La Tunisie a exhorté vendredi ses quelque 50.000 à 80.000 ressortissants présents en Libye à quitter le pays "le plus vite possible" en raison des combats qui y font rage depuis la mi-juillet.
Soulignant "la détérioration des conditions sécuritaires dans plusieurs villes libyennes", le ministère a recommandé aux Tunisiens d'"être prudents dans leurs déplacements" et de contacter les missions consulaires de Tripoli et Benghazi (est) pour "faciliter leur retour par voie terrestre ou aérienne".
La Libye est le théâtre depuis la mi-juillet de combats meurtriers entre diverses milices à Tripoli, la capitale, et à Benghazi, ville de l'est dont la principale base militaire est tombée aux mains de groupes jihadistes.
Depuis la chute en octobre 2011 de Mouammar Kadhafi après huit mois de rébellion soutenue par les Occidentaux, les autorités libyennes ne parviennent pas à contrôler les dizaines de milices formées d'ex-insurgés qui font la loi en Libye, en l'absence d'une armée et d'une police régulières bien entraînées.
La Tunisie a prévenu cette semaine que, contrairement à 2011, elle ne pourra pas accueillir en masse sur son territoire des réfugiés de Libye.
"La situation économique dans notre pays est précaire et on ne peut pas supporter (l'arrivée) de centaines de milliers de réfugiés", a souligné M. Hamdi mercredi.
Vendredi, les forces libyennes ont ouvert le feu à la frontière entre la Libye et la Tunisie après que des centaines de ressortissants étrangers, majoritairement des Egyptiens, ont voulu forcer le passage. Selon le ministère tunisien de l'Intérieur, quelque six mille personnes sont bloquées du côté libyen du poste frontière de Ras Jedir, où a eu lieu l'incident.
"Le ministère des Affaires étrangères exhorte les Tunisiens se trouvant en territoire libyen à rentrer dans leur patrie le plus vite possible", a indiqué la diplomatie tunisienne dans un communiqué.
Soulignant "la détérioration des conditions sécuritaires dans plusieurs villes libyennes", le ministère a recommandé aux Tunisiens d'"être prudents dans leurs déplacements" et de contacter les missions consulaires de Tripoli et Benghazi (est) pour "faciliter leur retour par voie terrestre ou aérienne".
Le chef de la diplomatie tunisienne Mongi Hamdi avait indiqué cette semaine qu'entre 50.000 et 80.000 Tunisiens étaient installés en Libye.
La Libye est le théâtre depuis la mi-juillet de combats meurtriers entre diverses milices à Tripoli, la capitale, et à Benghazi, ville de l'est dont la principale base militaire est tombée aux mains de groupes jihadistes.
Depuis la chute en octobre 2011 de Mouammar Kadhafi après huit mois de rébellion soutenue par les Occidentaux, les autorités libyennes ne parviennent pas à contrôler les dizaines de milices formées d'ex-insurgés qui font la loi en Libye, en l'absence d'une armée et d'une police régulières bien entraînées.
La Tunisie a prévenu cette semaine que, contrairement à 2011, elle ne pourra pas accueillir en masse sur son territoire des réfugiés de Libye.
"La situation économique dans notre pays est précaire et on ne peut pas supporter (l'arrivée) de centaines de milliers de réfugiés", a souligné M. Hamdi mercredi.
Vendredi, les forces libyennes ont ouvert le feu à la frontière entre la Libye et la Tunisie après que des centaines de ressortissants étrangers, majoritairement des Egyptiens, ont voulu forcer le passage. Selon le ministère tunisien de l'Intérieur, quelque six mille personnes sont bloquées du côté libyen du poste frontière de Ras Jedir, où a eu lieu l'incident.
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