Pour observer les cétacés et les requins, explorer la biodiversité sous-marine du grand Nord arctique, tester la résistance humaine dans une eau glacée, ils plongent depuis 4 mois dans les fjords du Groënland, sous les icebergs et la banquise.
Les plongeurs de l'expédition française "Under the pole II" ("Sous le pôle II"), partis en janvier dernier de Concarneau, à bord de la goélette "Why", écument depuis mars le rivage occidental du Groënland et explorer la face immergée de cette région polaire. Des plongées jusqu'à 100 m de profondeur, sans précédent dans cette partie du monde au climat extrême.
Cette expédition est la continuité de "Under the pole I" menée en 2010, une série de plongées sous la banquise en plein Arctique, qui a donné lieu au film éponyme avec ses images rares et captivantes de la vie sous-marine, de ce désert blanc.
Mais si la première expédition n'avait duré que quelques semaines, ils se sont embarqués cette fois pour 18 mois et un cycle saisonnier complet en Arctique, avec hivernage à bord de la goélette prise dans les glaces dès octobre prochain au Nord du Groënland.
Après quelque 400 plongées, ils entendent ramener deux films de 52 minutes et des images inédites, fruits de leurs observations tant pendant l'été et le jour permanent que pendant l'hiver et la nuit constante.
"Une centaine de mètres de profondeur"
Comme la précédente, cette expédition est dirigée par Ghislain Bardout, 33 ans, ancien compère de Jean-Louis Etienne, qui lui donna le virus du grand Nord, et déjà chef et organisateur de la première expédition polaire de 2010.
"Nous avons chaque jour le sentiment d'écrire une page nouvelle de l'histoire de la plongée sous-marine en conditions extrêmes, de défricher un terrain nouveau", a déclaré jeudi par téléphone à l'AFP, le plongeur-explorateur, depuis le port groenlandais d'Uummannaq.
"Nous avons commencé l'expédition par des plongées à une vingtaine de mètres. Nous descendons maintenant à près d'une centaine de mètres de profondeur. C'est à ma connaissance sans précédent dans cette région avec une eau entre -1,8°C et +1°C dans laquelle nous restons en moyenne deux heures et demi".
"Nous plongeons dans les fjords, en lisière de côte, sous des icebergs géants et sous la banquise au large. C'est très éprouvant physiquement, a-t-il poursuivi, mais nous découvrons des paysages fascinants, toute une vie palpitante dans les craquements de la banquise et les sculptures glacées dans les grottes naturellement creusées par la houle dans la partie immergée des icebergs".
Labyrinthes glacés
En restant 20 à 25 minutes autour de 100 m de profondeur, les plongeurs doivent remonter lentement en observant des paliers de décompression pendant plus d'une heure dans l'eau glacée. Ils sont équipés de sous-combinaisons chauffantes et de scaphandres recycleurs (oxygène, hélium et azote) qui ne produisent pas de bulles.
Chaque plongée est soigneusement préparée techniquement et physiquement, avec un soin tout particulier apporté à la physiologie des plongeurs en eau très froide qui fait l'objet d'une étude pendant l'expédition.
C'est toujours avec un petit serrement de coeur que les équipiers du "Why" voient disparaître de la surface des flots Ghislain Bardout et son complice Martin Mellet, en dépit de leur grande expérience et professionnalisme sous-marin.
"Nous avons arrêté il y a quelques jours d'entrer dans les labyrinthes et les grottes glacées des icebergs, cela devenait trop dangereux. Ca cassait et craquait de partout. Mais nous avons fait des images formidables que le public n'a jamais vues", dit le chef d'expédition.
"Under the pole II" va se poursuivre jusqu'en juin 2015 et prendre fin à l'extrême Nord du Groënland, une région quasi désertique où les plongeurs s'aventureront dans les abysses d'une mer quasi inexplorée.
Les plongeurs de l'expédition française "Under the pole II" ("Sous le pôle II"), partis en janvier dernier de Concarneau, à bord de la goélette "Why", écument depuis mars le rivage occidental du Groënland et explorer la face immergée de cette région polaire. Des plongées jusqu'à 100 m de profondeur, sans précédent dans cette partie du monde au climat extrême.
Cette expédition est la continuité de "Under the pole I" menée en 2010, une série de plongées sous la banquise en plein Arctique, qui a donné lieu au film éponyme avec ses images rares et captivantes de la vie sous-marine, de ce désert blanc.
Mais si la première expédition n'avait duré que quelques semaines, ils se sont embarqués cette fois pour 18 mois et un cycle saisonnier complet en Arctique, avec hivernage à bord de la goélette prise dans les glaces dès octobre prochain au Nord du Groënland.
Après quelque 400 plongées, ils entendent ramener deux films de 52 minutes et des images inédites, fruits de leurs observations tant pendant l'été et le jour permanent que pendant l'hiver et la nuit constante.
"Une centaine de mètres de profondeur"
Comme la précédente, cette expédition est dirigée par Ghislain Bardout, 33 ans, ancien compère de Jean-Louis Etienne, qui lui donna le virus du grand Nord, et déjà chef et organisateur de la première expédition polaire de 2010.
"Nous avons chaque jour le sentiment d'écrire une page nouvelle de l'histoire de la plongée sous-marine en conditions extrêmes, de défricher un terrain nouveau", a déclaré jeudi par téléphone à l'AFP, le plongeur-explorateur, depuis le port groenlandais d'Uummannaq.
"Nous avons commencé l'expédition par des plongées à une vingtaine de mètres. Nous descendons maintenant à près d'une centaine de mètres de profondeur. C'est à ma connaissance sans précédent dans cette région avec une eau entre -1,8°C et +1°C dans laquelle nous restons en moyenne deux heures et demi".
"Nous plongeons dans les fjords, en lisière de côte, sous des icebergs géants et sous la banquise au large. C'est très éprouvant physiquement, a-t-il poursuivi, mais nous découvrons des paysages fascinants, toute une vie palpitante dans les craquements de la banquise et les sculptures glacées dans les grottes naturellement creusées par la houle dans la partie immergée des icebergs".
Labyrinthes glacés
En restant 20 à 25 minutes autour de 100 m de profondeur, les plongeurs doivent remonter lentement en observant des paliers de décompression pendant plus d'une heure dans l'eau glacée. Ils sont équipés de sous-combinaisons chauffantes et de scaphandres recycleurs (oxygène, hélium et azote) qui ne produisent pas de bulles.
Chaque plongée est soigneusement préparée techniquement et physiquement, avec un soin tout particulier apporté à la physiologie des plongeurs en eau très froide qui fait l'objet d'une étude pendant l'expédition.
C'est toujours avec un petit serrement de coeur que les équipiers du "Why" voient disparaître de la surface des flots Ghislain Bardout et son complice Martin Mellet, en dépit de leur grande expérience et professionnalisme sous-marin.
"Nous avons arrêté il y a quelques jours d'entrer dans les labyrinthes et les grottes glacées des icebergs, cela devenait trop dangereux. Ca cassait et craquait de partout. Mais nous avons fait des images formidables que le public n'a jamais vues", dit le chef d'expédition.
"Under the pole II" va se poursuivre jusqu'en juin 2015 et prendre fin à l'extrême Nord du Groënland, une région quasi désertique où les plongeurs s'aventureront dans les abysses d'une mer quasi inexplorée.
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