Une école gérée par l'ONU a été bombardée par Israël à Beit Hanoun dans le nord de la bande de Gaza. Bilan quinze morts de plus et les pays "civilisés" continuent de regarder de l'autre côté. Pourtant les coordonnées de l'école avaient été officiellement communiquées à l'armée israélienne.
Mais "le monde libre" continue à faire comme si de rien n'était pour ne pas prendre le risque de froisser l'agresseur, parce qu'on a été obligé de crier haut et fort que l'on est des amis d'Israël. Un peu par conviction, beaucoup par lâcheté et probablement à cause d'une petite dose de haine pour "ces autres gens qui ne nous ressemblent pas du tout".
Prenez la France par exemple. Quand l'agression contre Gaza commence, son président est le premier à se précipiter pour soutenir clairement Israël, ne citant même pas les civils palestiniens morts et blessés. Et au diable les décennies de diplomatie française, farouchement juste et indépendante. Bien au contraire, son ambassadeur à Tel Aviv organise un bal populaire public pour le 14 Juillet, qu'il dédie aux populations courageuses du Sud d'Israël. Oui, ces populations qui acclament le déluge de bombes au phosphore et à fragmentation sur les civils de Gaza, en mangeant du pop-corn, confortablement assis dans des transats sur les hauteurs de Sderot. Ce même ambassadeur de France saluait, d'ailleurs, avec toute la réserve nécessaire et la neutralité officielle "l'engagement courageux" de jeunes Français dans l'armée israélienne.
Et quand l'opinion publique malgré la propagande pro-israélienne et le black-out des médias se mobilise pour crier son refus du terrorisme d'état et sa solidarité avec l'opprimé que l'on assassine, la France officielle s'entête.
Non, elle n'acceptera pas que le conflit du Moyen Orient soit importé au "pays des Droits de l'Homme". Elle ne permettra pas que l'on critique publiquement Israël, quitte à toucher à un droit fondamental français: le droit de manifester librement. Elle interdira donc s'il le faut les manifestations pro-palestiniennes. Elle introduira des lois qui criminalisent l'appel au boycott des produits israéliens fabriqués dans les territoires palestiniens occupés. Elle se fera le porte-voix et la caisse de résonnance du gouvernement d'extrême droite d'Israël. Ce gouvernement et ceux qui l'ont précédé, qui oppriment depuis plus de 48 ans, un peuple entier, après lui avoir volé ses terres et son eau, déraciné ses oliviers et même interdit ses chants et ses danses folkloriques millénaires, dans le but de perpétuer le mensonge historique "d'un peuple sans terre qui a récupéré une terre sans peuple".
Ce refus d'importer le conflit israélo-palestinien aurait été admirable et crédible si la France n'avait pas accepté en mai 2014 que l'armée israélienne organise une rencontre à la synagogue de la Victoire à Paris pour vanter ses mérites et pour recruter des jeunes français qui tuent aujourd'hui des enfants et des civils Palestiniens
La France, par son président, son premier ministre et sa classe politique sautera avec ferveur à chaque fois que Benyamin Netanyahu le lui demandera. Pour se rattraper, ses dirigeants crieront haut et fort qu'ils ont des valeurs, qu'ils sont contre le fascisme représenté chez eux par le Front National et Jean-Marie Le Pen. Et peu importe si d'un point de vue comptable, le bilan de ce dernier est nettement moins sanglant que celui du premier ministre israélien.
L'équation est simpliste et ne sert qu'à s'auto-convaincre.
Toute la classe politique et la presse, unanimes, vous diront que le soutien à La Palestine chez certaines couches de la population est surtout dû au communautarisme. Car voyez vous, ces gens là refusent de s'intégrer dans notre république.
Mais le communautarisme en France ne touche malheureusement pas que les "sauvageons" de l'autre coté du Périf. Il touche beaucoup les élites républicaines de pures souches qui regardent leur allié moderniste et moral, Israël commettre des massacres et des crimes de guerre. Le comble est qu'ils ne détournent même plus leur regard gêné. Au contraire, dans des prises de positions totalement décomplexées, ils font l'apologie de ces massacres.
Aujourd'hui, force est de constater qu'un grand racisme s'installe en France contre les nouveaux juifs que sont les Arabes.
