Quinze Palestiniens qui avaient trouvé refuge dans une école de l'ONU dans la bande de Gaza ont été tués jeudi après-midi par un tir israélien, une nouvelle tragédie qui éclipse le ballet diplomatique pour aboutir à une trêve.
Les secours locaux ont fait état d'un bilan de quinze morts dans une école de l'Agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA) à Beit Hanoun, dans le nord de l'enclave palestinienne, où s'étaient abritées des personnes déplacées par les combats.
Un photographe de l'AFP a dénombré au moins neuf corps, dont ceux d'un bébé d'un an et de sa mère à la morgue de l'hôpital de Jabaliya, près de Beit Hanoun.
Un enfant palestinien dans une école de l'Onu à Beit Hanoun dans la bande de Gaza le 24 juillet 2014
L'armée israélienne a promis d'enquêter sur ce drame, disant ne pas exclure qu'il s'agisse d'une roquette tirée par des combattants du mouvement islamiste Hamas.
Quelque 110.000 civils de ce minuscule territoire où s'entassent 1,8 million d'habitants se sont réfugiés dans les écoles de l'UNRWA.
Un porte-parole de l'UNWRA a expliqué à l'AFP que l'agence avait en vain tenté d'organiser une trêve pour évacuer le bâtiment, autour duquel des combats faisaient rage.
Selon les services d'urgence locaux, le bilan de l'opération "Bordure Protectrice", lancée le 8 juillet dans la bande de Gaza, s'élève maintenant à 777 Palestiniens tués et 4.750 blessés, en très grande majorité des civils dont des dizaines d'enfants, ce qui suscite les critiques croissantes contre Israël.
Trente-deux militaires et deux civils israéliens, ainsi qu'un ouvrier agricole thaïlandais ont également perdu la vie.
'Aucun compromis' sur les tunnels
Pourtant, un espoir de cessez-le-feu semblait poindre, le secrétaire d'Etat américain John Kerry évoquant mercredi des "progrès". Jeudi, il a appelé ses homologues du Qatar et de Turquie pour leur demander de faire pression sur le Hamas, dont ils sont des alliés.
Le président palestinien Mahmoud Abbas s'est de son côté rendu brièvement à Amman jeudi après-midi pour des discussions urgentes avec le roi Abdallah avant de retourner à Ramallah (Cisjordanie).
Le président palestinien Mahmoud Abbas (gauche) et le roi Abdullah de Jordanie à Amman le 24 juillet 2014
Avant tout cessez-le-feu, le Hamas exige qu'Israël s'engage à lever le blocus imposé depuis huit ans à Gaza.
L'armée israélienne entend pour sa part achever la neutralisation des capacités militaires du Hamas et de son allié du Jihad islamique, et mettre un terme aux tirs de roquettes.
Israël veut en particulier détruire les "tunnels offensifs" mis en place par le Hamas pour mener des attaques en territoire israélien. L'armée a annoncé mercredi en avoir détruit une trentaine.
"Notre objectif est que les citoyens israéliens puissent vivre sans menaces de roquettes ou de tunnels, nous ne ferons aucun compromis sur cet objectif", a prévenu le ministre de l'Intérieur Gideon Saar, un "faucon".
Les efforts diplomatiques n'ont pour l'heure pas de conséquence pour les Gazaouis.
Juste avant la prière de l'aube à Jabaliya, dans le nord de l'enclave, "une très forte explosion a détruit toutes les maisons aux alentours et la mosquée", a raconté à l'AFPTV un habitant, Faeq Hussein.
"La mosquée n'a rien à voir avec l'armée ou les roquettes", a-t-il affirmé tandis que les résidents fouillaient les décombres.
Crimes de guerre
Avant le drame de l'école de Beit Hanoun, la chef des opérations humanitaires de l'ONU, Valérie Amos, avait relevé qu'il était "presque impossible" pour les civils de se mettre à l'abri dans cette bande de terre de 362 km2.
Et le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a diligenté une enquête sur de possibles "crimes de guerre" commis par l'armée israélienne à Gaza et a dénoncé les attaques aveugles du Hamas en Israël.
Cette enquête a suscité la colère de M. Netanyahu qui a dénoncé "une parodie de justice" et de nouveau accusé le Hamas d'utiliser la population de Gaza comme d'un "bouclier humain", un argument de nouveau utilisé après le carnage de l'école de Beit Hanoun.
Son successeur, Reuven Rivlin, 74 ans, un dur du Likoud, n'a jamais caché son hostilité à la création d'un Etat palestinien.
Le conflit est pour l'instant concentré à Gaza mais la tension monte en Cisjordanie, à Jérusalem-Est et dans les grandes villes du nord où vivent une grande partie des 1,4 million d'Arabes israéliens. Les heurts avec la police y sont désormais réguliers.
Selon une source policière, d'importants renforts policiers seront mobilisés jeudi soir à Jérusalem pour la Nuit du Destin (Laïlat al-Qadr), une des dates importantes du mois de ramadan qui s'achève la semaine prochaine.
