En février, l'Ouganda avait voté des lois condamnant notamment la "promotion de l’homosexualité" et obligeant à dénoncer des homosexuels.
Ces sanctions visent notamment à interdire l’entrée aux Etats-Unis de "certains responsables ougandais impliqués dans de graves violations des droits de l’homme" et à suspendre le financement de programmes destinés aux autorités de Kampala, selon un communiqué de la porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Caitlin Hayden.
Ces programmes concernaient notamment la police ougandaise, le ministère de la Santé et un projet d’exercice aérien mené par les forces armées américaines en Ouganda. Ces mesures, prises par le département d’Etat, incluent également l’interdiction d’entrée sur le sol américain d'"Ougandais responsables de faits significatifs de corruption publique", selon la présidence américaine.
Kampala a pris la semaine dernière pour une année la présidence de l’Assemblée générale des Nations unies, balayant les critiques pour sa législation répressive à l’égard des personnes LGBT (lesbiennes, gays, bi-sexuels et transsexuels).
Elle a provoqué un tollé international, même chez les alliés de Kampala, Washington en tête.
Le secrétaire d’Etat John Kerry l’avait comparée aux législations de l’Allemagne nazie ou du régime d’apartheid en Afrique du Sud, et annoncé que les Etats-Unis allaient "revoir" leur coopération avec Kampala.
Les deux alliés coopèrent notamment pour la traque du chef de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), Joseph Kony, recherché par la Cour pénale internationale et les Etats-Unis.
À noter que l'Ouganda n'est pas le seul pays à condamner l'homosexualité. lorsque le sultanat du Brunei avait introduit la Charia en mai dernier. La nouvelle législation prévoit, à mesure de son entrée en vigueur, l’amputation de membres pour les voleurs, la flagellation pour la consommation d’alcool ou l’avortement, ainsi que la lapidation à mort pour divers actes considérés comme interdit par l'islam comme l'homosexualité.
Les Etats-Unis ont pris des sanctions contre l’Ouganda en raison de sa législation contre les homosexuels qui "va à l’encontre des droits de l’homme universels", a annoncé jeudi la Maison Blanche.
Ces sanctions visent notamment à interdire l’entrée aux Etats-Unis de "certains responsables ougandais impliqués dans de graves violations des droits de l’homme" et à suspendre le financement de programmes destinés aux autorités de Kampala, selon un communiqué de la porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Caitlin Hayden.
Ces programmes concernaient notamment la police ougandaise, le ministère de la Santé et un projet d’exercice aérien mené par les forces armées américaines en Ouganda. Ces mesures, prises par le département d’Etat, incluent également l’interdiction d’entrée sur le sol américain d'"Ougandais responsables de faits significatifs de corruption publique", selon la présidence américaine.
Kampala a pris la semaine dernière pour une année la présidence de l’Assemblée générale des Nations unies, balayant les critiques pour sa législation répressive à l’égard des personnes LGBT (lesbiennes, gays, bi-sexuels et transsexuels).
Cette loi avait été promulguée en février par le président ougandais Yoweri Museveni, réprimant notamment la "promotion de l’homosexualité" et obligeant à dénoncer des homosexuels.
Elle a provoqué un tollé international, même chez les alliés de Kampala, Washington en tête.
Le secrétaire d’Etat John Kerry l’avait comparée aux législations de l’Allemagne nazie ou du régime d’apartheid en Afrique du Sud, et annoncé que les Etats-Unis allaient "revoir" leur coopération avec Kampala.
Les deux alliés coopèrent notamment pour la traque du chef de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), Joseph Kony, recherché par la Cour pénale internationale et les Etats-Unis.
À noter que l'Ouganda n'est pas le seul pays à condamner l'homosexualité. lorsque le sultanat du Brunei avait introduit la Charia en mai dernier. La nouvelle législation prévoit, à mesure de son entrée en vigueur, l’amputation de membres pour les voleurs, la flagellation pour la consommation d’alcool ou l’avortement, ainsi que la lapidation à mort pour divers actes considérés comme interdit par l'islam comme l'homosexualité.
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