ne souhaitent pas voir l'Argentine remporter la victoire finale (le Brésil, la Colombie et le Chili). Et trois pays ne veulent pas d'un succès de l'Iran (l'Allemagne, les Pays-Bas et l'Espagne).
Lire aussi : Où sont nés les 736 joueurs de la Coupe du monde ?
Géopolitique toujours avec les Argentins : ils sont une majorité (relative) à ne surtout pas supporter l'équipe d'Angleterre. On se souvient des nombreux conflirts qui ont opposé les deux pays à travers l'Histoire, dont la celui de la Guerre des Malouines en 1982. On peut aussi rappeler le célèbre quart de finale de la Coupe du monde 1986 durant lequel Maradona a marqué le "but du siècle" et réalisé la "main de Dieu". Et le mach de la Coupe du monde 2002 avant lequel les supporters anglais ont conspué l'hymne argentin.
De leur côté, les Français sont très partagés : ils ne souhaitent majoritairement pas voir gagner l'Algérie et... la France (avec toutefois seulement 7% d'oiseaux de mauvaise augure pour les deux sélections).
Notons que les Japonais et les Sud-Coréens semblent partager leur inimitié et que les Grecs souhaitent tout le malheur du monde à leur principaux créanciers que sont l'Allemagne et les États-Unis. Quant aux Brésiliens, s'ils semblent avoir une dent contre leurs voisins argentins (34%), ils sont aussi 6% à souhaiter la défaite de leur propre sélection...
Cliquez ici pour découvrir l'intégralité du sondage publié par le New York Times.
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.