On entend ces dernières semaines -et de façon insistante- des appels à "l'union des forces démocrates" en vue des prochaines échéances électorales, car, si l'on prête confiance à leurs auteurs, ne pas s'unir conduirait le pays à s'engager définitivement dans la voie de la théocratie et condamnerait toute possibilité de sauver le pays d'une faillite dont il ne se relèvera pas.
Ce discours d'union qui avait déjà été décliné (mais peu entendu) lors de l'élection de la constituante en 2011 avait à ce moment précis du sens. En effet, une Constitution se doit d'abord d'être une vision commune du vivre ensemble sur des échelles de temps longues avant d'être une source de législation visant à mettre en œuvre des programmes sociaux, économiques et culturels. Elle pouvait donc faire l'objet d'un rassemblement pré-électoral de celles et ceux qui se réclament de la démocratie, de la modernité et du progrès.
Fin 2014, nous allons voter pour désigner des élu(e)s qui auront la charge d'organiser et orienter la politique du pays pour les cinq années à venir. Ces élections constitueront donc les premiers véritables scrutins à caractère incontestablement politique. Il est donc indispensable que toutes celles et tous ceux qui cherchent à gagner les voix des électeurs affichent clairement leurs projets pour les cinq ans à venir.
Or que peut véritablement proposer une alliance qui se baserait sur le plus petit dénominateur commun qu'est effectivement l'opposition à Ennahdha et ses alliés? Outre le fait que celle-ci s'appuierait sur l'unique levier de la peur pour espérer engranger des électeurs, des incohérences manifestes surgiront très rapidement quand il faudra élaborer des propositions économiques, sociales et culturelles pour le pays. Ce serait nécessairement réducteur, sans saveur, et au final contre-productif!
Au Front Populaire, le choix a été fait d'aller aux prochaines élections sous sa propre bannière car elle porte clairement la marque de la cohérence: un positionnement politique assumé à gauche, non dogmatique, mais qui n'a pas peur de faire une lecture d'abord sociale de l'avènement de la révolution, et par voie de conséquence une volonté de rupture avec le passé.
Mais rompre avec le passé est une chose, proposer une alternative crédible en est une autre. Cette démarche, complexe, a néanmoins commencé à porter ses fruits, comme en atteste la publication il y a quelques mois par un groupe d'experts du Front Populaire d'un budget alternatif, évènement salué par l'ensemble des acteurs -même d'autres bords politiques- comme singulier dans l'histoire contemporaine du pays. Cette méthodologie est d'ailleurs en train d'être étendue à d'autres champs d'action tels que la santé, l'éducation, l'environnement, avec comme maîtres-mots la restitution des possibilités d'action de la puissance publique et la qualité des services. L'ensemble de ces propositions, argumentées, chiffrées et réalistes vont constituer l'ossature du programme de gouvernement du Front Populaire.
Bien entendu, personne ne nie le risque d'émiettement, sachant que certains vont chercher à sauver leurs chapelles ou intérêts étroits. Mais quand on fait de la politique, il n'y a pas d'autre choix que d'assumer son positionnement et proposer des directions pour le pays, car cela consiste d'abord et avant tout à porter une vision et être capable de la décliner de façon concrète et intelligible. Les regroupements autour d'une orientation politique partagée sont ceux qui ont du sens, le Front Populaire en est l'exemple le plus marquant.
Alors oui, le travail est immense, les moyens comparativement limités, mais le Front Populaire, toujours ouvert à celles et ceux qui s'y reconnaissent, est bien décidé à relever le défi de faire naître l'espoir d'une vie meilleure!
Ce discours d'union qui avait déjà été décliné (mais peu entendu) lors de l'élection de la constituante en 2011 avait à ce moment précis du sens. En effet, une Constitution se doit d'abord d'être une vision commune du vivre ensemble sur des échelles de temps longues avant d'être une source de législation visant à mettre en œuvre des programmes sociaux, économiques et culturels. Elle pouvait donc faire l'objet d'un rassemblement pré-électoral de celles et ceux qui se réclament de la démocratie, de la modernité et du progrès.
Fin 2014, nous allons voter pour désigner des élu(e)s qui auront la charge d'organiser et orienter la politique du pays pour les cinq années à venir. Ces élections constitueront donc les premiers véritables scrutins à caractère incontestablement politique. Il est donc indispensable que toutes celles et tous ceux qui cherchent à gagner les voix des électeurs affichent clairement leurs projets pour les cinq ans à venir.
Or que peut véritablement proposer une alliance qui se baserait sur le plus petit dénominateur commun qu'est effectivement l'opposition à Ennahdha et ses alliés? Outre le fait que celle-ci s'appuierait sur l'unique levier de la peur pour espérer engranger des électeurs, des incohérences manifestes surgiront très rapidement quand il faudra élaborer des propositions économiques, sociales et culturelles pour le pays. Ce serait nécessairement réducteur, sans saveur, et au final contre-productif!
Au Front Populaire, le choix a été fait d'aller aux prochaines élections sous sa propre bannière car elle porte clairement la marque de la cohérence: un positionnement politique assumé à gauche, non dogmatique, mais qui n'a pas peur de faire une lecture d'abord sociale de l'avènement de la révolution, et par voie de conséquence une volonté de rupture avec le passé.
Mais rompre avec le passé est une chose, proposer une alternative crédible en est une autre. Cette démarche, complexe, a néanmoins commencé à porter ses fruits, comme en atteste la publication il y a quelques mois par un groupe d'experts du Front Populaire d'un budget alternatif, évènement salué par l'ensemble des acteurs -même d'autres bords politiques- comme singulier dans l'histoire contemporaine du pays. Cette méthodologie est d'ailleurs en train d'être étendue à d'autres champs d'action tels que la santé, l'éducation, l'environnement, avec comme maîtres-mots la restitution des possibilités d'action de la puissance publique et la qualité des services. L'ensemble de ces propositions, argumentées, chiffrées et réalistes vont constituer l'ossature du programme de gouvernement du Front Populaire.
Bien entendu, personne ne nie le risque d'émiettement, sachant que certains vont chercher à sauver leurs chapelles ou intérêts étroits. Mais quand on fait de la politique, il n'y a pas d'autre choix que d'assumer son positionnement et proposer des directions pour le pays, car cela consiste d'abord et avant tout à porter une vision et être capable de la décliner de façon concrète et intelligible. Les regroupements autour d'une orientation politique partagée sont ceux qui ont du sens, le Front Populaire en est l'exemple le plus marquant.
Alors oui, le travail est immense, les moyens comparativement limités, mais le Front Populaire, toujours ouvert à celles et ceux qui s'y reconnaissent, est bien décidé à relever le défi de faire naître l'espoir d'une vie meilleure!
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