Les secours locaux ont fait état d'un bilan de quinze morts dans une école de l'Agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA) à Beit Hanoun, dans le nord de l'enclave palestinienne, où s'étaient abritées des personnes déplacées par les combats.
Un photographe de l'AFP a dénombré au moins neuf corps, dont ceux d'un bébé d'un an et de sa mère à la morgue de l'hôpital de Jabaliya, près de Beit Hanoun.
L'armée israélienne a promis d'enquêter sur ce drame, disant ne pas exclure qu'il s'agisse d'une roquette tirée par des combattants du mouvement islamiste Hamas.
Quelque 110.000 civils de ce minuscule territoire où s'entassent 1,8 million d'habitants se sont réfugiés dans les écoles de l'UNRWA.
Un porte-parole de l'UNWRA a expliqué à l'AFP que l'agence avait en vain tenté d'organiser une trêve pour évacuer le bâtiment, autour duquel des combats faisaient rage.
Selon les services d'urgence locaux, le bilan de l'opération "Bordure Protectrice", lancée le 8 juillet dans la bande de Gaza, s'élève maintenant à 777 Palestiniens tués et 4.750 blessés, en très grande majorité des civils dont des dizaines d'enfants, ce qui suscite les critiques croissantes contre Israël.
Trente-deux militaires et deux civils israéliens, ainsi qu'un ouvrier agricole thaïlandais ont également perdu la vie.
'Aucun compromis' sur les tunnels
Pourtant, un espoir de cessez-le-feu semblait poindre, le secrétaire d'Etat américain John Kerry évoquant mercredi des "progrès". Jeudi, il a appelé ses homologues du Qatar et de Turquie pour leur demander de faire pression sur le Hamas, dont ils sont des alliés.
Le président palestinien Mahmoud Abbas s'est de son côté rendu brièvement à Amman jeudi après-midi pour des discussions urgentes avec le roi Abdallah avant de retourner à Ramallah (Cisjordanie).
Avant tout cessez-le-feu, le Hamas exige qu'Israël s'engage à lever le blocus imposé depuis huit ans à Gaza.
L'armée israélienne entend pour sa part achever la neutralisation des capacités militaires du Hamas et de son allié du Jihad islamique, et mettre un terme aux tirs de roquettes.
Israël veut en particulier détruire les "tunnels offensifs" mis en place par le Hamas pour mener des attaques en territoire israélien. L'armée a annoncé mercredi en avoir détruit une trentaine.
"Notre objectif est que les citoyens israéliens puissent vivre sans menaces de roquettes ou de tunnels, nous ne ferons aucun compromis sur cet objectif", a prévenu le ministre de l'Intérieur Gideon Saar, un "faucon".
Les efforts diplomatiques n'ont pour l'heure pas de conséquence pour les Gazaouis.
Juste avant la prière de l'aube à Jabaliya, dans le nord de l'enclave, "une très forte explosion a détruit toutes les maisons aux alentours et la mosquée", a raconté à l'AFPTV un habitant, Faeq Hussein.
"La mosquée n'a rien à voir avec l'armée ou les roquettes", a-t-il affirmé tandis que les résidents fouillaient les décombres.
"A mesure que (...) le nombre de victimes civiles augmente, l'opinion publique occidentale est de plus en plus inquiète et de moins en moins compréhensive pour Israël", a prévenu le chef de la diplomatie britannique Philip Hammond après une visite en Israël.
Crimes de guerre
Avant le drame de l'école de Beit Hanoun, la chef des opérations humanitaires de l'ONU, Valérie Amos, avait relevé qu'il était "presque impossible" pour les civils de se mettre à l'abri dans cette bande de terre de 362 km2.
Et le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a diligenté une enquête sur de possibles "crimes de guerre" commis par l'armée israélienne à Gaza et a dénoncé les attaques aveugles du Hamas en Israël.
Cette enquête a suscité la colère de M. Netanyahu qui a dénoncé "une parodie de justice" et de nouveau accusé le Hamas d'utiliser la population de Gaza comme d'un "bouclier humain", un argument de nouveau utilisé après le carnage de l'école de Beit Hanoun.
Ce conflit meurtrier, le quatrième depuis que l'armée s'est retirée de la bande de Gaza en 2005, a éclipsé le départ jeudi de la présidence israélienne de Shimon Peres, 90 ans, l'homme qui a incarné aux yeux du monde le dialogue avec les Palestiniens.
Son successeur, Reuven Rivlin, 74 ans, un dur du Likoud, n'a jamais caché son hostilité à la création d'un Etat palestinien.
Le conflit est pour l'instant concentré à Gaza mais la tension monte en Cisjordanie, à Jérusalem-Est et dans les grandes villes du nord où vivent une grande partie des 1,4 million d'Arabes israéliens. Les heurts avec la police y sont désormais réguliers.
Selon une source policière, d'importants renforts policiers seront mobilisés jeudi soir à Jérusalem pour la Nuit du Destin (Laïlat al-Qadr), une des dates importantes du mois de ramadan qui s'achève la semaine prochaine.
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