Ces mêmes personnes qui s'offusquent de la montée de l'antisémitisme en France accepteront pour argent comptant, une pseudo-attaque contre une synagogue et peut importe si le rabbin de cette même synagogue témoigne que ni lui ni les membres de sa congrégation n'ont jamais été directement ciblé. Peut importe si une vidéo montre clairement des casseurs de la Ligue de Défense Juive, organisation interdite aux USA et en Israël, commettre des actes de vandalisme et appeler ouvertement à la haine contre les Arabes pour ensuite se mettre à l'abri derrière des CRS tout à fait amicaux.
Pire encore, on ne voit personne parmi les pourfendeurs de l'antisionisme qu'ils s'empressent d'assimiler à de l'antisémitisme, être le moins du monde choqué par plus de 800 Palestiniens tués et plus de 5200 blessés, dont un tiers d'enfants (décompte au 24/7). Des familles entières sont annihilées, des hôpitaux sont bombardés, des enfants jouant sur une plage sont explosés et le gouvernement français, une grande partie des élites "progressistes" et les médias continuent à pousser la ligne du Likoud.
D'ailleurs, les a-t-on entendus condamner ou même esquisser un geste de sympathie envers les chrétiens d'Irak qui voient leurs maisons de Mossoul marquées en rouge de la lettre arabe "Noun" comme jadis on marquait les magasins de juifs d'une étoile de David jaune ? Ces chrétiens Arabes sont en train de se faire tuer ou expulser par les barbares terroristes de "l'Etat Islamique", barbares armés, financés et soutenus par la France. Cette France de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, désespérée de retrouver un peu de son lustre d'antan dans la région, tout en garantissant sa petite part du butin gazier et pétrolier. Mais il faut croire que la haine de l'Arabe est bien plus forte que l'amour du Chrétien.
Décidément la France a chuté bien bas et à force de parler de ses valeurs sans les appliquer, elle ne fait que confirmer son déclin moral.
Ce qui se passe à Gaza n'a rien d'un conflit ethnico-religieux comme les médias occidentaux aiment à le présenter. Ce n'est pas le combat de la civilisation judéo-chrétienne contre l'obscurantisme arabe et musulman. C'est simplement un combat anticolonialiste, à l'intérieur et à l'extérieur de la Terre Sainte, contre des gens qui ont fait de la Shoah leur fond de commerce comme certains chez nous essayent de faire leur business avec l'Islam.
Mais la différence, c'est que chez nous, ils ne passeront pas et nous ne nous laisserons pas intimider.
Mais "le monde libre" continue à faire comme si de rien n'était pour ne pas prendre le risque de froisser l'agresseur, parce qu'on a été obligé de crier haut et fort que l'on est des amis d'Israël. Un peu par conviction, beaucoup par lâcheté et probablement à cause d'une petite dose de haine pour "ces autres gens qui ne nous ressemblent pas du tout".
Prenez la France par exemple. Quand l'agression contre Gaza commence, son président est le premier à se précipiter pour soutenir clairement Israël, ne citant même pas les civils palestiniens morts et blessés. Et au diable les décennies de diplomatie française, farouchement juste et indépendante. Bien au contraire, son ambassadeur à Tel Aviv organise un bal populaire public pour le 14 Juillet, qu'il dédie aux populations courageuses du Sud d'Israël. Oui, ces populations qui acclament le déluge de bombes au phosphore et à fragmentation sur les civils de Gaza, en mangeant du pop-corn, confortablement assis dans des transats sur les hauteurs de Sderot. Ce même ambassadeur de France saluait, d'ailleurs, avec toute la réserve nécessaire et la neutralité officielle "l'engagement courageux" de jeunes Français dans l'armée israélienne.
Et quand l'opinion publique malgré la propagande pro-israélienne et le black-out des médias se mobilise pour crier son refus du terrorisme d'état et sa solidarité avec l'opprimé que l'on assassine, la France officielle s'entête.
Non, elle n'acceptera pas que le conflit du Moyen Orient soit importé au "pays des Droits de l'Homme". Elle ne permettra pas que l'on critique publiquement Israël, quitte à toucher à un droit fondamental français: le droit de manifester librement. Elle interdira donc s'il le faut les manifestations pro-palestiniennes. Elle introduira des lois qui criminalisent l'appel au boycott des produits israéliens fabriqués dans les territoires palestiniens occupés. Elle se fera le porte-voix et la caisse de résonnance du gouvernement d'extrême droite d'Israël. Ce gouvernement et ceux qui l'ont précédé, qui oppriment depuis plus de 48 ans, un peuple entier, après lui avoir volé ses terres et son eau, déraciné ses oliviers et même interdit ses chants et ses danses folkloriques millénaires, dans le but de perpétuer le mensonge historique "d'un peuple sans terre qui a récupéré une terre sans peuple".
