La préfecture de police de Paris a interdit aujourd’hui, vendredi 18 juillet, une manifestation pro-palestienne prévue, demain, dans la capitale française, après les heurts survenus dimanche dernier devant deux synagogues parisiennes, a-t-elle annoncé à l'Agence de presse française AFP.
Recours
Les organisateurs de la manifestation ont de leur côté annoncé qu’ils allaient introduire un référé liberté (recours en urgence) vendredi après-midi devant la justice administrative, dans l’espoir de pouvoir maintenir la manifestation. Au cours d’une conférence de presse, ils ont dénoncé une décision "qui s’oppose à une liberté fondamentale", selon leur avocat Hosni Maati.
"Compte-tenu de l’escalade à Gaza, la colère est très grande et va vouloir s’exprimer. Que la manifestation soit autorisée ou non, il va y avoir des centaines ou des milliers de jeunes qui vont converger vers Barbès samedi", a déclaré Alain Pojolat du NPA (Nouveau parti anticapitaliste), l’une des organisations qui appellent à manifester.
Autres interdictions
La préfecture a précisé que sa décision avait été prise "à l’issue d’une procédure contradictoire qui s’est tenue" jeudi. Vendredi matin sur la radio française Europe1, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, s’était prononcé pour l’interdiction de la manifestation, jugeant "intolérables" les "actes violents" survenus dimanche. "La république n’est pas compatible avec la haine. La République n’est pas compatible avec la xénophobie. L’antisémitisme ne peut pas parler une seconde fois parce qu’on sait ce à quoi il a abouti", a-t-il dit.
Par ailleurs, une manifestation de soutien aux Palestiniens, prévue dimanche devant la gare de Garges-Sarcelles (Val-d’Oise), France, et un rassemblement pro-israélien organisé simultanément et au même endroit par la Ligue de défense juive (LDJ), ont eux aussi été interdits.
Dimanche dernier, des incidents avaient éclaté devant deux synagogues, dont l’une située rue de la Roquette dans le XIe arrondissement parisien, à la fin d’une manifestation propalestinienne ayant rassemblé 7 000 personnes selon la police, 30 000 selon les organisateurs.
"Les conditions pour que le projet de manifestation prévu demain à Paris se déroule en toute sécurité ne sont aujourd'hui pas réunies", a déclaré la préfecture de police. "Au vu des risques graves de trouble à l'ordre public qu'engendrerait sa tenue dans un contexte de tension accrue, le préfet de police a décidé d'interdire la manifestation prévue demain entre Barbès et la place de l'Opéra", a-t-elle fait valoir.
Recours
Les organisateurs de la manifestation ont de leur côté annoncé qu’ils allaient introduire un référé liberté (recours en urgence) vendredi après-midi devant la justice administrative, dans l’espoir de pouvoir maintenir la manifestation. Au cours d’une conférence de presse, ils ont dénoncé une décision "qui s’oppose à une liberté fondamentale", selon leur avocat Hosni Maati.
"Compte-tenu de l’escalade à Gaza, la colère est très grande et va vouloir s’exprimer. Que la manifestation soit autorisée ou non, il va y avoir des centaines ou des milliers de jeunes qui vont converger vers Barbès samedi", a déclaré Alain Pojolat du NPA (Nouveau parti anticapitaliste), l’une des organisations qui appellent à manifester.
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Autres interdictions
La préfecture a précisé que sa décision avait été prise "à l’issue d’une procédure contradictoire qui s’est tenue" jeudi. Vendredi matin sur la radio française Europe1, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, s’était prononcé pour l’interdiction de la manifestation, jugeant "intolérables" les "actes violents" survenus dimanche. "La république n’est pas compatible avec la haine. La République n’est pas compatible avec la xénophobie. L’antisémitisme ne peut pas parler une seconde fois parce qu’on sait ce à quoi il a abouti", a-t-il dit.
Le ministre de l'intérieur est le ministre des cultes. Je dois éviter les débordements. La République n'est pas compatible avec la haine
— Bernard Cazeneuve (@BCazeneuve) July 18, 2014
Par ailleurs, une manifestation de soutien aux Palestiniens, prévue dimanche devant la gare de Garges-Sarcelles (Val-d’Oise), France, et un rassemblement pro-israélien organisé simultanément et au même endroit par la Ligue de défense juive (LDJ), ont eux aussi été interdits.
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Dimanche dernier, des incidents avaient éclaté devant deux synagogues, dont l’une située rue de la Roquette dans le XIe arrondissement parisien, à la fin d’une manifestation propalestinienne ayant rassemblé 7 000 personnes selon la police, 30 000 selon les organisateurs.
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