La Bolivie place Israël sur la liste des Etats terroristes dans le monde. Une décision qui résulte de la poursuite des opérations militaires de l’armée israélienne sur la bande de Gaza depuis le 8 juillet dernier.
Morales expliquera dans ce sillage que l’agression sur la bande de Gaza "démontre qu’Israël n’est pas un garant des principes de respect de la vie et des droits élémentaires qui régissent la coexistence pacifique et harmonieuse de notre communauté internationale".
La Bolivie avait rompu ses relations diplomatiques avec Israël en 2009 après une précédente opération meurtrière à Gaza, tout comme d'autres pays latino-américaine, dont le Venezuela et Cuba. Ils avaient à l’époque affirmé que l’Etat hébreu "menaçait sérieusement la paix dans le monde".
Mais jusqu'à présent La Paz avait toujours respecté un accord conclu permettant aux citoyens israéliens d'entrer librement en Bolivie. Ça ne sera plus le cas. Cette fois-ci, Morales remet en cause des accords de libre circulation signés 42 ans plus tôt.
Remise en cause des accords de 1972
Cette autre décision obligera tout citoyen de nationalité israélienne à demander un visa pour se rendre en Bolivie. Dorénavant, précise-t-on encore, c’est le Service Bolivien de Migration qui décidera de la délivrance de visas pour chaque demande d’entrée sur le territoire par les citoyens israéliens.
L’Amérique latine exprime son indignation
Le Chili a notamment qualifié les opérations militaires israéliennes de "châtiment collectif à l'encontre de la population civile de Gaza", tandis que le Pérou voisin a regretté "profondément", la "violation du cessez-le-feu avec la reprise des opérations militaires d'Israël à Gaza". La présidente brésilienne Dilma Rousseff avait accusé, la semaine dernière Israël de commettre un "massacre" à Gaza.
Yigal Palmor, le porte-parole de la diplomatie israélienne a fait savoir dans un communiqué que ces décisions constituaient des "encouragements pour le Hamas" et qu’Israël "attend des pays opposés au terrorisme qu’ils agissent de façon responsable au lieu de décerner un prix aux terroristes".
Après avoir annoncé il y a deux semaines que ce qui se passe à Gaza était un génocide, le Président bolivien, Evo Morales, dont le pays assure la présidence du groupe des 77, a annoncé mercredi 30 juillet, alors qu’il était en visite dans la ville de Cochabamda dans le centre du pays, qu’il a pris la décision de placer Israël sur sa liste des Etats terroristes.
Morales expliquera dans ce sillage que l’agression sur la bande de Gaza "démontre qu’Israël n’est pas un garant des principes de respect de la vie et des droits élémentaires qui régissent la coexistence pacifique et harmonieuse de notre communauté internationale".
La Bolivie avait rompu ses relations diplomatiques avec Israël en 2009 après une précédente opération meurtrière à Gaza, tout comme d'autres pays latino-américaine, dont le Venezuela et Cuba. Ils avaient à l’époque affirmé que l’Etat hébreu "menaçait sérieusement la paix dans le monde".
Mais jusqu'à présent La Paz avait toujours respecté un accord conclu permettant aux citoyens israéliens d'entrer librement en Bolivie. Ça ne sera plus le cas. Cette fois-ci, Morales remet en cause des accords de libre circulation signés 42 ans plus tôt.
Remise en cause des accords de 1972
Cette autre décision obligera tout citoyen de nationalité israélienne à demander un visa pour se rendre en Bolivie. Dorénavant, précise-t-on encore, c’est le Service Bolivien de Migration qui décidera de la délivrance de visas pour chaque demande d’entrée sur le territoire par les citoyens israéliens.
L’instauration des visas pour les israéliens, annule un accord signé en 1972 entre les deux pays. Lequel permettait aux citoyens israéliens d’entrer librement en Bolivie.
L’Amérique latine exprime son indignation
La Bolivie n’est pas seule à s’être élevée contre cette agression sur Gaza. Le Brésil, l’Equateur, le Chili, le Pérou et le Salvador ont rappelé ces derniers jours leurs ambassadeurs en Israël.
Le Chili a notamment qualifié les opérations militaires israéliennes de "châtiment collectif à l'encontre de la population civile de Gaza", tandis que le Pérou voisin a regretté "profondément", la "violation du cessez-le-feu avec la reprise des opérations militaires d'Israël à Gaza". La présidente brésilienne Dilma Rousseff avait accusé, la semaine dernière Israël de commettre un "massacre" à Gaza.
Yigal Palmor, le porte-parole de la diplomatie israélienne a fait savoir dans un communiqué que ces décisions constituaient des "encouragements pour le Hamas" et qu’Israël "attend des pays opposés au terrorisme qu’ils agissent de façon responsable au lieu de décerner un prix aux terroristes".
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