Le président palestinien Mahmoud Abbas a demandé à l'ONU de placer l'Etat de Palestine sous la "protection internationale" des Nations unies à la suite de la détérioration de la situation dans la bande de Gaza, a annoncé dimanche l'OLP.
M. Abbas réclame aussi la création immédiate d'une commission d'enquête, selon un communiqué.
Le président Abbas a déjà demandé à la Suisse, dépositaire de la 4ème Convention de Genève sur la protection des civils en temps de guerre, de réunir les parties contractantes à cette convention de 1949 afin de leur demander de sanctionner Israël en tant que "puissance occupante" et donc responsable de la sécurité des civils.
Leur accession au rang d'Etat non membre à l'ONU a déjà permis aux Palestiniens de signer plusieurs conventions internationales, dont les Conventions de Genève. Ils se réservent le droit de poursuivre leur adhésion à d'autres conventions et traités internationaux.
Parmi les obligations de la puissance occupante, spécifiées dans l'article 49 de la Convention, figurent l'interdiction des transferts forcés et des déportations de masse ou individuelles, celle de la destruction des biens mobiliers ou immobiliers, sauf si celle-ci est rendue "absolument nécessaire par les opérations militaires" et celle de la modification du statut des fonctionnaires ou des magistrats.
Par ailleurs, les Palestiniens ont l'intention de saisir de ce dossier les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe, qui doivent se rencontrer lundi au Caire.
Enfin, la direction palestinienne compte demander une réunion d'urgence du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU à Genève à propos de la dégradation des conditions à Gaza et des violations par Israël du droit international et de la législation humanitaire internationale.
Le président Abbas a remis une lettre au coordinateur de l'ONU pour le processus de paix au Moyen-Orien, Robert Serry, adressée au secrétaire général Ban Ki-moon, afin de "placer officiellement l'Etat de Palestine sous le régime de protection internationale de l'ONU", a précisé l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
M. Abbas réclame aussi la création immédiate d'une commission d'enquête, selon un communiqué.
"La direction palestinienne est déterminée à prendre des mesures concrètes pour faire face à la situation horrible à Gaza", a souligné Hanane Achraoui, membre du comité exécutif de l'OLP, dans ce texte.
Le président Abbas a déjà demandé à la Suisse, dépositaire de la 4ème Convention de Genève sur la protection des civils en temps de guerre, de réunir les parties contractantes à cette convention de 1949 afin de leur demander de sanctionner Israël en tant que "puissance occupante" et donc responsable de la sécurité des civils.
Leur accession au rang d'Etat non membre à l'ONU a déjà permis aux Palestiniens de signer plusieurs conventions internationales, dont les Conventions de Genève. Ils se réservent le droit de poursuivre leur adhésion à d'autres conventions et traités internationaux.
Parmi les obligations de la puissance occupante, spécifiées dans l'article 49 de la Convention, figurent l'interdiction des transferts forcés et des déportations de masse ou individuelles, celle de la destruction des biens mobiliers ou immobiliers, sauf si celle-ci est rendue "absolument nécessaire par les opérations militaires" et celle de la modification du statut des fonctionnaires ou des magistrats.
Par ailleurs, les Palestiniens ont l'intention de saisir de ce dossier les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe, qui doivent se rencontrer lundi au Caire.
Enfin, la direction palestinienne compte demander une réunion d'urgence du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU à Genève à propos de la dégradation des conditions à Gaza et des violations par Israël du droit international et de la législation humanitaire internationale.
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