Un adolescent palestinien a été enlevé et tué mercredi, en représailles au meurtre de trois jeunes Israéliens en Cisjordanie, déclenchant des violences à Jérusalem-Est et faisant craindre un cycle d’actes de vengeance en Israël et dans les Territoires palestiniens.
De violents affrontements ont opposé pendant plusieurs heures des jeunes Palestiniens, lançant des pierres et des cocktails Molotov, à des policiers israéliens tirant des balles caoutchoutées dans plusieurs quartiers de Jérusalem-Est.
Les violences ont été particulièrement marquées dans le quartier de Chouafat, où Mohammad Abou Khdeir, 16 ans, a été enlevé mardi soir.
Quelques heures plus tard, son corps "portant des marques de violences" a été découvert près d’une forêt dans la partie ouest de la ville. Selon plusieurs médias, il pourrait s’agir d’un acte de vengeance après la découverte lundi des corps des trois jeunes Israéliens enlevés le 12 juin en Cisjordanie.
De son côté, Netanyahu a condamné "ce crime abominable" et a réclamé que les enquêteurs fassent diligence pour retrouver ses auteurs, tout en appelant à "ne pas se faire justice soi-même".
Le Hamas, mis en cause par Israël dans la mort des trois jeunes, a pour sa part promis que les dirigeants israéliens paieraient pour les crimes "des hordes de colons", les accusant d’en "porter la responsabilité directe".
Dans la soirée, huit projectiles (dont deux roquettes interceptées par la défense antimissile) ont été tirés de la bande de Gaza, portant à 16 le nombre d’engins tirés depuis mardi minuit depuis le territoire contrôlé par le Hamas, selon l’armée. L’aviation a répliqué en visant une rampe de lancement.
"LE SANG N’A QU’UNE COULEUR"
À Washington, la conseillère à la sécurité nationale du président Barack Obama, Susan Rice, a qualifié d'"odieux" le meurtre de Mohammad Abou Khdeir, et a appelé Israéliens et Palestiniens à ne pas entrer dans un cycle dangereux de représailles. L’ONU a estimé que "les auteurs de tels actes de haine» devaient être traduits en justice, appelant à «tout faire pour ne pas exacerber une atmosphère déjà tendue".
L’Union européenne, "extrêmement préoccupée", a appelé les parties «au maximum de retenue» et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a répété que la "spirale de violences" devait cesser.
La famille d’un des trois jeunes Israéliens inhumés mardi lors d’une cérémonie nationale en présence de dizaines de milliers de personnes s’est elle aussi élevée contre le meurtre.
"Le sang n’a qu’une couleur. Un meurtre est un meurtre, quel que soit la nationalité ou l’âge et ne peut en aucun cas être justifié", a-t-elle affirmé dans un communiqué.
Le ministre de la Sécurité publique, Yitzhak Aharonovitch, a souligné mercredi soir que «toutes les pistes d’investigation» étaient vérifiées et que le motif du meurtre ne pouvait pas "être déterminé pour le moment".
Dès la découverte des corps des trois jeunes Israéliens lundi dans le sud de la Cisjordanie, la police israélienne avait renforcé ses effectifs sur tout le territoire pour prévenir des attentats ou des représailles contre la minorité arabe israélienne ou les Palestiniens.
Mercredi soir, Netanyahu a de nouveau convoqué son cabinet de sécurité pour discuter de mesures de rétorsion anti-palestiniennes mais, selon les commentateurs, le meurtre du jeune Palestinien devrait réduire fortement sa marge de manoeuvre.
De violents affrontements ont opposé pendant plusieurs heures des jeunes Palestiniens, lançant des pierres et des cocktails Molotov, à des policiers israéliens tirant des balles caoutchoutées dans plusieurs quartiers de Jérusalem-Est.
Selon le Croissant-Rouge, 65 Palestiniens ont été blessés, dont trois à balles réelles, et 18 ont été hospitalisés, lors de ces affrontements rappelant les intifadas (soulèvements) palestiniennes.
