Un Franco-tunisien a enlevé sa fille de 20 mois pour rejoindre un groupe jihadiste en Syrie.
Le mari de Meriam Rhaiem, dont elle est séparée, n'a pas rendu leur fille de 20 mois depuis le 14 octobre après avoir passé la journée avec elle. Actuellement en Turquie, il compte passer en Syrie accompagné de la fillette pour combattre aux côtés des jihadistes contre le régime du Président Bachar al-Assad.
Leur dernier contact téléphonique date de samedi 21 décembre, au cours duquel il lui a confirmé son projet.
Le cri d’alarme d’une mère angoissée
Désespérée et inquiète pour la sécurité de sa fille, la mère de la petite Assia lance un appel au secours et demande au Président français, François Hollande de lui venir en aide.
Une fillette enlevée par son père qui souhaite... par BFMTV
Une information judiciaire a été ouverte le 2 décembre pour "soustraction d’enfant par ascendant pendant plus de cinq jours" et un mandat d’arrêt international a été émis. Mardi, un juge turc a prononcé une interdiction de sortie du territoire turc à l’encontre du père de la petite fille.
Une radicalisation très rapide
Le père de l’enfant âgé de 25 ans, s'est radicalisé du jour au lendemain après un pèlerinage à La Mecque il y a deux ans. Ce changement d’attitude a poussé Meriam Rhaiem a quitté le domicile conjugal, quelques mois seulement après son mariage.
"Il voyait que je ne ressemblais pas aux femmes des hommes qu’il côtoyait. Je n’ai rien contre le voile, mais il a voulu me l’imposer. Il ne voulait pas non plus que je travaille. Il ne voulait pas que la petite aille à l’école", explique t-elle.
Après leur séparation en juillet 2012, Meriam Rhaiem a obtenu la garde de la petite Assia. "Avant, c’était quelqu’un de très simple, il aimait les voitures, il écoutait de la musique, il aimait le funk", dit-elle à France 24.
Pour l’avocat de la jeune maman Maitre Gabriel Versini, le dossier s'annonce compliqué car il mêle la justice turque et la diplomatie. "Je ne peux pas imaginer que cette petite puisse franchir la frontière", a t-il confié à RTL.
L'Elysée a part ailleurs, promis à Mariam Rhaiem un "examen approfondi" de son dossier par les ministères de la Justice et des Affaires étrangères. Interrogé par le JDD , le ministère français des Affaires étrangers préfère quand à lui être prudent : "Pour nous, il s'agit simplement d'un Français qui est parti avec un enfant en Turquie".
Le mari de Meriam Rhaiem, dont elle est séparée, n'a pas rendu leur fille de 20 mois depuis le 14 octobre après avoir passé la journée avec elle. Actuellement en Turquie, il compte passer en Syrie accompagné de la fillette pour combattre aux côtés des jihadistes contre le régime du Président Bachar al-Assad.
Leur dernier contact téléphonique date de samedi 21 décembre, au cours duquel il lui a confirmé son projet.
"Il veut que je les rejoigne. Il pense que la sécurité de notre famille, en tant que musulmans, passe par le Front al-Nosra, raconte Meriam Rhaiem à France 24.
Le cri d’alarme d’une mère angoissée
Désespérée et inquiète pour la sécurité de sa fille, la mère de la petite Assia lance un appel au secours et demande au Président français, François Hollande de lui venir en aide.
"Ma fille est en grand danger aujourd'hui", s'inquiète Meriam. "Elle n'a que 20 mois, elle n'a rien à faire là-bas. (...) J'implore le Président de la République, je vous en supplie faites quelque chose."
Une fillette enlevée par son père qui souhaite... par BFMTV
Une information judiciaire a été ouverte le 2 décembre pour "soustraction d’enfant par ascendant pendant plus de cinq jours" et un mandat d’arrêt international a été émis. Mardi, un juge turc a prononcé une interdiction de sortie du territoire turc à l’encontre du père de la petite fille.
Une radicalisation très rapide
Le père de l’enfant âgé de 25 ans, s'est radicalisé du jour au lendemain après un pèlerinage à La Mecque il y a deux ans. Ce changement d’attitude a poussé Meriam Rhaiem a quitté le domicile conjugal, quelques mois seulement après son mariage.
"Il voyait que je ne ressemblais pas aux femmes des hommes qu’il côtoyait. Je n’ai rien contre le voile, mais il a voulu me l’imposer. Il ne voulait pas non plus que je travaille. Il ne voulait pas que la petite aille à l’école", explique t-elle.
Après leur séparation en juillet 2012, Meriam Rhaiem a obtenu la garde de la petite Assia. "Avant, c’était quelqu’un de très simple, il aimait les voitures, il écoutait de la musique, il aimait le funk", dit-elle à France 24.
Pour l’avocat de la jeune maman Maitre Gabriel Versini, le dossier s'annonce compliqué car il mêle la justice turque et la diplomatie. "Je ne peux pas imaginer que cette petite puisse franchir la frontière", a t-il confié à RTL.
L'Elysée a part ailleurs, promis à Mariam Rhaiem un "examen approfondi" de son dossier par les ministères de la Justice et des Affaires étrangères. Interrogé par le JDD , le ministère français des Affaires étrangers préfère quand à lui être prudent : "Pour nous, il s'agit simplement d'un Français qui est parti avec un enfant en Turquie".