Ce refus d'importer le conflit israélo-palestinien aurait été admirable et crédible si la France n'avait pas accepté en mai 2014 que l'armée israélienne organise une rencontre à la synagogue de la Victoire à Paris pour vanter ses mérites et pour recruter des jeunes français qui tuent aujourd'hui des enfants et des civils Palestiniens
La France, par son président, son premier ministre et sa classe politique sautera avec ferveur à chaque fois que Benyamin Netanyahu le lui demandera. Pour se rattraper, ses dirigeants crieront haut et fort qu'ils ont des valeurs, qu'ils sont contre le fascisme représenté chez eux par le Front National et Jean-Marie Le Pen. Et peu importe si d'un point de vue comptable, le bilan de ce dernier est nettement moins sanglant que celui du premier ministre israélien.
L'équation est simpliste et ne sert qu'à s'auto-convaincre.
Toute la classe politique et la presse, unanimes, vous diront que le soutien à La Palestine chez certaines couches de la population est surtout dû au communautarisme. Car voyez vous, ces gens là refusent de s'intégrer dans notre république.
Mais le communautarisme en France ne touche malheureusement pas que les "sauvageons" de l'autre coté du Périf. Il touche beaucoup les élites républicaines de pures souches qui regardent leur allié moderniste et moral, Israël commettre des massacres et des crimes de guerre. Le comble est qu'ils ne détournent même plus leur regard gêné. Au contraire, dans des prises de positions totalement décomplexées, ils font l'apologie de ces massacres.
Aujourd'hui, force est de constater qu'un grand racisme s'installe en France contre les nouveaux juifs que sont les Arabes.
Ces mêmes personnes qui s'offusquent de la montée de l'antisémitisme en France accepteront pour argent comptant, une pseudo-attaque contre une synagogue et peut importe si le rabbin de cette même synagogue témoigne que ni lui ni les membres de sa congrégation n'ont jamais été directement ciblé. Peut importe si une vidéo montre clairement des casseurs de la Ligue de Défense Juive, organisation interdite aux USA et en Israël, commettre des actes de vandalisme et appeler ouvertement à la haine contre les Arabes pour ensuite se mettre à l'abri derrière des CRS tout à fait amicaux.
Pire encore, on ne voit personne parmi les pourfendeurs de l'antisionisme qu'ils s'empressent d'assimiler à de l'antisémitisme, être le moins du monde choqué par plus de 800 Palestiniens tués et plus de 5200 blessés, dont un tiers d'enfants (décompte au 24/7). Des familles entières sont annihilées, des hôpitaux sont bombardés, des enfants jouant sur une plage sont explosés et le gouvernement français, une grande partie des élites "progressistes" et les médias continuent à pousser la ligne du Likoud.
D'ailleurs, les a-t-on entendus condamner ou même esquisser un geste de sympathie envers les chrétiens d'Irak qui voient leurs maisons de Mossoul marquées en rouge de la lettre arabe "Noun" comme jadis on marquait les magasins de juifs d'une étoile de David jaune ? Ces chrétiens Arabes sont en train de se faire tuer ou expulser par les barbares terroristes de "l'Etat Islamique", barbares armés, financés et soutenus par la France. Cette France de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, désespérée de retrouver un peu de son lustre d'antan dans la région, tout en garantissant sa petite part du butin gazier et pétrolier. Mais il faut croire que la haine de l'Arabe est bien plus forte que l'amour du Chrétien.
Décidément la France a chuté bien bas et à force de parler de ses valeurs sans les appliquer, elle ne fait que confirmer son déclin moral.
Ce qui se passe à Gaza n'a rien d'un conflit ethnico-religieux comme les médias occidentaux aiment à le présenter. Ce n'est pas le combat de la civilisation judéo-chrétienne contre l'obscurantisme arabe et musulman. C'est simplement un combat anticolonialiste, à l'intérieur et à l'extérieur de la Terre Sainte, contre des gens qui ont fait de la Shoah leur fond de commerce comme certains chez nous essayent de faire leur business avec l'Islam.
Mais la différence, c'est que chez nous, ils ne passeront pas et nous ne nous laisserons pas intimider.
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