Les violences ont été particulièrement marquées dans le quartier de Chouafat, où Mohammad Abou Khdeir, 16 ans, a été enlevé mardi soir.
Quelques heures plus tard, son corps "portant des marques de violences" a été découvert près d’une forêt dans la partie ouest de la ville. Selon plusieurs médias, il pourrait s’agir d’un acte de vengeance après la découverte lundi des corps des trois jeunes Israéliens enlevés le 12 juin en Cisjordanie.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a mis le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en demeure "de punir les assassins s’il veut la paix entre les peuples palestinien et israélien", l’exhortant également à "prendre des mesures concrètes pour arrêter les attaques de colons et le chaos qui en résulte".
De son côté, Netanyahu a condamné "ce crime abominable" et a réclamé que les enquêteurs fassent diligence pour retrouver ses auteurs, tout en appelant à "ne pas se faire justice soi-même".
Le Hamas, mis en cause par Israël dans la mort des trois jeunes, a pour sa part promis que les dirigeants israéliens paieraient pour les crimes "des hordes de colons", les accusant d’en "porter la responsabilité directe".
Dans la soirée, huit projectiles (dont deux roquettes interceptées par la défense antimissile) ont été tirés de la bande de Gaza, portant à 16 le nombre d’engins tirés depuis mardi minuit depuis le territoire contrôlé par le Hamas, selon l’armée. L’aviation a répliqué en visant une rampe de lancement.
"LE SANG N’A QU’UNE COULEUR"
À Washington, la conseillère à la sécurité nationale du président Barack Obama, Susan Rice, a qualifié d'"odieux" le meurtre de Mohammad Abou Khdeir, et a appelé Israéliens et Palestiniens à ne pas entrer dans un cycle dangereux de représailles. L’ONU a estimé que "les auteurs de tels actes de haine» devaient être traduits en justice, appelant à «tout faire pour ne pas exacerber une atmosphère déjà tendue".
L’Union européenne, "extrêmement préoccupée", a appelé les parties «au maximum de retenue» et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a répété que la "spirale de violences" devait cesser.
La famille d’un des trois jeunes Israéliens inhumés mardi lors d’une cérémonie nationale en présence de dizaines de milliers de personnes s’est elle aussi élevée contre le meurtre.
"Le sang n’a qu’une couleur. Un meurtre est un meurtre, quel que soit la nationalité ou l’âge et ne peut en aucun cas être justifié", a-t-elle affirmé dans un communiqué.
Le ministre de la Sécurité publique, Yitzhak Aharonovitch, a souligné mercredi soir que «toutes les pistes d’investigation» étaient vérifiées et que le motif du meurtre ne pouvait pas "être déterminé pour le moment".
L’adolescent palestinien a "été vu emmené de force dans une voiture", selon la police, tandis que le père de la victime a expliqué à l’AFP qu’il avait été identifié par des tests ADN. "C’est une voiture noire, qui avait déjà été signalée parce son conducteur avait tenté d’enlever un enfant palestinien de 7 ans lundi soir", a affirmé un cousin du jeune garçon.
Dès la découverte des corps des trois jeunes Israéliens lundi dans le sud de la Cisjordanie, la police israélienne avait renforcé ses effectifs sur tout le territoire pour prévenir des attentats ou des représailles contre la minorité arabe israélienne ou les Palestiniens.
Mardi, près de 200 personnes avaient pris part à une manifestation anti-arabe à Jérusalem qui a dégénéré en "chasse aux Arabes", selon des témoins. L’armée a en outre décidé de sévir "fermement" contre ses soldats appelant sur les réseaux sociaux à "venger" la mort des trois Israéliens, et la police a reçu instruction d’enquêter sur les «incitations à la haine» qui se multiplient sur ces réseaux.
Mercredi soir, Netanyahu a de nouveau convoqué son cabinet de sécurité pour discuter de mesures de rétorsion anti-palestiniennes mais, selon les commentateurs, le meurtre du jeune Palestinien devrait réduire fortement sa marge de manoeuvre.
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