Le général Ismaïl Fathali a été nommé chef d'état-major de l'armée de terre tunisienne, deux semaines après la démission de son prédécesseur dans la foulée d'attaques meurtrières contre l'armée attribuées à la mouvance jihadiste, a annoncé mardi la présidence tunisienne.
"Le président Moncef Marzouki a promu le colonel-major Ismaïl Fathali général de brigade et chef d'état major de l'armée de terre", a indiqué la présidence sans plus de précisions.
Le ministère de la Défense avait annoncé le 30 juillet la démission de ce poste pour des "raisons personnelles" du général Mohamed Salah Hamdi.
Ce départ intervenait tout juste après une série d'attaques contre les militaires, dont la plus meurtrière de l'histoire de l'armée, lorsque des jihadistes, selon les autorités, ont tué 15 soldats sur le mont Châambi (centre-ouest), frontalier de l'Algérie.
La Tunisie est confrontée depuis la révolution qui a renversé le président Zine El Abidine Ben Ali en janvier 2011 à un essor de la mouvance jihadiste.
Une cinquantaine de militaires, policiers et gendarmes ont été tués dans des attaques impliquant des groupes armés depuis 2011.
Malgré des bombardements à répétition à Châambi, déclaré "zone militaire fermée", un groupe qui a miné le massif montagneux pour ralentir l'avancée des troupes n'a pas été neutralisé depuis ses premières attaques en décembre 2012.
Le général de brigade Fathalli succède au général Mohamed Salah Hamdi qui avait démissionné le 23 juillet dernier.
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"Le président Moncef Marzouki a promu le colonel-major Ismaïl Fathali général de brigade et chef d'état major de l'armée de terre", a indiqué la présidence sans plus de précisions.
Le ministère de la Défense avait annoncé le 30 juillet la démission de ce poste pour des "raisons personnelles" du général Mohamed Salah Hamdi.
Ce départ intervenait tout juste après une série d'attaques contre les militaires, dont la plus meurtrière de l'histoire de l'armée, lorsque des jihadistes, selon les autorités, ont tué 15 soldats sur le mont Châambi (centre-ouest), frontalier de l'Algérie.
La Tunisie est confrontée depuis la révolution qui a renversé le président Zine El Abidine Ben Ali en janvier 2011 à un essor de la mouvance jihadiste.
Une cinquantaine de militaires, policiers et gendarmes ont été tués dans des attaques impliquant des groupes armés depuis 2011.
Malgré des bombardements à répétition à Châambi, déclaré "zone militaire fermée", un groupe qui a miné le massif montagneux pour ralentir l'avancée des troupes n'a pas été neutralisé depuis ses premières attaques en décembre 2012.
Le général de brigade Fathalli succède au général Mohamed Salah Hamdi qui avait démissionné le 23 juillet dernier.
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