Deux jeunes filles ont été tuées samedi par la police tunisienne qui les a prises pour des membres d'un groupe armé alors qu'elles circulaient en voiture à Kasserine (centre-ouest), ont indiqué le ministère de l'Intérieur et un membre de leur famille.
Le ministère a expliqué dans un communiqué qu'une patrouille des forces de sécurité intérieure s'était positionnée au bord d'une route "aujourd'hui (samedi) à l'aube à la suite d'informations fournies par un citoyen à propos d'un groupe armé se dirigeant vers la ville de Kasserine".
"Une voiture est passée à grande vitesse" mais malgré des signaux lumineux puis des tirs en l'air, "elle n'a pas obtempéré et a continué à rouler, ce qui a obligé les agents à ouvrir le feu, blessant deux jeunes filles qui étaient à bord de la voiture et qui sont ensuite décédées", a poursuivi le ministère.
Le cousin des deux jeunes filles, Achraf Hendiri, qui a dit qu'il se trouvait avec elles à bord du véhicule, a affirmé au correspondant de l'AFP à Kasserine que la conductrice de la voiture avait refusé de s'arrêter car elle craignait qu'il s'agisse de "terroristes".
Dans son communiqué, le ministère a rappelé "la nécessité de respecter les instructions de ses agents et ce en raison de la particularité de la situation actuelle". Il a aussi dit "regretter la mort des deux jeunes filles et présenter toutes ses condoléances à leurs familles".
Kasserine se trouve au pied du Mont Châambi, où l'armée pourchasse depuis plus d'un an et demi un groupe jihadiste responsable d'attaques meurtrières contre les forces armées et la police.
Fin mai, quatre policiers gardant la maison du ministre de l'Intérieur dans la ville ont été tués dans une attaque menée par des hommes armés.
Le ministère a expliqué dans un communiqué qu'une patrouille des forces de sécurité intérieure s'était positionnée au bord d'une route "aujourd'hui (samedi) à l'aube à la suite d'informations fournies par un citoyen à propos d'un groupe armé se dirigeant vers la ville de Kasserine".
"Une voiture est passée à grande vitesse" mais malgré des signaux lumineux puis des tirs en l'air, "elle n'a pas obtempéré et a continué à rouler, ce qui a obligé les agents à ouvrir le feu, blessant deux jeunes filles qui étaient à bord de la voiture et qui sont ensuite décédées", a poursuivi le ministère.
Le cousin des deux jeunes filles, Achraf Hendiri, qui a dit qu'il se trouvait avec elles à bord du véhicule, a affirmé au correspondant de l'AFP à Kasserine que la conductrice de la voiture avait refusé de s'arrêter car elle craignait qu'il s'agisse de "terroristes".
Dans son communiqué, le ministère a rappelé "la nécessité de respecter les instructions de ses agents et ce en raison de la particularité de la situation actuelle". Il a aussi dit "regretter la mort des deux jeunes filles et présenter toutes ses condoléances à leurs familles".
Kasserine se trouve au pied du Mont Châambi, où l'armée pourchasse depuis plus d'un an et demi un groupe jihadiste responsable d'attaques meurtrières contre les forces armées et la police.
Fin mai, quatre policiers gardant la maison du ministre de l'Intérieur dans la ville ont été tués dans une attaque menée par des hommes armés.
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