Le Hamas a finalement accepté dimanche une trêve de 24 heures dans son conflit avec Israël, faisant naître des espoirs d'une pause durable à Gaza à l'approche de la fin du ramadan même si les frappes israéliennes meurtrières se poursuivaient contre l'enclave palestinienne.
"Ils violent leur propre cessez-le-feu, a réagi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d'une interview sur la chaîne américaine CNN. Dans ces circonstances, Israël fera tout ce qu'il doit faire pour défendre son peuple". Il n'a toutefois pas évoqué la trêve humanitaire acceptée par le Hamas.
Interrogé sur une éventuelle expansion des opérations militaires dans la bande de Gaza, le Premier ministre a expliqué que l'armée israélienne continuerait ses opérations pour détruire les tunnels du Hamas, mais refusé de donner plus de détails, se bornant à déclarer:
"Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour défendre notre peuple... aussi bien au niveau tactique que stratégique".
Notons que selon les services de secours palestiniens, plus de 1000 Palestiniens, en grande majorité civils, ont été tués. Côté israélien, 43 soldats et 2 civils ont été tués par des roquettes, ainsi qu’un travailleur thaïlandais.
"Je dirais que nous voulons mettre fin aux tirs de roquettes, c'est certain. Nous voulons démanteler les réseaux de tunnels terroristes. Je ne sais pas si nous aurons un taux de succès de 100%", a-t-il dit. "Le Hamas est responsable et doit rendre des comptes sur les morts de civils", a-t-il insisté sur CNN. "Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir", a-t-il ajouté en réponse aux critiques sur les morts de civils.
Selon l'armée israélienne, 11 roquettes ont été tirées de Gaza, dont une a été interceptée, depuis l'annonce de la trêve par le Hamas. Elles n'ont pas fait de victime.
Le Hamas avait dans un premier temps refusé samedi soir une extension de 24 heures de la trêve humanitaire, réclamée par l'ONU, et acceptée par Israël.
Plus de 1060 Palestiniens tués
En riposte aux quelques 25 roquettes tirées par le Hamas après ce refus initial, l'armée israélienne a annoncé la fin de la trêve humanitaire et a repris dimanche ses opérations "dans les airs, sur la mer et au sol" à Gaza.
Au moins dix Palestiniens, dont une femme, ont ainsi péri dimanche dans les frappes israéliennes contre le sud et le nord de la bande de Gaza.
Plus de 1060 Palestiniens, principalement des civils, sont morts depuis le début de l'offensive israélienne "Bordure protectrice" le 8 juillet, selon les secours palestiniens.
"En réponse à la requête urgente de l'ONU de contrôler la situation de notre peuple avant l'Aïd el-Fitr, les mouvements de la Résistance (palestinienne) ont accepté une trêve humanitaire de 24 heures qui commencera à 14h (heure locale) aujourd'hui (dimanche)", a déclaré le porte-parole du Hamas Sami Abou Zouhri.
L'Aïd qui marque la fin du mois de jeûne du ramadan, doit commencer lundi ou mardi.
La veille, le Hamas exigeait pourtant avant tout cessez-le-feu le retrait des soldats israéliens de Gaza où ils sont entrés le 17 juillet, après neuf jours de raids aériens sur l'enclave palestinienne qui n'avaient pas réussi à faire cesser les tirs de roquettes.
Après avoir profité de la trêve des hostilités pour se ravitailler samedi notamment en vivres, la population vit dans la hantise que son calvaire continue pendant longtemps.
La menace des tunnels
Même en cas de trêve durable, restera à engager des discussions sur le fond où les désaccords sont très profonds.
Israël, qui a annoncé avoir frappé près de 3.600 "sites terroristes" depuis le 8 juillet, entend mener à son terme sa mission de localisation et de neutralisation des "tunnels offensifs" construits par le Hamas et son allié, le Jihad islamique.
Des souterrains utilisés pour lancer des attaques contre Israël et dissimuler son arsenal et ses centres opérationnels. Pour les détruire, ses responsables expliquent qu'ils doivent être sur le terrain.
