Le gouvernement israélien calculait mardi l'ampleur de ses représailles à la mort de trois jeunes enlevés en Cisjordanie occupée, imputée au Hamas palestinien, soucieux de ne pas embraser la région et de perdre la sympathie de la communauté internationale.
Malgré l'émotion provoquée dans l'opinion israélienne par l'enlèvement le 12 juin des trois étudiants puis leur meurtre, les dirigeants internationaux et les principaux commentateurs israéliens appelaient le Premier ministre Benjamin Netanyahu à garder la tête froide, tablant sur des opérations ciblées et limitées.
Avant l'aube, Israël a lancé une trentaine de raids aériens dans la bande de Gaza sans faire de victime. Huit roquettes tirées de l'enclave palestinienne, où le Hamas est en charge de la sécurité, se sont en outre abattues sur le sud d'Israël.
Un jeune Palestinien a été tué mardi matin par l'armée israélienne dans le camp de réfugiés de Jénine en Cisjordanie, sans que le lien avec les recherches des ravisseurs ne soit établi.
Les trois étudiants dans des écoles religieuses de colonies israéliennes, ont été retrouvés morts lundi aux environs de la localité de Halhoul, près de la route où ils ont été vus pour la dernière fois faisant de l'auto-stop dans le sud de la Cisjordanie.
Netanyahu veut "faire payer le Hamas"
M. Netanyahu a promis de "faire payer le Hamas", son gouvernement considérant que les ravisseurs ont agi, sinon sur ordre, conformément à la ligne de la direction du mouvement islamiste Hamas.
Le cabinet de sécurité, qui comprend les principaux ministres, s'est réuni pendant plusieurs heures lundi soir sous la présidence de M. Netanyahu et devait reprendre ses discussions mardi soir.
Le Hamas, qui a nié être impliqué dans le rapt mais a salué l'opération, a averti que si Israël "se lançait dans une guerre ou une escalade, il ouvrirait les portes de l'enfer".
L'armée israélienne a déjà démoli les maisons de deux membres du Hamas à Hébron en Cisjordanie, qu'elle considère comme les principaux suspects qui sont toujours introuvables.
Durant son opération de recherches, elle avait tué cinq Palestiniens et arrêté 420 Palestiniens en Cisjordanie.
Le président Mahmoud Abbas a convoqué une réunion de la direction palestinienne, alors que son accord de réconciliation avec le Hamas qui a conduit à un gouvernement de consensus commun à la Cisjordanie et à Gaza, semblait de plus en plus menacé.
Crainte d'agressions "individuelles"
Le spécialiste militaire du journal Haaretz souligne que "le but déclaré du gouvernement est la dissuasion envers les Palestiniens mais son objectif pratique est de calmer les Israéliens", mettant en garde contre une vague d'agressions individuelles visant la minorité arabe ou les Palestiniens.
La police israélienne a été mise en alerte sur tout le territoire en vue d'attentats ou de représailles de ce type.
Haaretz prévient que "la tentation politique de prendre des mesures spectaculaires contre le Hamas à Gaza est grande", mais risquerait de déclencher le tir de salves de roquettes sur Tel-Aviv.
Alors qu'aucune revendication crédible de cet enlèvement n'a été signalée, un groupe inconnu se baptisant "Partisans de l'Etat islamique" et prêtant allégeance à l'Etat islamique, engagé dans le combat en Syrie et en Irak, a revendiqué l'enlèvement et le meurtre, dans un communiqué publié sur des sites islamistes.
Malgré l'émotion provoquée dans l'opinion israélienne par l'enlèvement le 12 juin des trois étudiants puis leur meurtre, les dirigeants internationaux et les principaux commentateurs israéliens appelaient le Premier ministre Benjamin Netanyahu à garder la tête froide, tablant sur des opérations ciblées et limitées.
Avant l'aube, Israël a lancé une trentaine de raids aériens dans la bande de Gaza sans faire de victime. Huit roquettes tirées de l'enclave palestinienne, où le Hamas est en charge de la sécurité, se sont en outre abattues sur le sud d'Israël.
Un jeune Palestinien a été tué mardi matin par l'armée israélienne dans le camp de réfugiés de Jénine en Cisjordanie, sans que le lien avec les recherches des ravisseurs ne soit établi.
Les trois étudiants dans des écoles religieuses de colonies israéliennes, ont été retrouvés morts lundi aux environs de la localité de Halhoul, près de la route où ils ont été vus pour la dernière fois faisant de l'auto-stop dans le sud de la Cisjordanie.
Netanyahu veut "faire payer le Hamas"
M. Netanyahu a promis de "faire payer le Hamas", son gouvernement considérant que les ravisseurs ont agi, sinon sur ordre, conformément à la ligne de la direction du mouvement islamiste Hamas.
Le cabinet de sécurité, qui comprend les principaux ministres, s'est réuni pendant plusieurs heures lundi soir sous la présidence de M. Netanyahu et devait reprendre ses discussions mardi soir.
Le Hamas, qui a nié être impliqué dans le rapt mais a salué l'opération, a averti que si Israël "se lançait dans une guerre ou une escalade, il ouvrirait les portes de l'enfer".
L'armée israélienne a déjà démoli les maisons de deux membres du Hamas à Hébron en Cisjordanie, qu'elle considère comme les principaux suspects qui sont toujours introuvables.
Durant son opération de recherches, elle avait tué cinq Palestiniens et arrêté 420 Palestiniens en Cisjordanie.
Le président Mahmoud Abbas a convoqué une réunion de la direction palestinienne, alors que son accord de réconciliation avec le Hamas qui a conduit à un gouvernement de consensus commun à la Cisjordanie et à Gaza, semblait de plus en plus menacé.
Crainte d'agressions "individuelles"
Le spécialiste militaire du journal Haaretz souligne que "le but déclaré du gouvernement est la dissuasion envers les Palestiniens mais son objectif pratique est de calmer les Israéliens", mettant en garde contre une vague d'agressions individuelles visant la minorité arabe ou les Palestiniens.
La police israélienne a été mise en alerte sur tout le territoire en vue d'attentats ou de représailles de ce type.
Haaretz prévient que "la tentation politique de prendre des mesures spectaculaires contre le Hamas à Gaza est grande", mais risquerait de déclencher le tir de salves de roquettes sur Tel-Aviv.
Alors qu'aucune revendication crédible de cet enlèvement n'a été signalée, un groupe inconnu se baptisant "Partisans de l'Etat islamique" et prêtant allégeance à l'Etat islamique, engagé dans le combat en Syrie et en Irak, a revendiqué l'enlèvement et le meurtre, dans un communiqué publié sur des sites islamistes.
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