Un communiqué attribué à Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi être responsable de l'attaque ayant visé fin mai le domicile du ministre tunisien de l'Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, première revendication de la nébuleuse islamiste en Tunisie.
"Un groupe de lions de Kairouan (ville sainte de l'Islam en Tunisie, ndlr) est parti pour couper la tête du criminel Lotfi Ben Jeddou chez lui dans la région de Kasserine, et Dieu leur a permis de tuer un nombre de ses gardes personnels et d'en blesser d'autres et de leur prendre leurs armes", indique un communiqué signé d'Aqmi et publié sur un des forums qu'ils utilisent pour diffuser leurs revendications.
"Si ce criminel l'a échappé belle cette fois, il n'en réchappera pas la prochaine", indique encore le communiqué.
Un groupe armé a attaqué dans la nuit du 27 au 28 mai le domicile de M. Ben Jeddou, absent au moment des faits, à Kasserine (ouest, frontière algérienne). Quatre policiers avaient été tués lors de l'attaque.
De nombreuses zones d'ombre avaient entouré cette attaque, notamment l'intervention très tardive des forces de l'ordre et de la garde nationale, basée à quelques mètres du domicile du ministre de l'Intérieur, et des accusations avaient été formulées, notamment par le syndicat national des forces de l'ordre.
Le communiqué attribué à l'organisation islamiste admet aussi pour la première fois que les combattants armés pourchassés depuis un an et demi au mont Châambi appartiennent à Aqmi, confirmant ce que les autorités tunisiennes affirment depuis des mois.
"L'armée tunisienne a mené des opérations militaires contre nos militants du Mont Châambi ce qui a obligé les lions de l'islam à frapper une colonne militaire", indique le communiqué.
L'AQMI assure également qu'aucune de leurs attaques n'a visé de Tunisiens "innocents" et que les victimes ont été ciblées par "l'organe de répression" tunisien.
Plus d'une vingtaine de militaires et gendarmes ont été tués depuis décembre 2012 dans la zone du mont Châambi, à la frontière algérienne, près de Kasserine. Les autorités n'ont jusqu'à présent pas réussi, malgré des bombardements à répétition, à neutraliser ce groupe.
Le texte souligne "qu'entrer en guerre ouverte contre l'Islam et ses partisans pour plaire aux Etats-Unis, à la France et à l'Algérie, se paye cher". "Nous avons été très patients face à l’injustice faite à nos frères par les ‘tyrans’ (tawaghit) (…) mais ils ont mal compris le message de notre patience", menace l'organisation.
Après une année 2013 marquée par des assassinats politiques et des attaques à répétition contre les forces de l'ordre, les autorités tunisiennes affirment avoir repris la main dans la lutte contre ces groupes armés particulièrement actifs à la frontière tuniso-algérienne.
"Un groupe de lions de Kairouan (ville sainte de l'Islam en Tunisie, ndlr) est parti pour couper la tête du criminel Lotfi Ben Jeddou chez lui dans la région de Kasserine, et Dieu leur a permis de tuer un nombre de ses gardes personnels et d'en blesser d'autres et de leur prendre leurs armes", indique un communiqué signé d'Aqmi et publié sur un des forums qu'ils utilisent pour diffuser leurs revendications.
"Si ce criminel l'a échappé belle cette fois, il n'en réchappera pas la prochaine", indique encore le communiqué.
Un groupe armé a attaqué dans la nuit du 27 au 28 mai le domicile de M. Ben Jeddou, absent au moment des faits, à Kasserine (ouest, frontière algérienne). Quatre policiers avaient été tués lors de l'attaque.
De nombreuses zones d'ombre avaient entouré cette attaque, notamment l'intervention très tardive des forces de l'ordre et de la garde nationale, basée à quelques mètres du domicile du ministre de l'Intérieur, et des accusations avaient été formulées, notamment par le syndicat national des forces de l'ordre.
Le communiqué attribué à l'organisation islamiste admet aussi pour la première fois que les combattants armés pourchassés depuis un an et demi au mont Châambi appartiennent à Aqmi, confirmant ce que les autorités tunisiennes affirment depuis des mois.
"L'armée tunisienne a mené des opérations militaires contre nos militants du Mont Châambi ce qui a obligé les lions de l'islam à frapper une colonne militaire", indique le communiqué.
L'AQMI assure également qu'aucune de leurs attaques n'a visé de Tunisiens "innocents" et que les victimes ont été ciblées par "l'organe de répression" tunisien.
"Nous déclarons notre innocence de toute attaque visant notre (peuple) en Tunisie. Les personnes innocentes ciblées dans les villes et villages de Tunisie, l'ont été par des organes de répression tunisiens, puis attribué au 'moudjahidin' afin de ternir leur image" et de compromettre leur popularité, "suivant l'exemple des 'généraux du crime' en Algérie".
Plus d'une vingtaine de militaires et gendarmes ont été tués depuis décembre 2012 dans la zone du mont Châambi, à la frontière algérienne, près de Kasserine. Les autorités n'ont jusqu'à présent pas réussi, malgré des bombardements à répétition, à neutraliser ce groupe.
Le texte souligne "qu'entrer en guerre ouverte contre l'Islam et ses partisans pour plaire aux Etats-Unis, à la France et à l'Algérie, se paye cher". "Nous avons été très patients face à l’injustice faite à nos frères par les ‘tyrans’ (tawaghit) (…) mais ils ont mal compris le message de notre patience", menace l'organisation.
Après une année 2013 marquée par des assassinats politiques et des attaques à répétition contre les forces de l'ordre, les autorités tunisiennes affirment avoir repris la main dans la lutte contre ces groupes armés particulièrement actifs à la frontière tuniso-algérienne.
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