L'armée a découvert une trentaine de tunnels et précisé voir détruit celui qui avait été utilisé par un commando du Hamas responsable de la mort de sept soldats le 20 juillet.
Elle a aussi affirmé, dans un communiqué, avoir tué 320 combattants du Hamas en 20 jours de conflit.
L'Egypte, de son côté, a annoncé avoir détruit 13 tunnels reliant la péninsule du Sinaï à Gaza que le Hamas utiliserait pour apporter du combustible, des armes, des vivres et de l'argent dans la bande de Gaza.
Pour un accord de trêve durable, le Hamas exige une levée du blocus imposé depuis 2006 par Israël, qui asphyxie l'économie de ce territoire de 362 km2 où s'entassent 1,8 million de personnes, dont le quotidien dépend en grande partie de l'aide humanitaire.
Appel à un "réel" cessez-le-feu
Tentant d'accentuer la pression sur les belligérants, l'ONU et plusieurs chefs de diplomatie, dont le secrétaire d'Etat américain John Kerry, ont demandé samedi une prolongation de 24 heures de la trêve humanitaire de 12 heures observée samedi.
Selon un sondage rendu public par la radio militaire, 85,6% des Israéliens sont hostiles à un cessez-le-feu contre 9,7% qui pensent que les combats doivent s'arrêter.
Avec 43 morts dans ses rangs, l'armée israélienne, qui est passée le 17 juillet à la phase terrestre de sa campagne, subit son plus lourd bilan depuis la guerre contre le Hezbollah libanais en 2006.
Trois civils et un ouvrier agricole thaïlandais, ont également perdu la vie.
A la faveur de la trêve samedi, de nombreux déplacés de Gaza sont retournés dans leur quartier pour y découvrir un spectacle de cauchemars: maisons effondrées, éventrées, criblées d'éclats d'obus, cadavres dans les décombres, mines et bombes non explosées au sol. Quelque 150 corps ont encore été retirés des décombres.
Fuyant les hostilités, près de 170.000 habitants de Gaza, soit quasiment 10% de la population, ont trouvé refuge dans des locaux de l'ONU.
"Ils violent leur propre cessez-le-feu, a réagi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d'une interview sur la chaîne américaine CNN. Dans ces circonstances, Israël fera tout ce qu'il doit faire pour défendre son peuple". Il n'a toutefois pas évoqué la trêve humanitaire acceptée par le Hamas.
Interrogé sur une éventuelle expansion des opérations militaires dans la bande de Gaza, le Premier ministre a expliqué que l'armée israélienne continuerait ses opérations pour détruire les tunnels du Hamas, mais refusé de donner plus de détails, se bornant à déclarer:
"Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour défendre notre peuple... aussi bien au niveau tactique que stratégique".
Notons que selon les services de secours palestiniens, plus de 1000 Palestiniens, en grande majorité civils, ont été tués. Côté israélien, 43 soldats et 2 civils ont été tués par des roquettes, ainsi qu’un travailleur thaïlandais.
"Je dirais que nous voulons mettre fin aux tirs de roquettes, c'est certain. Nous voulons démanteler les réseaux de tunnels terroristes. Je ne sais pas si nous aurons un taux de succès de 100%", a-t-il dit. "Le Hamas est responsable et doit rendre des comptes sur les morts de civils", a-t-il insisté sur CNN. "Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir", a-t-il ajouté en réponse aux critiques sur les morts de civils.
Selon l'armée israélienne, 11 roquettes ont été tirées de Gaza, dont une a été interceptée, depuis l'annonce de la trêve par le Hamas. Elles n'ont pas fait de victime.
Le Hamas avait dans un premier temps refusé samedi soir une extension de 24 heures de la trêve humanitaire, réclamée par l'ONU, et acceptée par Israël.
Plus de 1060 Palestiniens tués
En riposte aux quelques 25 roquettes tirées par le Hamas après ce refus initial, l'armée israélienne a annoncé la fin de la trêve humanitaire et a repris dimanche ses opérations "dans les airs, sur la mer et au sol" à Gaza.
Some of the airstrikes that hit Gaza few minutes ago...
