La Tunisie est opposée à toute intervention étrangère en Libye voisine où des combats meurtriers entre milices rivales ont accentué le chaos ces dernières semaines, a indiqué lundi le ministre tunisien des Affaires étrangères, Mongi Hamdi.
"Nous refusons toute intervention étrangère en Libye (...) nous oeuvrons pour aider les frères en Libye à parvenir à une solution politique. Nous croyons en Tunisie que la solution politique est la seule solution", a-t-il souligné, selon des propos retransmis par la radio Mosaïque FM.
En marge du Sommet Afrique à Washiington, Moncef Marzouki, président de la République tunisienne, avait quant à lui émis la possibilité d'une intervention sous l'égide de l'ONU ou de l'Union africaine, mais à condition que la demande émane du gouvernement "légitime" libyen et que cette éventuelle intervention ne serve qu'à sécuriser les institution, sans combattre l'un ou l'autre camp.
La Tunisie, qui a une frontière poreuse avec la Libye, a renforcé sa présence militaire et policière près de son voisin de crainte de voir le conflit libyen s'étendre.
Elle a aussi annoncé refuser d'accueillir en masse des réfugiés comme en 2011 lors de la guerre qui a renversé, avec le soutien militaire occidental, le régime de Mouammar Kadhafi.
L'Algérie a exclu pour sa part la semaine dernière toute intervention militaire en Libye, appelant également à une solution politique.
La Libye est le théâtre depuis la mi-juillet d'affrontements meurtriers entre diverses milices à Tripoli, la capitale, et à Benghazi, (est).
Les autorités libyennes ne sont jamais parvenues à contrôler les dizaines de milices formées d'ex-insurgés qui font la loi dans le pays, en l'absence d'une armée et d'une police régulières bien entraînées.
"Nous refusons toute intervention étrangère en Libye (...) nous oeuvrons pour aider les frères en Libye à parvenir à une solution politique. Nous croyons en Tunisie que la solution politique est la seule solution", a-t-il souligné, selon des propos retransmis par la radio Mosaïque FM.
En marge du Sommet Afrique à Washiington, Moncef Marzouki, président de la République tunisienne, avait quant à lui émis la possibilité d'une intervention sous l'égide de l'ONU ou de l'Union africaine, mais à condition que la demande émane du gouvernement "légitime" libyen et que cette éventuelle intervention ne serve qu'à sécuriser les institution, sans combattre l'un ou l'autre camp.
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La Tunisie, qui a une frontière poreuse avec la Libye, a renforcé sa présence militaire et policière près de son voisin de crainte de voir le conflit libyen s'étendre.
Elle a aussi annoncé refuser d'accueillir en masse des réfugiés comme en 2011 lors de la guerre qui a renversé, avec le soutien militaire occidental, le régime de Mouammar Kadhafi.
L'Algérie a exclu pour sa part la semaine dernière toute intervention militaire en Libye, appelant également à une solution politique.
La Libye est le théâtre depuis la mi-juillet d'affrontements meurtriers entre diverses milices à Tripoli, la capitale, et à Benghazi, (est).
Les autorités libyennes ne sont jamais parvenues à contrôler les dizaines de milices formées d'ex-insurgés qui font la loi dans le pays, en l'absence d'une armée et d'une police régulières bien entraînées.
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