L'épave du McDonnell Douglas MD-83 de la compagnie espagnole Swift Air affrété par Air Algérie a été retrouvé près de la frontière au Mali, dans la région dans la région de Gossi, à proximité de la frontière du Burkina Faso, a indiqué dans la nuit un communiqué de la Présidence française.
Des militaires français sont arrivés ce matin sur le site de l'accident qu'ils ont entrepris de sécuriser, selon le ministère française de la défense.
Le secrétaire d'Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier, a estimé vendredi "fort peu probable voire exclu qu'il y ait des survivants" dans le crash de l'avion la compagnie espagnole SwiftAir affrété par Air Algérie survenu jeudi matin avec 116 personnes à son bord.
Il a indiqué que les militaires françaises se rendaient sur place pour sécuriser la zone en attendant l’arrivée des enquêteurs dont des membres du Bureau enquête accident (BEA).
Écartant l’hypothèse d’une action terroriste "hautement improbable voire impossible", il a estimé qu’il est possible que des causes cumulées entre les conditions météorologiques et un problème technique aient pu être la cause du crash.
"Il semblerait que les débris soient concentrés, c'est important pour l'enquête qui sera diligentée, les boîtes noires seront plus facilement retrouvées" a-t-il noté en parlant d’une "forte odeur de kérosène sur place".
Air Algérie avait annoncé que 116 personnes, dont 6 Algériens, étaient à bord de l'avion, de type MD-83, qui assurait la liaison Ouagadougou-Alger, dont 6 membres d'équipage.
Les autres passagers sont des Français (50), Burkinabés (24), Libanais (8), Espagnols (6), Canadiens (5), Allemands (4), Luxembourgeois (2), Maliens (1), Belges (1), Nigériens (1), Camerounais (1), Egyptiens (1), Ukrainiens (1), Roumains (1), Suisses (1) et 3 nationalités en cours de recherche.
Air Algérie a précisé que cet avion a décollé d'Ouagadougou à 01h17 GMT et devait arriver à Alger à 05h11 GMT (6h11 heure locale). "Un dernier contact radar a eu lieu à 01h55 GMT en survolant la région de Gao" (Mali).
Des militaires français sont arrivés ce matin sur le site de l'accident qu'ils ont entrepris de sécuriser, selon le ministère française de la défense.
Le président français François Hollande a indiqué à l'issue d'une réunion de crise à l'Élysée qu'une boîte noire du vol AH5017 a été récupérée sur le site du crash.
"Les soldats français qui sont déjà sur place ont sécurisé le lieu et ont procédé aux premières investigations. Il n'y a, hélas, aucun survivant. Je partage la douleur des familles qui vivent une épreuve terrible", a déclaré François Hollande, qui a également confirmé le nombre de 51 passagers français.
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Le secrétaire d'Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier, a estimé vendredi "fort peu probable voire exclu qu'il y ait des survivants" dans le crash de l'avion la compagnie espagnole SwiftAir affrété par Air Algérie survenu jeudi matin avec 116 personnes à son bord.
Il a indiqué que les militaires françaises se rendaient sur place pour sécuriser la zone en attendant l’arrivée des enquêteurs dont des membres du Bureau enquête accident (BEA).
Écartant l’hypothèse d’une action terroriste "hautement improbable voire impossible", il a estimé qu’il est possible que des causes cumulées entre les conditions météorologiques et un problème technique aient pu être la cause du crash.
"Il semblerait que les débris soient concentrés, c'est important pour l'enquête qui sera diligentée, les boîtes noires seront plus facilement retrouvées" a-t-il noté en parlant d’une "forte odeur de kérosène sur place".
A Alger, le ministre des transports, Amar Ghoul, qui président la cellule de crise mise en place après le crash, a indiqué que l’avion de la compagnie espagnole Swift Air, disposait de " toutes les autorisations réglementaires et techniques pour effectuer ces vols".
Il a précisé que l’avion était en service depuis plus d’un mois et a effectué cinq vols sur la ligne Ouagadougou-Alger.
Air Algérie avait annoncé que 116 personnes, dont 6 Algériens, étaient à bord de l'avion, de type MD-83, qui assurait la liaison Ouagadougou-Alger, dont 6 membres d'équipage.
Les autres passagers sont des Français (50), Burkinabés (24), Libanais (8), Espagnols (6), Canadiens (5), Allemands (4), Luxembourgeois (2), Maliens (1), Belges (1), Nigériens (1), Camerounais (1), Egyptiens (1), Ukrainiens (1), Roumains (1), Suisses (1) et 3 nationalités en cours de recherche.
Air Algérie a précisé que cet avion a décollé d'Ouagadougou à 01h17 GMT et devait arriver à Alger à 05h11 GMT (6h11 heure locale). "Un dernier contact radar a eu lieu à 01h55 GMT en survolant la région de Gao" (Mali).