#GazaUnderAttack #PrayForGaza pic.twitter.com/pmVRda64Vd
— فلسطين i (@iFalasteen) 27 Juillet 2014
Troisième explosion, près du port de #Gaza. pic.twitter.com/78eikTTUXX
— gwendoline debono (@gwendebono) 27 Juillet 2014
Au moins dix Palestiniens, dont une femme, ont ainsi péri dimanche dans les frappes israéliennes contre le sud et le nord de la bande de Gaza.
Plus de 1060 Palestiniens, principalement des civils, sont morts depuis le début de l'offensive israélienne "Bordure protectrice" le 8 juillet, selon les secours palestiniens.
"En réponse à la requête urgente de l'ONU de contrôler la situation de notre peuple avant l'Aïd el-Fitr, les mouvements de la Résistance (palestinienne) ont accepté une trêve humanitaire de 24 heures qui commencera à 14h (heure locale) aujourd'hui (dimanche)", a déclaré le porte-parole du Hamas Sami Abou Zouhri.
L'Aïd qui marque la fin du mois de jeûne du ramadan, doit commencer lundi ou mardi.
La veille, le Hamas exigeait pourtant avant tout cessez-le-feu le retrait des soldats israéliens de Gaza où ils sont entrés le 17 juillet, après neuf jours de raids aériens sur l'enclave palestinienne qui n'avaient pas réussi à faire cesser les tirs de roquettes.
Après avoir profité de la trêve des hostilités pour se ravitailler samedi notamment en vivres, la population vit dans la hantise que son calvaire continue pendant longtemps.
La menace des tunnels
Même en cas de trêve durable, restera à engager des discussions sur le fond où les désaccords sont très profonds.
Israël, qui a annoncé avoir frappé près de 3.600 "sites terroristes" depuis le 8 juillet, entend mener à son terme sa mission de localisation et de neutralisation des "tunnels offensifs" construits par le Hamas et son allié, le Jihad islamique.
Des souterrains utilisés pour lancer des attaques contre Israël et dissimuler son arsenal et ses centres opérationnels. Pour les détruire, ses responsables expliquent qu'ils doivent être sur le terrain.
L'armée a découvert une trentaine de tunnels et précisé voir détruit celui qui avait été utilisé par un commando du Hamas responsable de la mort de sept soldats le 20 juillet.
Elle a aussi affirmé, dans un communiqué, avoir tué 320 combattants du Hamas en 20 jours de conflit.
L'Egypte, de son côté, a annoncé avoir détruit 13 tunnels reliant la péninsule du Sinaï à Gaza que le Hamas utiliserait pour apporter du combustible, des armes, des vivres et de l'argent dans la bande de Gaza.
Pour un accord de trêve durable, le Hamas exige une levée du blocus imposé depuis 2006 par Israël, qui asphyxie l'économie de ce territoire de 362 km2 où s'entassent 1,8 million de personnes, dont le quotidien dépend en grande partie de l'aide humanitaire.
Appel à un "réel" cessez-le-feu
Tentant d'accentuer la pression sur les belligérants, l'ONU et plusieurs chefs de diplomatie, dont le secrétaire d'Etat américain John Kerry, ont demandé samedi une prolongation de 24 heures de la trêve humanitaire de 12 heures observée samedi.
Selon un sondage rendu public par la radio militaire, 85,6% des Israéliens sont hostiles à un cessez-le-feu contre 9,7% qui pensent que les combats doivent s'arrêter.
Avec 43 morts dans ses rangs, l'armée israélienne, qui est passée le 17 juillet à la phase terrestre de sa campagne, subit son plus lourd bilan depuis la guerre contre le Hezbollah libanais en 2006.
Trois civils et un ouvrier agricole thaïlandais, ont également perdu la vie.
A la faveur de la trêve samedi, de nombreux déplacés de Gaza sont retournés dans leur quartier pour y découvrir un spectacle de cauchemars: maisons effondrées, éventrées, criblées d'éclats d'obus, cadavres dans les décombres, mines et bombes non explosées au sol. Quelque 150 corps ont encore été retirés des décombres.
Fuyant les hostilités, près de 170.000 habitants de Gaza, soit quasiment 10% de la population, ont trouvé refuge dans des locaux de l'ONU.
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